Soumeylou Boubèye Maïga à ses militants : ‘’S’ils volent notre vote, ils ne pourront pas en profiter… ‘’

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‘’Notre vote est comme un tam-tam, s’ils le vole, ils ne pourront pas le battre…’’ a déclaré le candidat de Convergence 2007. C’était devant des milliers de militants qui ont pris d’assaut le pavillon des sports du Stade Modibo Kéïta, lundi dernier. rn

Lors de ce meeting, Soumeylou Boubèye Maïga s’est montré plus que jamais déterminé et confiant quant à l’issue du 1er tour de la présidentielle. Pour lui, il est clair que les 70% des Maliens privés du minimum vital vont lui accorder leur suffrage.

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‘’J’ai parcouru le Mali et, dans nombre de localités, les populations n’ont ni eau ni centre de santé. Là où il y’a un centre de santé, le personnel manque de façon criarde…’’

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Il a demandé de nouveau à ses supporters de retirer leurs cartes d’électeur et de voter pour barrer la route aux spécialistes de fraudes.

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Paralysie

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La campagne est bouclée, dans quelques poignées d’heures, à  seulement 48 petites heures du jour J. Toujours est-il que depuis le tout début il y a plus de deux semaines, rien inédit. La ville ne bouge pas, tout est moche. Les activités marchent au ralenti, tous attendent la fin des élections pour entreprendre quoi que ce soit. C’est en tout cas l’argument qu’on vous jette à la figure dans les locaux de l’administration pour se soustraire d’une ‘’corvée’’. Le pays est ‘’sur répondeur comme dirait l’autre’’. 

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L’argent est plus que jamais devenu  comme la queue du diable, on ne le voit plus du tout.

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Le gouvernement aussi?

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Selon une opinion couramment répandue, les ministres de Pinochet ont abandonné leurs charges pour battre campagne. A les voir dans la valise présidentielle, à l’étranger où à l’intérieur du pays,  on croirait que certains font partie du staff de campagne d’Amadou Toumani Touré. Même le colonel Sadio Gassama fait partie des ministres qui battent campagne. Pas étonnant que dans plusieurs départements, la morosité le dispute à l’impression de vide et de surplace. Pendant ce temps, certains dossiers, objets de mépris souverain,  n’attendent que la signature et le sceau du ministre.

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Alhassane H.Maïga

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