DEF : 229250 candidats à la quête du précieux sésame

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Après les examens du Brevet de Technicien 1 et 2, la semaine dernière, les candidats à la conquête du Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF) entrent dans la danse, ce lundi 16 août 2021 sur toute l’étendue du territoire national et les pays limitrophes, comme la Mauritanie, où il y a des réfugiés maliens.

Cette année, selon le Directeur national des examens et de concours (DNEC) du Ministère de l’éducation nationale, Mohamed Maïga, les candidats sont au nombre de 229250. Ils composeront dans 1705 centres d’examens qui font au total 10330 salles de classes. Selon le DNEC, Mohamed Maïga, la particularité de l’organisation du DEF de cette année est que les candidats seront regroupés dans les centres bien clôturés pour permettre aux agents de sécurité de sécuriser facilement et les élèves et le bon déroulement des examens. De l’avis du DNEC, Mohamed Maïga, dans beaucoup d’endroits, le nombre d’agents de sécurité a été augmenté. Il a été demandé, ajoute le directeur Maïga, à travers une lettre circulaire du Ministre de l’éducation nationale, aux Comités de Gestion Scolaire (CGS) et aux Maires de prendre toutes leurs responsabilités pour faciliter la bonne organisation, sécurisation des examens dans leurs localités respectives. En plus des postulants maliens, le DNEC, Mohamed Maïga, a fait savoir que 106 candidats, dans les pays limitrophes comme la Mauritanie, où ils sont réfugiés, examinent avec leurs camarades du Mali. Le DNEC Maïga a fait savoir qu’ils sont inscrits dans les écoles qui ont la même langue d’enseignement que le Mali (le français).

Hadama B. Fofana

 

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1 commentaire

  1. IL FAUT EN EFFET METTRE LE PAQUET SUR L EDUCATION – MERCI CHOGUEL D AVOIR COMPRIS CAR LES CONSEQUENCES DE NON EDUCATION SONT DESASTREUSES POUR UN PAYS

    LA PREUVE

    L’OTAN accélère la formation de l’armée afghane
    L’illettrisme des recrues et les déséquilibres ethniques dans l’armée sont les principaux obstacles rencontrés.

    Par Frédéric Bobin(Tunis, correspondant) et Frédéric Bobin
    Publié le 18 juillet 2011 à 14h33 – Mis à jour le 18 juillet 2011 à 14h34
    Temps deLecture 4 min.
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    Les soldats, de fraîches recrues, ont l’air gauches, flottent dans leur tenue camouflée, peinent à soutenir l’attention mais veulent faire bonne figure. “Je suis là pour servir mon pays”, clame Sidiq Allah, âgé de 20 ans, originaire d’une vallée de la province de Kunar (Est), contrôlée par les talibans, et dont la famille a dû s’exiler en raison de l’engagement du fils dans l’armée. Au-delà des bonnes intentions, le sergent instructeur Abdul Qudoos ne dissimule pas l’ampleur de la tâche. “La principale difficulté, avoue-t-il, c’est que beaucoup sont illettrés.”

    10 000 apprentis soldats

    Gigantesque terrain militaire au pied d’une des montagnes encerclant Kaboul, le KMTC est la principale pépinière où l’OTAN assure la formation accélérée de l’armée afghane. Près de 10 000 apprentis – simples soldats ou élèves officiers – y suivent un cycle de huit semaines de cours avant de rejoindre leurs unités d’affectation.

    L’illettrisme évoqué par le sergent instructeur Abdul Qudoos est le principal défi auquel sont confrontés les formateurs. En Afghanistan, ravagé par trente ans de guerre, où nombre d’écoles dans les zones rurales sont restées fermées en raison de l’instabilité récurrente, le fléau est général. Il interdit aux recrues de pouvoir lire une carte, identifier une arme grâce à son numéro, compter les munitions.

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