Hollande face aux menaces jihadistes: pas la première fois mais nous sommes extrêmement vigilants

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François Hollande
C’est de Brastislava, en Slovaquie, où il était en visite officielle que François Hollande a annoncé la libération des quatre otages d’Arlit, après plus trois années de détention, le 29 octobre 2013.
REUTERS/

PARIS – Le président français Hollande , visé par des menaces de mort dans un texte mis en ligne sur un site islamiste, a estimé mardi que si de telles menaces ne constituaient pas une première, il s’agissait néanmoins d’être extrêmement vigilant, a rapporté son entourage.

 

Ce n’est pas la première fois qu’il y a des menaces, mais nous sommes extrêmement vigilants, a fait valoir cette source proche de François Hollande.

Les menaces de ces jihadistes, postées sur une plate-forme proche d’al-Qaïda, sont formulées comme une riposte aux interventions françaises au Mali et en Centrafrique.

 

A nos loups solitaires en France, exécutez la tête de l’athéisme et de la criminalité. Terrorisez son maudit gouvernement, faites les exploser et faites leur vivre l’horreur, indique le document posté sur La plateforme médiatique des Moujahidine, proche d’Al-Qaïda.

 

Ni Hollande, ni ses soldats ne connaîtront la paix en France à moins que les musulmans du Mali et de la Centrafrique ne la vivent concrètement chez eux, ajoutent les jihadistes, dans des termes similaires à ceux du fondateur d’Al-Qaïda Oussama ben Laden quand il s’était adressé à Israël et aux Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001.

 

Selon l’entourage de M. Hollande, des menaces similaires ont déjà été formulées au moment de l’intervention au Mali (lancée en janvier 2013, ndlr), et même avant, donc on avait été amenés à prendre des mesures de précaution.

 

Ce n’est pas parce qu’elles sont exprimées qu’elles sont nouvelles et c’est parfois quand elles ne sont pas exprimées qu’elles sont les plus dangereuses, a ajouté la même source.

 
Ce n’est pas parce qu’il y a une communication faite par des groupes que nous y attachons plus de prix. Même quand il n’y a pas de communication, nous sommes extrêmement vigilants, a-t-elle insisté.

(©AFP / 11 mars 2014 13h44)

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