Mali : l’ONU regrette les retards dans la mise en œuvre de l’accord de paix

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A l’occasion d’une réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Mali, le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a jugé lundi regrettables les retards dans la mise en œuvre de l’accord de paix entre les autorités et les groupes armés du nord du pays.

« Le processus a continué de subir d’importants retards au cours des derniers mois. Alors que des progrès ont été réalisés avec la validation de 11 sites de cantonnement et le lancement de la construction de deux d’entre eux au début de ce mois, ainsi qu’avec l’adoption des décrets établissant la Commission d’intégration et la Commission sur le désarmement, la démobilisation et la réinsertion le 29 décembre, il est regrettable qu’il n’y ait eu qu’une seule patrouille mixte à ce jour, le 14 novembre », a dit M. Ladsous lors d’un exposé devant les Etats membres.

Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix s’est également dit préoccupé par le fait que, même si l’établissement de la Commission justice et réconciliation a été une étape positive, les autres réformes politiques et institutionnelles doivent être encore mises en œuvre.

Selon lui, ces retards menacent la confiance qui s’est développée entre les parties signataires de l’accord de paix.

Dans ce contexte, Hervé Ladsous a estimé que la priorité était l’introduction d’arrangements administratifs provisoires dont dépend le retour des services de base dans le nord du pays. Il a également souhaité que le gouvernement s’intéresse aux réformes institutionnelles de long terme, à commencer par la création des régions de Taoudeni et de Ménaka.

« Le processus de paix naissant au Mali demeure fragile et confronté à des défis de taille. Ces derniers mois ont démontré la détermination des groupes extrémistes à faire échouer le processus de paix », a ajouté M. Ladsous.

Il a noté que les groupes extrémistes ont continué à intimider les populations et à attaquer les forces armées maliennes, l’opération Barkhane de l’armée française et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), non seulement dans le nord du Mali, mais aussi dans le centre et le sud du pays.

« Les groupes armés signataires de l’accord sont également ciblés », a-t-il souligné.

Le chef des opérations de maintien de la paix a regretté qu’en dépit d’appels répétés, les Etats membres tardent à mettre à la disposition de la MINUSMA le bataillon logistique de combat réclamé.

« Vous comprenez dans ces conditions l’urgence de la mise en œuvre de l’accord de paix. Seule l’opérationnalisation des patrouilles mixtes et du cantonnement peuvent être à même d’inverser la dynamique sécuritaire, même si les racines du conflit sont politiques et il n’y aura pas de solution pérenne en l’absence des réformes politiques et institutionnelles prévues par l’accord », a-t-il conclu.

Par kibaru.ml

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  1. Le processus ne peut que traîner, parce que, les accords de paix sont inapplicables en l’état. IBK s’est rendu compte tardivement, que les opposants avaient raison. Les négociations d’Alger ont été mal engagées, puisque IBK a carrément refusé de tenir compte des remarques de ses opposants, qui avaient réclamé à corps et à cri la tenue de concertations nationales afin qu’à Alger, les Maliens puissent parler d’une même voix. Or, ce vaurien invétéré de IBK, a cédé à toutes les revendications des rebelles, point par point, en allant jusqu’à accepter la régionalisation avancée, qui est une autonomie de fait, voir une indépendance qui ne dit pas son nom. Ce vaurien a tout accepté, et à l’arrivée, il s’est rendu compte, que tout ce qui avait été signé à Alger, l’était en défaveur de l’état Malien, donc inapplicables. Tout est à reprendre, et certains points renégociés pour pouvoir être appliquer sur le terrain. IBK ne maîtrise rien dans cette affaire. Tout ce qui importe pour lui, c’est la paix à tout prix, même relative, pour lui permettre de rempiler pour un second mandat. Et voilà le résultat; blocage dans tous les domaines, l’insécurité aggravée, rependue dans tout le pays. Il n’existe plus nul part au Mali où un citoyen peut se sentir en sécurité. Du Nord au Sud en passant par le Centre, le Mali est devenu un champs de mines à ciel ouvert. Les Wadossène et autres grands criminels ont été tout simplement remis en liberté, bien qu’ayant tué des centaines de nos braves soldats, sans compter les civils innocents, qui n’avaient rien à voir leur histoire. C’est triste et révoltant à la fois, de voir ce crétin de IBK continuer à nier l’évidence, rien que pour rester au pouvoir.

  2. IBK le Mande Fougari keba ne fout rien il dort c’est tout ce qu’il sait faire. Dommage, IBK est le Malheur du Mali.

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