Dialogue politique Inclusif au Mali : Le Mouvement pour le Rassemblement du Peuple invite les maliens à un sursaut d’orgueil et à se parler afin de sauver le pays

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Crée depuis 2017, le  Mouvement pour le Rassemblement du Peuple (MRP), présidé par Me Amadou Tiéoulé Diarra (ATD), a effectué  sa première sortie médiatique,  le samedi 20 juillet 2019, à la maison  de la presse du Mali, sur un thème d’actualité nationale : « le dialogue politique inclusif», histoire  d’anticiper  sur les travaux  du dialogue politique inclusif.

Accompagné  de  ses camarades, Bourama Tiémakan Diarra (secrétaire général), Amadou Coulibaly (Secrétaire administratif), Makan Konaté (porte parole), Mme Kouma  Lala Goita (présidente des femmes), Cheick Diallo (secrétaire à l’organisation), Me Amadou Tiéoulé Diarra n’a pas manqué  d’inviter  tous  les acteurs politiques, associations, regroupement, confessions  religieuses, notabilités, malgré les divergences, de  dialoguer  pour sortir le Mali  de  cette crise.

Pour Me Amadou Tiéoulé Diarra, au vu  de la situation  actuelle du Mali, un pays en reconstruction, qui n’est pas  maitre  des 2/3 de son territoire, il est  impératif, nécessaire, malgré  nos divergences d’idéologies,  de se parler, de  dialoguer, pour  sauver le pays. « Je pense qu’il vaut mieux agir dans le cadre  d’un groupe pour  trouver  des solutions à un problème que d’agir individuellement.  C’est ce qui  explique que nous  nous  sommes  retrouvés  au niveau du MRP. Et c’est ce que nous demandons aux partis politiques, aux religieux, aux notabilités coutumières, traditionnelles, acteurs de la société civile… Il faut s’asseoir pour dialoguer, que chacun dise ce qu’il pense sur la situation actuelle du pays, comment y sortir pour qu’on  sorte un document  digne de foi pour  donner une orientation à notre pays », a expliqué Me Amadou Tiéoulé Diarra. Il faut que les maliens, selon lui,  arrivent à s’élever au dessus des contentieux interpersonnels pour sauver le Mali, cher à nous tous. Pour le président du MRP, le caractère souverain  du  dialogue national dépend du rapport  de force. En d’autres termes, dit-il, le caractère souverain  d’un document dépend  du consensus par rapport  à un problème.  «On a voulu nous imposer une  situation à la rwandaise  au centre  du Mali. Mais nous sommes  un peuple sage, conscient. Nous  avons  compris  et éviter  tous ces pièges. Mettons tout au profit  le dialogue  annoncé pour déjouer  les pièges. Nous devons avoir  un agenda patriotique pour sauver la République. Le dialogue peut dire qu’on ne veut pas la révision constitutionnelle, qu’elle soit faite ultérieurement», a fait  savoir  le premier responsable du MRP.

Selon Me Amadou Tiéoulé Diarra, beaucoup de gens pensent que le dialogue doit nécessairement  déboucher  sur une décision. «Non,  mais  un dialogue normalement  débouche sur ce qu’on appelle un « consensus » et ce consensus  traditionnellement  résolutoire, un consensus  qui permet de régler  certains  problèmes qui lient  les participants. Je pense que l’application des travaux  d’un dialogue  dépend  en  fait du degré  de participation des  gens qui  doivent  normalement  participer. Et c’est  là que  le dialogue aura  un caractère  moral très fort qui fera que  les  autorités  du pays  vont le prendre  en  considération  et le mettre  en œuvre», a commenté  Me Amadou Tiéoulé Diarra. « On ne doit pas poser le  problème  actuel du Mali  en termes d’orientation  idéologique. Dans  la situation actuelle du pays, le dialogue  ne  tient  pas compte des différentiations  politiques, de  gauche, droite, centre, etc. Mais  comment  sortir  de  la crise. Car il y a une crise qui ne tient pas  de  votre  orientation  politique. La  crise tient  compte de l’Etat et du statut du citoyen. »

De l’avis de Me Amadou Tiéoulé Diarra, les partis politiques  doivent se retrouver pour se positionner par rapport au dialogue. «  Mieux vaut que ça se passe en ta présence que de ne pas y être. », dit-il.

Hadama B. Fofana

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