Mali: Manifestation en faveur des militaires et contre les pressions étrangères

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Des milliers de Maliens ont manifesté mercredi 22 septembre à Bamako pour apporter leur soutien au gouvernement de transition dominé par les militaires face aux pressions internationales, rejetant l’«ingérence extérieure», selon des correspondants de l’AFP.

Les autorités de transition et leur président, le colonel Assimi Goïta sont soumis à des pressions, en particulier de la France et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays), pour organiser des élections en février et renoncer à une éventuelle coopération avec le groupe de sécurité privée russe Wagner.

«Une crise multidimensionnelle profonde»
Dans un discours prononcé mardi soir à la veille du 61e anniversaire de l’indépendance, le colonel Goïta a appelé les partenaires du pays à «une meilleure lecture de la situation du Mali, marquée par une crise multidimensionnelle profonde».

Beaucoup de participants au rassemblement mercredi, à l’appel du mouvement Yerewolo, brandissaient des drapeaux maliens, ainsi que quelques drapeaux russes. D’autres portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «Vive Assimi, vive la transition, vive le gouvernement».

«La France et la communauté internationale ont fait neuf ans sans résultat, sans sécurité, sans protection des personnes et des biens», a affirmé Siriki Kouyaté, porte-parole de Yerewolo, en référence au lancement de l’opération militaire française contre les jihadistes dans le nord du Mali en janvier 2013. «Cela ne peut pas continuer», a-t-il ajouté, estimant que depuis l’insécurité s’était étendue à tout le pays.

«Nous sommes contre toute ingérence extérieure», a déclaré Adama Tangara, responsable d’un mouvement de soutien au chérif de Nioro (nord-ouest) Bouyé Haïdara, un influent chef religieux musulman, qui s’est prononcé pour une transition de plusieurs années au lieu des 18 mois prévus pour rendre le pouvoir à des civils élus.

«Nous ne devons pas désespérer»
La présidente du Groupe des patriotes du Mali (GPM), Keïta Fatoumata Kouyaté, a pour sa part assuré qu’une pétition lancée par son mouvement en 2016 «pour demander à la Russie d’intervenir au Mali» avait recueilli près de 8 millions de signatures, sur 19 millions d’habitants.

«Aujourd’hui, le Mali traverse des moments difficiles, mais nous ne devons pas désespérer de notre nation, de notre État», a déclaré mercredi le colonel Goïta dans une interview pour la fête nationale.

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Les Maliens veulent abandonne leur pays pour amener les Mercenaires Russie qui ne songent que a leurs intérêts matériels, juste pour protège les colonel et choquel , nous les maliens d’a bas on va pas les soutenir , Abas la La Russie, Abas la justice des vainqueur, VIVE le NiGER et la CEDEAO

  2. Mes compatriotes , au lieu de rester à crier dans les rues de Bamako, allez y au front pour combattre les ennemis du mal, Deby est mort au front , ici nous nos colonels se battent pour faire des forages et après les rebelles vont venir les détruire, poser la première pierre d’un hôpital militaire ou une école de guerre sont des actes civils , un militaire c’est la guerre, rien que la guerre, chacun a son travail personne ne doit empiéter sur les charges de l’autre, notre pays va mal très mal , pas de travail, voler , parler, tromper, s’amuser voilà notre sport favori

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