Transition politique au Mali : Le CNT, un organe mort-né ?

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Il a fallu quelques heures seulement après la publication de la clé de répartition pour que plusieurs partis et regroupements politiques, mécontents, affirment qu’ils ne prendront pas part au Conseil national de la Transition (CNT) à l’état actuel. 

 

Après plusieurs semaines d’attente, le président de la Transition, Bah N’Daw, a fini par publier la clé de répartition  des membres du Conseil national de la Transition (CNT). Le quota mis à la disposition des groupements politiques ne semble pas enchanter plusieurs d’entre eux.

Après la publication, des regroupements politiques (majorité et opposition), du M5-RFP ont dénoncé la clé de répartition. Ils estiment que les militaires ont été ‘gourmands’ en s’octroyant 22 représentants pendant que les autres regroupements se contentent de 4 à 8  représentants. Une telle répartition des sièges est inacceptable pour ces formations politiques. C’est pourquoi, ont-ils décidé de ne pas prendre part au CNT. Autrement dit, ils n’enverront aucun représentant au CNT.

Jeudi 12 novembre 2020, plusieurs partis politiques et regroupements politiques dont l’Alliance Ensemble pour le Mali (EPM), la Cofop, l’ARP,  l’Alliance Jigiya Kura, le parti PSP (membre du FSD-SAP), le PRVM Fasoko, l’ADP-Maliba, le parti Yelema, les partis non alignés, se sont réunis autour du sujet. Au cours de cette rencontre, ils ont analysé  les conditions de participation de la classe politique au Conseil national de la Transition (CNT) et ont décidé de ne pas y participer. Ils ont formulé plusieurs griefs parmi lesquels l’accaparement de tout le pouvoir par les militaires et le choix donné à un militaire de choisir les membres du CNT. Ce boycott d’une bonne partie de la classe politique ne risquerait-il pas de gripper la Transition.

Mamadou Sidibé

 

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