Ministère de l’environnement et de l’assainissement : Aghatam Ag Alassane face aux défis du changement climatique

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Cet homme du Nord est tout à fait à sa place à la tête du département le plus «écolo» de notre nouveau gouvernement. Après la lutte contre l’ensablement, la pollution et l’envahissement par les jacinthes d’eau du fleuve Niger, entre autres combats, le voici amené aujourd’hui à élargir son espace de travail à l’entièreté de l’espace environnemental des Maliens.

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En un mot, en plus des eaux fluviales, il devra désormais préserver le reliquat de nos forêts et de nos terres arables, amener nos populations à changer de comportement en termes d’utilisation d’énergies non renouvelables et affronter le plus grand défi qui soit, inverser la tendance infernale du changement climatique au Mali et son cortège de dégradation des sols, de l’eau, de l’air, de perturbation des saisons et d’exode de nos forces vives.

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Ingénieur d’agriculture et du génie rural, Aghatam Ag Alhassane est aussi un spécialiste du développement local qui a beaucoup œuvré pour la paix au Mali.

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Courtois et très discret, il était, depuis 2002, le Directeur général de l’Agence de Bassin du fleuve Niger.

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A ce titre, il a inventorié en long et en large les plaies du Djoliba et de ses berges.

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La tâche qui l’attend aujourd’hui est beaucoup plus ardue, car il doit maintenant faire la même chose pour nos sols, nos eaux en général, nos plantes et toutes nos ressources naturelles, afin de proposer et de mettre en œuvre les solutions qui permettront de préserver la santé, l’alimentation, l’habitat et la survie des populations d’un pays dont le Sahara occupe une très importante portion du territoire.

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Nombre de programmes et de projets sont déjà mis en œuvre sous la tutelle du département dirigé par M. Ag Alhassane. Il lui reviendra d’en évaluer les impacts, de réorienter ce qui doit l’être et d’initier ce qui ne l’a pas encore été, en ayant à l’esprit la faiblesse des ressources financières disponibles.

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Sécheresse, désertification, atteintes à la biodiversité, pollution de l’air, de l’eau et du sol, obligation de changements profonds de comportement, tels sont, entre autres, les challenges qu’aura à affronter le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement.

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En d’autres temps, on appela cela «Les travaux d’Hercule».

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Souhaitons donc à Aghatam Ag Alhassane une force de demi-dieu, la patience de Pénélope et la persévérance de Sisyphe. Il en aura bien besoin pour permette aux Maliens de voir se dessiner, non pas un avenir meilleur, tant notre environnement est actuellement menacé, mais un avenir tout court.

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Ramata DIAOURE

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Mme Diallo Madeleine Bah, ministre  de l’élevage et de la pêche

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Des compétences multiformes au service de l’Elevage et de la Pêche

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Jouissant de plus de 30 ans de carrière professionnelle dont plusieurs années passées dans les hautes sphères de l’administration malienne, Mme Diallo Madeleine Ba, 56 ans, la désormais Ministre de l’Elevage et de la pêche est Inspecteur des services économiques de classe exceptionnelle, 3è échelon. Celle dont les compétences intègrent l’élaboration des politiques commerciales, régionales (APE-UEMOA-CEDEAO) et multilatérales est aussi fin connaisseur des procédures de financement de l’UE et divers bailleurs de fonds. Sûrement, ce sont toutes ces compétences que la nouvelle ministre entend mettre au service de son département.

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Nommée le 3 octobre 2007, en charge du portefeuille de l’Elevage et de la pêche, c’est le vendredi 5 octobre à partir de 10 heures que Mme Diallo Madeleine Ba a pris officiellement les rênes de son département.

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Pour la petite histoire, elle été le premier ministre du gouvernement Modibo Sidibé à présider une activité de son département. C’était le samedi 6 octobre à Kossaba, une localité située à 30 km de Koulikoro.

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Née le 16 octobre 1951 à Mopti,  Mme Diallo Madeleine Ba, est Inspecteur des services économiques de classe exceptionnelle, 3è échelon. Elle a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’administration publique malienne avant sa nomination.

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Titulaire d’une maîtrise en sciences économiques de l’Ecole nationale d’administration du Mali (ENA) en 1976, depuis cette date, jusqu’à nos jours la désormais ministre de l’Elevage et de la pêche n’a pas vraiment chômé. De 1976 à 1992, elle longuement servi au ministère des Finances et du commerce.

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Notamment à la Direction nationale des Affaires économiques où elle était chef de la division du commerce extérieur. Toujours au compte de ce ministère, elle a été directrice régionale des Affaires économiques du district de Bamako, chef du service administratif et financier et chef de la section des échanges extérieurs de ce service.

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Depuis 2003, Madeleine Ba est conseiller technique au ministère de l’Industrie et du Commerce, chargé du commerce extérieur. Dont le suivi des négociations des Accords de partenariat économique, des négociations commerciales multilatérales de l’OMC, du projet Trade Mali et la coordination de la mise en œuvre du projet JITAP. Sa riche et longue carrière professionnelle l’a conduite 1999 à 2003 à la Direction nationale du Commerce et de la concurrence également à la Direction générale des douanes entre 1992-1994. Elle a également suivi plusieurs stages professionnels et des séminaires de perfectionnement aux Etats-Unis et en Suisse.

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Ayant à son actif plusieurs consultations dont  «les principes et objectifs des APE» en 2006, «le Mali face aux nouvelles négociations commerciales ACP-UE» en 2003, «l’organisation de la filière mangue au Mali» en 1997.

