Opposition républicaine – IBK : rester pour consolider la démocratie ou s’en aller pour son confort personnel

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Entre perdants résolus à s’opposer pour le confort de la démocratie malienne, mécontents attendant encore de voir ce que leur réserve le second mandat et ceux qui ont déjà rangé le régime aux oubliettes pour se river sur 2012, le gouvernement du président ATT ne manque pas de voix discordantes.rn

Après un consensus qui a duré cinq ans, le président ATT doit se résoudre à comprendre qu’il y a désormais au Mali un fort potentiel de critiques, voire d’opposants. Nous ne sommes plus dans la logique où tout le monde se berçait à l’illusion de détenir le pouvoir. Alors même que le vrai détenteur était un homme seul, ATT. C’est de lui que sont parties et c’est à lui que sont revenues toutes les initiatives de gestion de l’Etat.

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Aujourd’hui, bon nombre d’hommes politiques savent ce qu’il leur à faire. Il y a des partis qui ont pris le parti d’attirer l’attention des Maliens sur ce qu’ils appellent leur marginalisation. Comme les Maliens devaient être forcément sensible à cela. Voilà le genre de discours qui en fait ne mène à nulle part. Ce serait d’ailleurs trop demander aux Maliens qu’ils réagissent ou même qu’ils compatissent au mépris dont seraient victimes les paris politique de la part d’un indépendant au pouvoir.

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La réalité est qu’aujourd’hui au Mali, nous avons des perdants mais pas d’opposants. S’opposer, c’est s’imposer en alternative crédible du pouvoir en place. Il ne s’agit donc pas même de critiquer, de se désolidariser encore de pourfendre. Le drame est, qu’à ce jour, il n’y pas a d’opposition structurée au Mali. Or, ce ne sont vraiment pas les hommes de valeur qui manquent en la matière. Ils se recrutent à l’Assemblée nationale et dans les états-majors des partis. Mais, la situation est aujourd’hui telle que le président ATT aura de la peine à choisir. Puisqu’il l’a annoncé : un leader de l’opposition malienne. Lui qui d’ailleurs, on le sait, n’affectionne nullement le discours contraire.

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Par le passé, il s’est employé à ce qu’il n’ait pas d’opposition. En effet, on se souvient avec quelle diligence il avait envoyé à l’extérieur son challenger de 2002. La carrure d’IBK le prédispose à jouer le rôle d’opposant. Mais, il reste à savoir si lui aussi ne va pas préférer aller ailleurs, hors du Mali. Ceux qui le connaissent le voient mal en train de souffrir le martyr d’un simple député même auréolé d’un statut. IBK doit choisir entre rester pour le confort de la démocratie malienne ou s’en aller pour son confort personnel.

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B. T.

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Les antennes

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Marimantia et Ousmane Thiam sacrifiés sur l’autel du Pdes

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Est-il besoin d’insister à dire que la dénomination de ministère du plan et de l’aménagement du territoire et celle du ministère de la promotion des investissements participaient d’une vision d’ATT du développement. Des ministères qui ont mis cinq années à se structurés. Ils avaient eu pignon sur l’administration tellement que leurs détenteurs, très enthousiastes étaient convaincus qu’ils participaient à une œuvre voulue par le président ATT. De l’aménagement du territoire malien, ATT en rêvait. De même qu’il voulait attirer vers le Mali le maximum d’investisseurs. Nous ne savons si ATT a renoncé à ces ambitions légitimes. Mais ce que nous savons au contraire, c’est le sort réservé à ces deux départements. Et dans le nouveau gouvernement pas de trace pour poursuivre l’œuvre entreprise par leurs excellences Marimantia et Ousmane Thiam. Tous les deux, nous semble t-il, ont été sacrifiés sur l’autel du Pdes. De l’avis du président ATT, le Pdes est un programme qui vise «à produire davantage, à distribuer équitablement les fruits de la croissance et à investir dans l’avenir »

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Asfodevh va pour l’entraide mutuelle

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L’Association internationale pour la formation en développement humain (Asfodevh) a organisé la semaine dernière un stage de formation de formateurs au Centre de formation de Sébénicoro.

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Les organisateurs, sous la conduite de la secrétaire générale, Odile Bonté, venue de la France, entendaient ainsi renforcer la capacité des participants venus de la France, du Burkina Faso, du Niger, du Togo, du Bénin, du Congo, du Tchad, de la Guinée et du Mali. C’est pour leur permettre d’accompagner les gens de la base. Réseau de volontaires qui partagent les valeurs, les pratiques nécessaires à la promotion d’un développement humain durable, l’Asfodevh compte plusieurs équipes locales. Il travaille pour l’entraide mutuelle.

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De 1994 à nos jours, le réseau a organisé en Afrique des stages de formation de formateurs qui ont permis à une centaine de responsables associatifs d’œuvrer sur le terrain. C’est dans cette dynamique qu’au Mali, plus précisément à Ségou, en collaboration avec les amis de la France, il a réalisé une école maternelle à Sébougou, des ateliers de menuiserie, de couture, un périmètre maraîcher sans oublier les multiples sessions de formation en couture et du jardinage.

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Aux bonx soins des malades mentaux

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A l’instar de la Communauté internationale, le Mali a célébré le 10 octobre 2007 la Journée internationale de la santé mentale. A cet effet, le professeur Baba Koumaré, spécialiste en psychiatrie et coordinateur du Programme national de santé mentale, appuyé par le représentant de l’Oms au Mali, Lamine Cissé Sarr, a animé une conférence de presse au siège de l’Oms. C’était avec l’Association pour la défense et la promotion des malades mentaux (Adpmm) représentée par sa présidente Bagayoko Binta Siby, son secrétaire général Ibrahim Traoré et deux malades mentaux.

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Puisque le thème retenu cette année porte sur «La santé mentale dans un monde en mutation ; impact de la culture et de la diversité», le Pr Koumaré en a profité pour énumérer des causes de maladie mentale dont le stress, la dépendance à la drogue et autres facteurs liés à la vie elle-même. Il a cependant ajouté que la déficience mentale n’est pas héréditaire. Nul n’est d’ailleurs à l’abri.

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«La santé mentale est un élément essentiel et indissociable de la santé. Elle ne se réduit pas à l’absence de pathologie ou troubles mentaux. Elle constitue un état positif de bien-être mental. C’est pourquoi, on peut la définir comme une situation d’équilibre de la personnalité envisagée sur les plans biologique et psychologique», explique le conférencier. Pour lui, le malade mental porte un message qui touche aussi sa famille, sa communauté entière. Dans cet ordre d’idée, le Pr Koumaré estime qu’on devrait œuvrer pour son intégration afin d’éviter toute exclusion. Du simple fait que c’est l’affaire de tous.

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Le représentant de l’Oms a profité, lui aussi, de cette journée pour remettre à la présidente de l’Adpmm un important lot de matériel d’une valeur de plusieurs millions de nos francs.

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