Fouta Djallon : les experts réunis à Bamako pour sauver le massif en dégradation

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Bamako abrite un atelier régional sur le massif du Fouta Djallon. La rencontre, lancée ce mercredi 23 septembre 2021, marque le démarrage d’une étude de diagnostic prospectif du massif. A l’hôtel Mandé, les travaux ont été lancés par le Professeur Amadou Hama Maïga, président du Partenariat régional de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO).

 Surnommé « le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest », le Fouta Djallon, situé en Guinée, alimente d’importants cours d’eau comme le Niger, le Sénégal, le Gambie, le Koliba. « La pression anthropique, les effets du changement climatique et l’exploitation forestière sont entre autres les causes de la dégradation du massif du Fouta Djallon », a indiqué Armand Houanye, Secrétaire exécutif du GWP-AO.

Réalisée dans le cadre du projet « Partenariat régional sur l’Eau et l’Environnement en Afrique Centrale et Occidentale » (PREE), l’étude vise à réaliser le diagnostic prospectif du Fouta Djallon assorti de l’analyse des opportunités de restauration des écosystèmes dégradés du massif. « Le diagnostic sera réalisé sous forme d’une évaluation environnementale stratégique », a expliqué le Professeur Amadou Hama Maïga, président de GWP-AO, dans son mot de lancement des travaux.

L’occupation de l’espace au sein des territoires du Massif ; les principaux systèmes de production en lien avec les ressources naturelles et aquatiques ; l’importance socio-écologique et le rôle des écosystèmes fluviaux et lacustres et paysages adjacents seront au centre de l’étude. Aussi, la formulation des recommandations relatives à la gestion des écosystèmes du Fouta Djallon prendra en compte les rapports femmes-hommes dans la dynamique de gestion et d’utilisation des paysages.

A Bamako, l’atelier régional de démarrage de la mission d’étude sera suivi d’un autre atelier. Il s’agit de celui portant sur la formation des Points focaux pays du Massif du Fouta Djallon sur la conduite de la Méthodologie d’Évaluation des Opportunités de Restauration (MEOR) pour la collecte des données et informations sur le Massif.

 

Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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