Recentralisation des missions de l’ADRS : Un nouveau cadre organique au sortir du 2ème C.A extraordinaire

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L’Agence pour le Développement Rural de la vallée du fleuve Sénégal (ADRS) souffre du manque d’agents et de cadres. La structure connait un départ massif et non maîtrisé de son personnel dans toutes les catégories. Pour conjurer ce problème ses administrateurs viennent de doter la structure d’un nouveau cadre organique assorti d’un organigramme conséquent pour mieux recentraliser ses missions. C’était à  la faveur de la 2ème session extraordinaire de son Conseil d’Administration (CA) tenue à Kita, le 28 juillet 2016, dans les nouveaux locaux du Projet de Développement Rural Intégré de Kita (PDRIK). Présidée par le ministre de l’Agriculture, Kassoum Dénon, cette rencontre est une recommandation de la première session extraordinaire de l’ADRS, tenue il y a quelques mois. Son aboutissement à ces conclusions s’inscrit en droite ligne de l’application de la loi 90-110 et de son décret d’application. En clair, cette nouvelle réorganisation sonne comme un nouveau départ pour une Agence qui connait de sérieuses difficultés dans le décaissement des fonds des projets qu’elle finance. Parmi ces projets, on peut citer le PGIRE II (chargé de la gestion intégrée des ressources en eaux et le développement des ouvrages à buts multiples dans le bassin du fleuve Sénégal) et le PDRIK II qui n’a enregistré qu’un taux de décaissement de 12,45% au 30 juin 2016 sur un financement total de 12 milliards de FCFA. Ce projet d’envergure, faut-il le souligner, devrait participer véritablement au développement rural intégré de Kita.

Au cours de cette session, les administrateurs de l’ADRS ont aussi adopté une nouvelle politique de réorganisation. Ainsi, l’Agence est passée désormais de 6 départements à 4 divisions avec 2 à 3 sections par division.

Pour le ministre Kassoum Dénon, l’objectif de ces reformes est la satisfaction de la demande sociale avec une ADRS qui finance des projets qui ont des impacts réels sur la vie des populations de sa zone d’intervention. «Il faut aller vite. Les populations ne peuvent plus attendre. Il faut que celles-ci ressentent les effets de ces projets sur leur quotidien» avait insisté notamment le ministre de l’Agriculture à l’ouverture des travaux de cette session.

Enfin, cette 2ème session extraordinaire a pris d’importantes recommandations au nombre desquelles on peut retenir : l’amélioration des conditions de vie et travail du personnel qui sera retenu dans le cadre du nouveau cadre organique et la relecture du manuel de procédures. Tout cela dans un esprit participatif de l’ensemble des parties prenantes.

Yaya Samaké

 

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