En visite sur le chantier du Stade du 26 mars, le ministre Moussa Ag Attaher met en garde : «Nous ne donnerons le plaisir à personne de saboter cet investissement…»

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C’est sous une forte pluie que le Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction Civique et de la Construction Citoyenne, M. Mossa Ag Attaher a visité le stade du 26 mars, ce vendredi 16 juillet 2021.
Cette visite de chantier a permis au Ministre de voir l’état d’avancement des travaux entrepris au niveau du stade du 26 mars depuis quelques mois.
À l’issue de la visite, le Ministre Ag Attaher a accordé une interview aux journalistes venus pour l’occasion.

𝐐𝐮𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐞𝐭𝐞𝐧𝐞𝐳 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞 ?
Je retiens un stade qui est en train de changer de visage, un stade qui est progressivement en train d’aller vers notre objectif visé. L’objectif, c’est de donner l’envie aux joueurs, l’envie aux amoureux du football de venir jouer et de venir produire des résultats. Entre notre dernière visite et celle d’aujourd’hui vous aurez remarqué des changements radicaux, le premier tableau d’affichage a été installé et les chaises sont en cours d’installation. Nous allons mettre 60.000 chaises neuves sur ce stade, nous allons également mettre en place des chaises VIP sur toute la loge officielle.
Nous avons également un nouvel ascenseur de dernière génération avec une capacité de 13 places. Vous aurez vu aussi le travail de réfection de toutes les toilettes. Et les couleurs sont en train de change dans ce stade, donc je note que le travail que nous avons entrepris est en train d’aller progressivement avec satisfaction vers les objectifs fixés.

𝐒𝐚𝐠𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐝é𝐥𝐚𝐢 𝐞𝐬𝐭 c𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 ê𝐭𝐞𝐬 𝐫𝐚𝐬𝐬𝐮𝐫é 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐜𝐢𝐞𝐧𝐬 ?
La question du délai est une question qui nous concerne tous. Elle concerne l’entreprise, elle concerne le département, elle concerne le directeur du stade et toutes le parties prenantes. Nous sommes en train de tout mettre en oeuvre pour que le délai soit respecté, nous sommes en train de faire la pression maximum sur tout le monde pour que dans un délai de trois mois, l’essentiel soit fait, mais nous serons régulièrement sur place, les visites vont continuer, elles se feront en fonction de l’évolution des travaux. Donc nous sommes très optimistes pour que dans le délai imparti, nous ayons enfin notre stade qui répond aux critères que nous avons nous mêmes fixés, qui donne envie, d’aimer le football et qui donne envie au footballeur de jouer au football.
L’image que nous voulons donner à ce stade, c’est l’image de la rénovation, du changement et de l’espoir, comme veut le Président de la Transition, Chef de l’Etat, son Excellence Colonel Assimi Goïta.
Ce stade n’est pas qu’un stade, ce stade représente l’image de notre football au niveau international.

𝗤𝘂𝗲𝘀𝘁𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿é𝗰𝗼𝗻𝗶𝘀𝗲𝘇 𝗮𝘂 𝗻𝗶𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗱é𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘃𝗶 𝗽𝗲𝗿𝗺𝗮𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗳𝗿𝗮𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 ?
Je l’ai notifié, on peut faire des travaux, on peut réhabiliter, on peut rénover, on peut donner un nouveau visage au stade, mais la question cruciale, c’est l’entretien et le suivi, ce stade a surtout souffert de cela. Quels que seront les grands travaux que nous ferons dans ce stade, si ceux qui sont en charge de l’entretien, du suivi et de la gestion de la gouvernance du lieu ne font pas bien leur travail, c’est la dégradation assurée. Dors et déjà, je peux assurer les amoureux du football que nous avons pris des nouvelles dispositions. Nous avons nommé un responsable qui est en charge du suivi, du contrôle et de la coordination de la gestion de tous les stades en république du Mali. Il sera régulier sur le lieu en collaboration étroite avec les directeurs des stades et un rapport nous sera délivré de manière mensuelle pour le suivi.
Nous ne donnerons le plaisir à personne de saboter cet investissement lourd, cet engagement fort et cette volonté des plus hautes autorités.

𝗘𝗻 𝘃𝗲𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗶𝗰𝗶, 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗼𝗻𝘀 𝘃𝘂 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗮𝗺𝗶𝗼𝗻𝘀𝗰𝗶𝘁𝗲𝗿𝗻𝗲𝘀 𝗴𝗮𝗿é𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗮𝗹𝗲𝗻𝘁𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝘂 𝘀𝘁𝗮𝗱𝗲 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗻𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗻𝗼𝗿𝗺𝗲𝘀 ?

Nous allons attaquer bientôt ces aspects liés à l’occupation anarchique des servitudes de nos stades, ça ne peut pas continuer. Ceux qui font de commerce de carburant à travers des citernes qui ont suffisamment de moyen pour avoir beaucoup de citernes au bord de nos stades doivent avoir les moyens de construire des dépôts et de

Je leur lance un appel, dès qu’on aura fini avec ces travaux, le déguerpissement de tous les engins et toutes les occupations illicites et illégales sur les servitudes de nos stades sera engagé de la belle manière avec l’implication des forces de l’ordre.
Nous avons besoin de la presse écrite, audiovisuel et radio pour transmettre à l’opinion nationale le visage de ce stade, l’ambition que nous avons pour cela mais pour nous aider à sensibiliser les citoyens pour la préservation des biens de l’État. C’est une responsabilité partagée; nous ne pouvons pas nous seuls le faire, il faut que toute la population soit avec nous pour protéger ce que nous avons de beau et ce que nous avons de meilleur à présenter aux autres.

𝗘𝘁 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝘃𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝘀𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝘂𝗶𝗲, 𝗲𝘀𝘁𝗰𝗲 𝘂𝗻 𝗺𝗲𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲 ?
Le Mali Kura, dont les gens parlent, ne se fera pas avec des chansons ni avec des contes; il se fera avec le travail. Et le travail n’a pas d’heure, il n’a pas de météo, il n’a pas de temps. Si la pluie nous trouve en train de travailler, nous n’arrêtons pas de travailler parce qu’il pleut. Qu’il pleuve ou qu’il vente nous nous sommes engagés et nous assumons nos responsabilités. Nous avons fait cette grande partie de notre visite sous la pluie, au lieu de le prendre comme un obstacle, moi je pense que c’est un très bon signe et ça veut dire que ce stade sera arrosé définitivement à la fin par une belle pluie de nettoyage et nous donnera l’image qu’on attend.

J’encourage les uns et les autres à persévérer, seul le travail va donner le résultat que nous cherchons.

𝑪.𝑪𝑶𝑴/𝑴𝑱𝑺

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