Révélations Post-Électorales : Comment le FDR avait programmé l’échec d’ATT

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Après le scrutin du 29 avril, les langues commencent à se délier dans les milieux proches de l’opposition pour dénoncer l’existence d’un plan qui avait pour but “d’achever électoralement” le président sortant. D’après ces révélations, le FDR aurait mis en exécution un plan de fraude lors de la présidentielle passée. Un plan pas comme les autres qui aurait pu porter fruit aux candidats FDR s’il avait bien marché. Mais au regard des scores, on est fondé de croire que le châtelain de Sébéninkoro et sbires ont échoué dans l’exécution de ce plan d’une autre époque. Etonnant de la part du quatuor perdant qui criait à la fraude bien avant le scrutin du 29 avril, lequel aura été jalonné aussi de fraude massive du point de vue de ces politiciens pressés d’arriver aux affaires. Quel est donc ce fameux plan de fraude du FDR ?

Le Front pour la Démocratie et la République parle de tout sauf la tentative de déroute électorale qu’il avait mis en branle lors du scrutin présidentiel dernier. Le fameux plan consistait à induire en erreur les électeurs ruraux dans les circonscriptions où le candidat ATT était le plus fort. Des mercenaires du FDR auraient sillonné ces circonscriptions à l’intérieur du pays pour essayer de convaincre des électeurs, essentiellement illettrés, en les faisant croire que “pour affirmer leur choix à ATT, ils pourront marquer sous la photo de celui-ci deux fois avec l’encre indélébile et une fois devant celle d’un quelconque candidat.” Ils se seraient donc fait passer pour des partisans du président sortant pour mettre en pratique ce plan macabre.

L’objectif recherché était de parvenir à annuler autant de bulletins de vote que possibles dans les bastions électoraux acquis à ATT. Car, la finalité était de mettre ce dernier en difficulté au 1er tour du scrutin “afin de l’achever” au second tour. Puisque le FDR avait juré de réaliser l’alternance en utilisant tous les moyens

Dans tous les cas, après le scrutin, les langues commencent à se délier vraisemblablement par rapport à cette manipulation électorale qui serait du fait du FDR dans les circonscriptions concernées : Doit-on comprendre par là pourquoi les candidats FDR nourrissaient une confiance inouïe sur leur capacité à réaliser l’alternance, eux qui avaient dit à qui voulait l’entendre qu’ils battront ATT sans problème? Ne seraient-ils pas finalement des voleurs qui crient au voleur ?
L’échec de ce plan peut-il expliquer leur comportement post-électoral qui ne sied point avec les principes républicains ?

On ne pouvait ne pas se poser ces questions si IBK et sa bande n’avaient pas eu le courage politique de reconnaître leur défaite, même s’ils n’ont pas félicité le président de la République, Amadou Toumani Touré, pour sa brillante réélection. Ils se contentent de dire qu’ils ne l’insulteront pas, parce qu’il est le président de la République.

En tout état de cause, en criant trop tôt à la fraude avant même le début de l’opération de vote, on s’aperçoit que les frontistes, en position de fraudeurs criaient à la fraude. Une stratégie qui permet d’attirer l’attention de l’opinion sur l’adversaire pour que leur plan ne soit pas découvert. C’est pourquoi, dans le but de chauffer à blanc l’opinion,le FDR avait envoyé une correspondance, entre autres, à toutes les institutions de la République, aux syndicats, aux associations et organisations de défense des droits de l’homme, aux religieux, à la presse pour dénoncer ce qu’il appelle l’utilisation des moyens de l’Etat , l’ORTM pour la campagne d’ATT, la non-neutralité des préfets, sous-préfets, gouverneurs et militaires…

Pis, à quelques jours du scrutin, les frontistes avaient voulu faire de l’agitation en expliquant qu’on a commencé à voter dans le village du ministre de l’administration territoriale, le général Kafougouna Koné afin de jeter le discrédit sur lui et livrer le pouvoir à la vindicte populaire, car ils auraient su pousser l’opinion à dire non au scrutin. Comme si cela ne suffisait pas,ils ont laissé courir le bruit comme quoi des bulletins de vote seraient entrain de circuler sur le terrain et dans le camp présidentiel avant même le jour du vote. Tout cela pour montrer jusqu’à quel point, convaincus qu’ ils partaient perdants au combat, ils ne voulaient pas que ce combat ait eu lieu. Puisque leur première stratégie était le boycott du scrutin comme en 1997. Malheureusement, ce plan a été faussé.

Quoi qu’il en soit, après leur échec dans les urnes, IBK et camarades déposeront une pluie de requêtes auprès de la Cour constitutionnelle demandant l’annulation du vote pour la violation de la loi électorale n° 06-044 du 04 septembre 2006 en ses dispositions expresses et sur la fraude électorale généralisée sur toute l’étendue du territoire national .Mais tous les griefs ont été jugés non-fondés par la Cour Constitutionnelle, car, ils ne s’appuyaient sur rien de palpable pouvant entacher la régularité des votes. Autrement dit, ces griefs relèvent plus de la fantaisie que de la réalité.

Alors, si les frontistes ont crié à la fraude, c’est parce qu’ils savent qu’elle existe en matière d’élection. Ne voudraient-ils pas alors prendre les devants en faisant avec toute cette agitation pour rien?

Adama S DIALLO

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