Autorité du Bassin du Niger : Le rôle essentiel des structures focales nationales

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Elles sont la vitrine de l’ABN dans l’espace sous régional.

Renforcer les capacités des structures focales nationales pour leur permettre de contribuer pleinement à la visibilité de l’Autorité du bassin du Niger (ABN), est le thème d’un atelier qui a regroupé, de jeudi à samedi à Sélingué, une quarantaine de participants membres de la Structure focale nationale (SFN/ABN), des services de l’hydraulique et de responsables de la société civile. La rencontre était dirigée par Sidi Koné, représentant le ministère de l’Energie et de l’Eau. C’était en présence du représentant du maire de la commune de Baya (Sélingué), Sékou Doumbia, du directeur de l’Observatoire de structures focales nationales à l’ABN, Robert Dessouassi, du coordinateur national de la SFN/ABN, Housseini Y. Maïga, des représentants de la Direction nationale du contrôle de pollution et des nuisances et de ceux de la société civile.

L’atelier de Sélingué s’inscrit dans le cadre d’une série de formations initiées en faveur des structures focales nationales dans les pays membres de l’ABN. Organisée par l’autorité avec le concours financier de l’Agence canadienne de développement international (ACDI) et la Coopération allemande pour le développement international (GIZ), la rencontre a discuté des moyens d’assurer une meilleure visibilité aux activités de l’ABN. La rencontre a appris à la structure focale nationale à promouvoir les actions de l’ABN dans la sous-région. Les participants ont dressé l’état de lieu de la SFN et établi le bilan de sa collaboration avec l’ABN durant ces trois dernières années.

La session a aussi étudié les documents de référence de l’ABN, notamment le Plan d’actions de développement durable (PADD) et le Programme d’investissement (PI) en cours dans notre pays. Les participants ont discuté du programme « Vision partagée », étudié la Charte de l’eau, avant d’apprécier l’état de mobilisation du financement du Programme quinquennal prioritaire (PQP) 2008-2012. La SFN, explique Housseini Y. Maïga, est l’outil par lequel le département de l’Energie et de l’Eau organise et suit les activités de l’ABN au Mali. Elle assure la coordination et le suivi des activités dans notre pays. Il a rappelé le rôle essentiel de la structure focale dans la promotion des activités de l’autorité avant de demander aux politiques d’honorer leurs engagements vis-à-vis de l’ABN. Aujourd’hui, les promesses financières s’élèvent à environ 905 milliards Fcfa. 70% de cette enveloppe, soit près de 600 milliards Fcfa, font l’objet de procédures de mobilisation pour le financement des projets, a précisé le coordinateur national de la SFN.

Pour l’expert en communication de l’autorité, Abdoulaye Kaya, la meilleure stratégie pour rehausser l’image de celle-ci auprès des usagers dépend d’une bonne politique de communication. Il a ainsi regretté que les projets de l’ABN soient plus connus que l’Autorité elle-même, avant de souligner l’urgence d’inscrire la communication dans les priorités de l’ABN. L’atelier était aussi une bonne occasion d’apprécier le chemin parcouru par les SFN dans la politique de promotion de l’image de l’ABN dans ses pays membres, a relevé le responsable de l’Observatoire des SFN à l’ABN, Robert Dessouassi. Les SFN constituent, de son point de vue, la vitrine de l’ABN au sein de l’espace sous régional. Au sortir des travaux, les participants ont souhaité la pérennité des sessions de formation des SFN. Ils ont également proposé qu’un décret remplace l’arrêté de création de la SFN pour en faire une structure directement rattachée au département de tutelle et qu’un plan de communication, assorti d’un financement pour une meilleure politique de communication, soit élaboré.

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