SACREMENT DU MARIAGE : L’Eglise face à l’abandon de femme

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La Bible s’ouvre sur la création de l’homme et de la femme à l’image et à la ressemblance de Dieu et s’achève sur la vision des « noces de l’agneau » (Apocalypse 17-7,9).

D’un bout à l’autre, la Bible parle du mariage et de son « mystère », de son institution et du sens que Dieu lui a donné ; de son origine et de sa fin ; de ses réalisations diverses tout au long de l’histoire du salut, de ses difficultés issues du péché et de son renouvellement dans le Seigneur.

L’alliance matrimoniale par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une communauté de vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants, a été élevée par le Christ à la dignité de sacrément.

Le catholicisme appelle « sacrement », un acte rituel ayant pour but la sanctification de celui qui en est l’objet. Il y a ainsi 7 sacrements : le baptême, la confirmation, l’eucharistie, la pénitence, l’extrême-onction, l’ordre et le mariage.

Cependant, l’Eglise reconnaît qu’il existe « des situations où la cohabitation matrimoniale devient pratiquement impossible pour des raisons diverses ». Ce cas est plus géré par le droit canon, qui stipule qu’en de tels cas, l’Eglise admet la séparation physique des deux époux et la fin de la cohabitation. Les époux ne cessent pas pour autant d’être mari et femme devant Dieu. Ils ne sont pas libres de contacter une nouvelle union. En cette situation difficile, la meilleure solution serait la réconciliation.

Les autres croyants sont appelés à les aider à « vivre chrétiennement » leur situation dans la fidélité au lien de leur mariage qui reste indissoluble. En la matière, la Bible est claire : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet l’adultère » (Mc10, 11-12).

Alexis Kalambry

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