‘’Environnement et flux migratoires’’ : Le cri de coeur de Nancoman Kéïta

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A travers son livre ‘’Environnement et flux migratoires’’ dont la dédicace a eu lieu samedi dernier au Centre Djoliba,  l’ancien ministre de l’Environnement et de l’assainissement, Nancoman Kéïta, lance un véritable cri de cœur à l’endroit des cadres maliens.rn

Dans le cadre de la promotion de son livre ‘’Environnement et flux migratoires’’, l’ancien ministre de l’Environnement et de l’assainissement a organisé une conférence-débats, samedi 30 juin dernier au Centre Djoliba. Nancoman Kéïta a voulu partager avec le public  son expérience personnelle et professionnelle sur une question sensible qu’il a eu à gérer pendant quelques années au sein du gouvernement. 

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Selon Nancoman Kéïta, chaque mot de son livre soulève une question. Dans son exposé, le conférencier dira qu’il existe une relation de cause à effet entre environnement et migration. Aussi, reconnaît-il, la migration est une pratique culturelle de toutes les sociétés.

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L’ancien ministre reste persuadé qu’il y a un défaut de gouvernance générale des ressources naturelles qui constituent pourtant un bien collectif. Il est difficile d’évoquer l’échec des politiques sans parler des institutions de Bretton Woods, a déclaré M. Kéïta. A ce niveau, il a souligné le manque de clairvoyance des politiques du sud sur le choix de certaines questions. S’insurgeant contre la dégradation de l’environnement dans les grandes villes, Nancoman Kéïta dira que celles-ci sont des fours crématoires. On ne peut plus vivre dans les villes, a-t-il affirmé. ‘’Avec plus de 400 accords et conventions internationales, le problème de l’environnement n’est pas résolu’’, regrette-t-il.

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La gouvernance écologique est une préoccupation qui ne doit pas être laissée aux seuls décideurs. Il devient urgent de bâtir un partenariat de qualité entre tous les acteurs (collectivités, Ong, société civile, Etat, opérateurs, partenaires techniques et financiers). Pour M. Kéïta, la décentralisation est une opportunité idéale qui, à travers les conventions locales, pourrait permettre l’instauration d’une bonne gouvernance environnementale.

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En clair, dans ce fascicule de 24 pages, l’ancien ministre interpelle les cadres maliens et africains face à  leurs responsabilités dans la gestion des problèmes environnementaux plus que jamais à l’ordre du jour.

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Chiaka Doumbia

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