L’association panafricaine Blaise Compaoré (PBC), a lancé officiellement ses activités, le dimanche 13 juin 2010, à la Pyramide du souvenir. La cérémonie de lancement a enregistré la présence remarquable de l’Ambassadeur du Burkina Faso au Mali, Mohamed Sané Topan. Elle était présidée par Housséini Amion Guindo, président d’honneur de l’association.
L’Association panafricaine Blaise Compaoré (PBC), a été portée sur les fonts baptismaux le 22 novembre 2008. Elle a pour but d’élaborer et mettre en œuvre des activités devant promouvoir les idéaux de paix, de dialogue, d’ouverture et de démocratie. Pour atteindre ce but, l’association s’assigne comme objectifs entre autres de favoriser un esprit fédérateur entre les peuples africains à travers leur rassemblement et le maintien de la paix entre eux ; de promouvoir et de défendre les droits de survie, de protection et de développement de l’Enfant, de la Famille ; de prendre des contacts à travers le continent afin de créer des cellules de coordination de la Panafricaine Blaise Compaoré ; de promouvoir le genre en créant des conditions de développement et de participation des femmes aux prises de décisions ; d’organiser des rencontres entre les jeunes des différents pays pour créer un rapprochement ; d’organiser des forums, séminaires et ateliers sur les voies et moyens de recherche de la paix et du développement durable en Afrique ; d’initier et décerner des prix d’Excellence « Blaise Compaoré pour la paix et le bien-être social » ; de promouvoir et d’encourager des initiatives de règlement pacifique de conflits entre ethnies et peuples en Afrique et de créer une fondation Blaise Compaoré pour la paix.
En prenant la parole, le Président de l’association PBC, Youssouf Guindo, dira que ce jour concrétise le lancement officiel des activités de leur association, voulue par des hommes et des femmes venus d’horizon divers et convaincus, à l’image de leur mentor le Président de la République du Burkina Faso, Blaise Compaoré, pour qui « les Etats Unis d’Afrique sont le salut de l’Afrique ».
Pour quoi le choix s’est porté sur Son Excellence Blaise Compaoré ?
Selon Youssouf Guindo, parce que l’homme incarne les vertus cardinales des grands hommes historiques qui ont marqué de leurs traces indélébiles, l’histoire de l’Afrique indépendante. Il a une vision de l’Afrique unie, solidaire, fraternelle, démocratique et de paix. Sa préoccupation pour le développement socio-économique de la sous- région ouest africaine. Sa conviction que les problèmes du Continent africain ne trouveront des solutions que par les africains eux-mêmes ; sa contribution pour le dialogue et l’ouverture de la voie de la paix au Togo, en Côté d’ivoire et en Guinée. Tels sont entre autres les arguments qui ont motivé ce choix.
Par ailleurs, le Président Guindo, a rappelé les différentes médiations faites par Son Excellence Blaise Compaoré comme par exemple le Togo en 1993, pour qui a été sa première médiation. Et un an plus tard, il fut appelé pour s’impliquer dans la crise touarègue au Niger. Cependant, après un an de mouvements, les discussions ont abouti à un texte qui met fin aux affrontements armés. Dans la crise ivoirienne également, le médiateur Blaise Compaoré a décroché les accords historiques de Ouaga… Sans oublier son implication, discrète, dans les négociations pour la libération des otages qui étaient détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Pour sa part, le Président d’honneur, de la PBC, Housséini Amion Guindo, a dit ceci : «si j’ai accepté cet honneur, c’est parce que je suis tout aussi convaincu de l’idéal que les initiateurs de la Panafricaine de Blaise Compaoré, défendent, celui d’un homme intègre, devenu aujourd’hui le juge de paix du continent africain ».
Ainsi, l’association la panafricaine Blaise Compaoré entend désormais accompagner l’homme dans toutes ses nobles actions dans le cadre de la recherche de la paix et le règlement pacifique des confits. Pour ce faire, elle s’installe progressivement dans les pays de la sous-région. Après la structure centrale de Bamako, les coordinations du Burkina Faso, du Bénin et du Togo ont été installées. Et dans les prochains jours, celles de la Côte d’Ivoire et de la Guinée, seront installées.
La cérémonie de lancement a été marquée par la remise d’attestations de reconnaissance à la Première Dame du Faso, Chantal Compaoré, pour son combat en faveur de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille, et à l’Ambassadeur du Burkina Faso au Mali, Mohamed Sané Topan, pour sa disponibilité et son accompagnement.
Salimata Fofana
