Coup de colère du parti SADI :rnAttaque en règles des autorités municipalo-administrativo-judiciaires de Niono sur fond d’assassinat

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Le parti solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance a exprime samedi, toute sa colère face au piétinement  de l’enquête concernant l’assassinat du Secrégé de sa Section de Niono, le sieur Youssouf Dembélé. Un assassinat intervenu au lendemain de la proclamation dis résultats officiels des législatives de 2007 par la cour constitutionnelle.

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Dès lors, l’enquête menée par les officiers de police et la justice de Niono tourne en rond donnant l’impression aux responsables de SADI que l’affaire Youssouf Dembélé sera tuée dans l’œuf. Raison pour laquelle ils ont organisé un point de presse le samedi. Ce point de presse est intervenu quelques jours après la fermeture de la radio Kayira de Niono proche du parti SADI. Cette radio a fait de l’affaire Youssouf Dembélé son cheval de bataille. Toutes choses qui ont fini par irriter les autorités locales de Niono qui ont fini par prendre des mesures conservatoires contre la radio Kayira de Niono. Une décision de trop aux yeux de SADI qui entend faire tout ce qui est dans ses possibilités pour la réouverture de la radio et pour faire un éclairage sur les circonstances de la mort de feu Youssouf Dembélé

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L’Office du Niger au cœur du problème

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Lors de sa confépresse, le Secregé de SADI, Dr Oumar Mariko a précisé que l’Office du Niger est le théâtre de ce crime et  tant d’autres crimes perpétrés dans un passé récent. Selon les conférenciers, si la gestion de l’Office était faite dans la transparence et la concertation avec les travailleurs, l’aire (960 000 hectares) où toutes les cultures réussissent et  un paradis pour les 35 000 exploitants et une assurance pour l’autosuffisance alimentaire. Mais, SADI trouve que le coût non maîtrisé des facteurs de production comme l’eau et les intrants agricoles est fixé en ne tenant aucunement compte des capacités financières des exploitants et des objectifs à atteindre. Il trouve aussi que la course effrénée à la privatisation de nombreux secteurs de l’économie nationale dont celui des intrants agricoles, a ouvert la voie à un cartel d’opérateurs et leurs réseaux peu soucieux des intérêts de l’Office du Niger et du Mali. « La main mise sur la faîtière engrais est devenue un enjeu » a affirmé le Dr Oumar Mariko. Pour lui, la lutte pour le contrôle du secteur est d’autant plus féroce qu’il n’existe aucune réglementation en la matière. Il a critiqué le comportement par ce qu’il appelle la politique consciente d’abandon de la gestion de la terre. Ce qui, selon lui ouvre la voie royale au cartel d’opérateurs et leurs réseaux qui par le monopole de la vente d’engrais fragilisent cruellement la capacité des paysans. Le parti SADI est convaincu que cette politique qui a encouragé et continue d’encourager les velléités répressives des dirigeants de l’Office et leurs alliés politiques et autres opérateurs à l’encontre des paysans de plus en plus acquis au programme politique et au projet de société. Ce dernier ne tarit pas de mots pour fustiger tous ceux qui agissent contre les intérêts des paysans à l’Office du Niger. Il promet que dans sa quête de justice, de liberté et de souveraineté qu’il s’élèvera, le temps qu’il faudra contre les criminels et les saboteurs de l’économie malienne. Les conférenciers étaient très montés contre le maire, le juge de paix de Niono, les responsables de la police et de l’Office du Niger pour leur attitude dans l’affaire Youssouf Dembélé. Ce dernier, de son vivant, était très engagé dans la lutte contre la corruption à l’Office du Niger.

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Ibrahima Labass Keïta

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