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En tout, elle aura du pain sur la planche car jusqu’à présent le Mali n’arrive pas à utiliser de façon efficciente ses différentes potentialités dans le domaine de l’élevage et de la pêche.

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L’avenir nous dira plus.

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Kassoum THERA

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Mme Sidibé Aminata Diallo, ministre de l’éducation de base, de l’alphabétisation et des langues nationales

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Relever le défi de l’alphabétisation pour combattre l’illettrisme

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Première femme à briguer la magistrature suprême dans notre pays, Mme Sidibé Aminata Diallo est une combattante. Nommé depuis une semaine à la tête du département de l’Education de base, de l’alphabétisation et des langues nationales, elle a un grand défi à relever

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Mme Sidibé est très active dans la défense de l’Environnement. A  50 ans, elle s’est fait un nom lors de la présidentielle où on l’a vue tenir tête aux hommes. En lui confiant le département de l’Education de base, la dame de fer a le destin de tout un pays entre ses mains. Aujourd’hui, l’alphabétisation reste un défi majeur pour le Président de la République, Amadou Toumani qui va permettre, sans nul doute, de lutter contre l’illettrisme. Parviendra t-elle à combler les attentes sur un chemin semé d’embûches? Le temps nous édifiera.

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Professeur à l’Université de Bamako, elle possède un doctorat en aménagement et urbanisme. Elle fit ses études secondaires et primaires à Bamako avant de décrocher son baccalauréat au lycée Jonh F. Kennedy de Dakar. Elle poursuivra ensuite ses études à Toulouse en France où elle obtiendra son doctorat en 1984.

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Mme Sidibé Aminata Diallo a été, pendant quatre ans, assistante à l’Université du Burundi (de 1986 à 1989). Elle fut également chargée de programme à l’Unesco (division Eau et Assainissement).

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Mme Sidibé Aminata Diallo est, périodiquement, consultante pour le même organisme onusien. Ainsi l’éducation à l’environnement est justement le credo du Rassemblement pour l’éducation à l’environnement et au développement durable (REDD) le parti que préside la nouvelle ministre.

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Ramata TEMBELY

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Tiémoko Sangaré : Un fin débatteur à la tête du département de l”Agriculture

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C”est Tiémoko Sangaré, le Secrétaire général adjoint de l”ADEMA qui hérite du ministère de l”Agriculture. Il est désormais en terrain inconnu. Mais en homme politique averti, nous ne doutons pas de son engagement et de sa compétence pour mieux gérer ce département que son prédécesseur, Seydou Traoré.

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Réputé intelligent, Tiémoko Sangaré est titulaire d”un doctorat Ph.D en sciences techniques, spécialité Géodésie, diplôme obtenu à l”Institut des Ingénieurs de Géodésie, de photo aérienne et de Cartographie de Moscou (1987).

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Auparavant, il avait empoché un DEA en géodésie appliquée dans le même institut. Est – il nécessaire de rappeler que le nouveau ministre Sangaré avait passé par le lycée Askia et l”école fondamentale de Manankoro et celui de Garalo (cercle de Bougouni).

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Ce parchemin en poche, Tiémoko Sangaré rentre au Mali et se met au service de la nation. C”est ainsi qu”il enseignera à l”Ecole Nationale d”Ingénieurs de Bamako de 1987 à 1993.

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Il était chargé des cours de théorie des erreurs, de géodésie spatiale, de cartographie, de topographie générale, de géodésie et de compensation. Il a également dirigé le département d”Etudes et de Recherche de Topographie (Géodésie).

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A la faveur de mars 1991, il est nommé Directeur général adjoint de l”Ecole Nationale d”Ingénieurs (ENI). Maître de Conférences à l”ENI depuis 1993, Tiémoko Sangaré a exercé les fonctions de Conseiller technique au ministère des Domaines de l”Etat et des Affaires foncières, chargé du cadastre et de la conduite du projet "Gestion du Patrimoine Foncier Communal", initié dans le cadre de la Coopération entre le Mali et l”Allemagne.

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Depuis 2006, il est Coordinateur de la Cellule chargée de la confection du cadastre de Bamako et environs.

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Sur le triple plan associatif, syndical et politique, Tiémoko Sangaré est connu pour son dynamisme, son enthousiasme et surtout son engagement.

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 En effet, il a activement milité dans l”association des étudiants et stagiaires maliens en URSS au sein du bureau de la quelle il a occupé plusieurs postes de responsabilité, notamment celui de Secrétaire général en 1984-1985. Membre de la Commission de contrôle du Syndicat National de l”Enseignement Supérieur (SNESUP) le ministre Sangaré est également membre fondateur de l”ADEMA association, du MIRIA et de l”ADEMA – PASJ dont il est actuellement le Secrétaire général adjoint.

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Président du groupe parlementaire de l”ADEMA (1992 – 1997) membre du CIP – UEMOA, Tiémoko Sangaré fut un bon député. Il est friand de débats constructifs et instructifs, emprunts de  courtoisie et du respect de l”autre.

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Dans les assemblées générales de l”ADEMA, tenues après la dernière conférence nationale de janvier 2006, Tiémoko Sangaré était parmi ceux qui ont accepté d’aller au charbon pour expliquer et défendre pourquoi les abeilles n”aligneront pas un candidat à la présidentielle de 2007.

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Au cours des débats politiques sur le petit écran, Tiémoko Sangaré s”est avéré comme un grand débatteur, un homme fin, intelligent et pertinent dans ses propositions.

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Agé de 50 ans, marié et père de trois enfants, le nouveau ministre de l”Agriculture parle et écrit bien le bambara, le français et le russe.

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                           Chahana TAKIOU

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