Accord d’Alger : Ce que deux ménagères en pensent

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L’ouverture de la rencontre (photo archives)

Débutée le 17 aout passé, la négociation à Alger entre le gouvernement malien et les mouvements rebelles pour l’instauration de la paix et de l’intégrité du territoire malien reste au centre de l’intérêt de toute la population. Un entretien avec les femmes ménagères nous a permis d’en savoir plus.

 

Les accords d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la région de Kidal sont des accords qui visent les modalités du développement du Nord tout en préservant l’intégrité du pays.

La séparation du pays est une idée rejetée par toutes les communautés, surtout les Touaregs dont une partie constitue les rebelles armés du Nord. Au sud, des ménagères, gardent l’espoir que le pays ne sera pas divisé, mais elles restent jusque-là pessimistes.

Mme Traoré Oumou Coulibaly souligne que le gouvernement et les groupes armés sont à Alger pour le processus de la paix. “Mais franchement, je n’ai pas confiance en cette négociation parce que si elle était la solution on allait en finir depuis longtemps avec cette rébellion. Tout ce qu’on veut c’est que les rebelles retournent là où ils étaient. On ne veut plus de mort. On tient seulement à notre intégrité”, dit-elle.

Ami Kamissoko, femme au foyer, dit connaître l’accord d’Alger. “Je sais que c’est à propos de la guerre qui a eu lieu récemment entre les rebelles et l’armée malienne. Du début du conflit à maintenant, on est vraiment inquiet. On avait essayé toute sorte de solution mais avec IBK à la tête du pouvoir on s’est dit que tout va enfin se régler. Malheureusement, la situation n’a fait que s’aggraver. On veut vraiment que ça cesse, la guerre ne fait qu’anéantir le pays. Pour moi, la seule solution est de continuer à négocier et à condition que le Mali reste uni”, explique-t-elle.

L’Etat du Mali doit et restera un et indivisible. La guerre a fait couler assez de sang. Il faut en finir avec la violence.

Adama Haïdara (stagiaire)

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