Fédération Malienne de Hippisme : Quand l’égoïsme, la méchanceté, la trahison et la corruption font la loi

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Actuellement la fédération malienne de Hippisme traverse une période de turbulence. La goutte d’eau qui a fait déborder la vase est  la non clarification de la gestion des fonds attribués à la FMH pour les festivités du Cinquantenaire et le traitement souvent dégradant envers les propriétaires de chevaux.

 Depuis, les responsables de la fédération et les  propriétaires de chevaux  se regardent en chiens de faïence et ne parlent plus le même langage.

La fédération malienne est minée aujourd’hui  par des nombreux problèmes qui entravent sérieusement son fonctionnement. Ces problèmes ont pour noms l’égoïsme, la méchanceté, la trahison, la gestion familiale et la non transparence dans cette gestion.

Selon nos enquêtes, l’un des problèmes majeurs de la FMH  a été la dégradation des relations entre Mamadou N’Diaye dit Madoufing, propriétaire de la plus grande écurie de Bamako et les responsables de la dite fédération. En effet, selon les informations reçues, ce dernier  aurait s’intéressé  aux affaires de la FMH, grâce au président Mamadou Baba Sylla.  Par amour pour les courses de chevaux  il va acheter beaucoup de chevaux et selon les sources sûres, pendant ces quatre dernières années, il aurait remporté beaucoup de prix.  Etant le propriétaire de la plus grande écurie de Bamako (20 chevaux), les responsables  de la FMH  vont le prier pour qu’il soit membre du  bureau ; mais il va décliner l’offre car son seul plaisir est de voir les chevaux courir.  Malgré tout, à son absence, ils l’ont intégré dans le bureau comme le représentant des propriétaires des chevaux.

A la veille du Grand prix du Cinquantenaire, les responsables de la fédération  vont appeler les propriétaires de chevaux pour leur faire savoir que pour être qualifié à ce grand prix, les chevaux doivent faire des compétitions éliminatoires, sauf le cheval du Président de la FMH, qui est qualifié d’office. Ce qui n’a pas été de l’avis des autres propriétaires qui vont protesté en adressant une lettre au Président  la FMH, Mr Mamadou Baba Sylla.  Ce dernier, au lieu de chercher à résoudre ce problème va en vouloir à Madoufing en l’accusant d’être l’instigateur de cette révolte. Toutes choses qui ont été l’étincelle qui déclencha les hostilités entre deux frères et amis d’antan. Pour retourner ces mêmes propriétaires contre Madoufing, les responsables de la FMH vont pratiquer la politique « de diviser pour régner ». Et dès lors ils ne l’appellent plus pour assister aux  réunions. Ainsi, à son insu, ils vont appeler les autres propriétaires pour leur annoncer une autre version de ce qu’ils avaient dit. Malgré tout, lors du Grand prix, l’écurie de Madoufing était bien représentée avec 10 chevaux, 6 chevaux de Bamako et 4 de l’intérieur.

Entre temps, il y eut le Grand Prix du Chérif Mohamedou Ould Cheickna Hamahoulah, organisé le 16 mai 2010 à Nioro du Sahel. Alors, ils vont contacter les Jockeys de Madoufing pour que 3 de ses chevaux puissent participer à cette course. Et dès l’arrivée des chevaux à Nioro, l’un des chevaux va forger  l’admiration du Chérif Mohamedou Hamahoulah. Et bien qu’il n’ait pas été invité par la FMH, par amour pour les chevaux, Madoufing a tenu à être témoin oculaire de cette course. Après la course, il va offrir le dit cheval au Chérif ; toutes choses qui vont faire monter les tensions des membres de la FMH. Et depuis, il est devenu l’ennemi à abattre. Lors du Grand Prix du Cinquantenaire, les responsables de la FMH vont tout mettre en œuvre pour empêcher les chevaux de Madoufing de remporter ce prix. Pour ce faire, ils vont donner l’ordre à  un jeune jockey de tout faire pour provoquer ceux de Madoufing da         ns le but de faire disqualifier ses chevaux.  Le jeune Jockey s’exécuta et tira même l’un des jockeys de Madoufing par la chemise pour le faire tomber à terre. Conscient de la haine que le président de la FMH nourrissait envers lui,   Madoufing a finalement décidé, dans la plus grande sagesse, de prendre ses distances vis-à-vis de la FMH, en distribuant gratuitement ses 20 chevaux.

Un autre problème et non moins important est la non transparence dans la gestion des fonds alloués à la FMH pour le Cinquantenaire. Selon les informations recueillies, la gestion des ressources de la FMH est une gestion purement familiale entre  le président Mamadou Baba Sylla et son frère Ousmane Sylla. En outre, selon les propriétaires de chevaux, la FMH ne leur a rien dit en ce qui concerne les différentes sommes reçues des autorités pour l’organisation des festivités du cinquantenaire. Mieux, à l’insu du Trésorier, ils vont ouvrir deux comptes à la BRS ayant respectivement pour numéro : 000127.03.01.64 et 002161030180. Comme si cela ne suffisait pas, au lieu du trésorier, c’est le Commissaire Général de la FMH, Ousmane Sylla, jeune frère du Président de la FMH, qui effectuait tous les retraits.

Pire, la somme 2.000.000 F CfA  qui avait été finalement proposée aux chevaux gagnants , a été ramenée respectivement à 1.000.000 F Cfa                        pour le 1er ; 750.000F pour le 2ème ; 500.000f pour le 3ème ; 300.000f pour le 4ème et 200.000F pour le 5ème ; soit un total de 2.750.000F CFA. Pour se justifier, ils feront savoir que la fédération n’a pas eu beaucoup d’argent. Or, selon  le rapport moral et financier de l’exercice 2009-2010, présenté par le Commissaire, il ressort que la FMH a reçu 75.000.000F CFA de l’Etat, 50.000.000Fcfa et le concours des sponsors traditionnels dont le montant n’a pas été révélé. Mieux, le bilan fait ressortir un excédent de plus de 34 millions de Francs CFA.

 Le collectif des propriétaires veut que les responsables de la FMH fassent la justification des sommes dépensées.

Affaire à suivre…

 

Moussa Diarra

 

Toumani Coulibaly

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