Rentrée des Cours et Tribunaux : L’Environnement au centre des préoccupations

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Placée sous la haute présidence de Ibrahim Boubacar Keita, président de la République, la rentrée judiciaire 2014-2015 a eu lieu lundi dernier au Centre International de Conférences de Bamako, en présence des membres de la grande famille judiciaire du Mali et du reste de l’Afrique.

Dans son discours introductif, le président de la Cour suprême, Nouhoum Tapily, a mentionné que l’institution judiciaire entame la nouvelle année judiciaire à un moment décisif de notre développement, marqué par les grandes réformes dont les questions environnementales constituent un axe essentiel.

Le choix du thème de cette année, intitulé : « Justice et protection de l’environnement », vient donc bien à propos, surtout dans un pays sahélo-saharien comme le Mali, exposé à tous les dangers provenant des aléas et changements climatiques.

Ce thème est d’un intérêt tout particulier dans la mesure où il met en exergue le rôle éminemment important de l’un des principaux acteurs de la préservation de l’environnement, à savoir, l’Institution Judiciaire, de souligner M. Tapily.

Prenant la parole, le Bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Seydou Coulibaly, a attiré l’attention du chef de l’Etat sur un certain nombre de problèmes au Mali, tels que la corruption de la justice, les contreperformances de l’école malienne, les mutations mal faites des magistrats, la problématique de la réforme de la carte judiciaire etc. Il a, en plus, déclaré que la protection de l’Environnement doit être l’affaire de toutes et de tous.

Prenant la parole, le président de la République a rappelé que cette rentrée judiciaire s’inscrit dans un contexte marqué par les événements de 2012 au Mali et les négociations d’Alger. La nature se dégrade avec l’eau qui devient une ressource rare, la faune et la flore se dégradent également. Ces facteurs sont souvent liés à l’urbanisation et au mauvais comportement des hommes. Ces dégradations  coûtent à l’Etat plus de 200 milliards de nos francs par an. Fort de ce constat, les juges sont appelés à observer le danger afin de le réprimer. Il nous faut donc une synergie d’actions pour relever les défis environnementaux. Le chef de l’Etat a, en outre, demandé aux uns et aux autres, de changer de comportement.

Adama Bamba

 

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