Zoom sur l’Association des ressortissants de la Boucle du Niger en France :rn«Travaillons pour les maliens et non pour des strapontins», dixit Arboncana Maïga

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C’est ce qui ressort des déclarations de son président, l’enseignant à la retraite, M. Arboncana Maïga. L’ARBNF se veut une association Républicaine au service des citoyens maliens de l’extérieur comme de l’intérieur. Surtouts les déshérités ou ceux qui sont en situations difficiles en France.

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Crée en 1985 suite au constat que les ressortissants de la Boucle du Niger, c”est-à-dire de Niafunké à Labbézanga, étaient nombreux et n’avaient pas d’interlocuteurs qui puissent prendre en compte leur desiderata (demande de papiers, constitution de projets, d’emplois), l’ARBNF au départ s’était fixé comme objectif de venir en aide aux fils de cette partie du pays résidant en France tout comme, investir dans leurs localités des projets de développement. C”est-à-dire dans les région,s du nord Mali durement éprouvées. De nos jours, l’association s’est élargie au reste de la communauté malienne vivant en France.

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Pour Arboncana Maïga, président de l’ARBNF, leur bilan s’articule autour de deux axes fondamentaux : en Franc et au Mali.

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EN France, l’ARBNF à en croire son président, intervient au près des communautés maliennes, d’origines maliennes et même africaines afin qu’elles s’incèrent dans la société française tout comme, défendre leurs droits. « Nos actions s’articulent en des rencontres avec les autorités françaises (maires comme c’est le cas de la Courneuve) afin de mettre en place des postes adultes qui constitueraient des relais pour le personnes allant à la retraite. Ce travail est confié à madame Kane Mariam Thiam. Aussi, nous accompagnons des personnes âgées afin qu’elles puissent obtenir leurs papiers de la retraite. Aussi, nous intervenons pour des compatriotes et d’africains travaillant dans le secteur de la téléphonie mobile qui ont souvent de sérieux problèmes ». A en croire Arboncana Maïga, son association entretient de bonnes relations avec le HCME/France dirigé par le sage Diadié Soumaré. « Avec le HCME/France, nous nous complétons, car s’occuper des problèmes de nos compatriotes et des autres africains comme c’est le cas souvent, est très difficile. Mieux, l’ARBNF s’est toujours impliquée pour que els deux tendances qui s’affrontent au sein du HCME, se retrouvent et travaillent ensemble. Avec l’ambassade et le Consulat, tout se passe bien ». Quant à la jeunesse, Arboncana regrette le manque de mobilisation qui la caractérise à travers le CNJM. « Chaque fois qu’il y a division, il y a problème. Il faut toujours essayer de rapprocher les positions et s’entendre sur l’essetiel. C’est ce que nous allons continuer de faire avec le CNJM car, si la jeunesse se divise, nous sommes mal partis. Nous à l’ARBNF, travaillons pour les maliens et non pour des strapontins ».Cependant le président de l’ARBNF se réjouit de leur bonne collaboration avec 30 jeunes dynamiques dans une commune de la Courneuve où il y a plusieurs nationalités d’origines différentes. « Nous travaillons selon les règles de la loi 1901 régissant les associations en France. Nous sommes pour se faire, apolitiques et ouverts aux cadres des différentes communautés dans le cadre de l’intégration. Mieux, nous suivons le migrant jusqu’au Mali en l’aidant à trouver ses papiers de la retraite, de l’INPS. Qu’il s’agisse de la pension, de la scolarisation des enfants, la sécurité sociale », explique Arboncana Maïga.

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Bokari Dicko, envoyé spécial à Paris

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