Mali: l’ONU hausse le ton contre Bamako

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Mali: l'ONU hausse le ton contre Bamako
L'ambassadeur français aux Nations unies François Delattre. © REUTERS/Brendan McDermid

Au lendemain d’une réunion à laquelle participait le nouveau ministre des Affaires étrangères malien Tieman Hubert Coulibaly, le Conseil de sécurité de l’ONU a publié une déclaration qui souligne l’impatience des diplomates. Préparée par la France, elle menace explicitement le Mali de sanctions en cas de nouveau retard dans la mise en œuvre de l’accord de paix signé il y a deux ans et demi et depuis jamais appliqué.

Pour la toute première fois, les autorités maliennes font face à un ultimatum du Conseil de sécurité. Si Bamako échoue à faire appliquer son calendrier pour la mise en œuvre de l’accord de paix d’ici à la fin mars, les diplomates envisageront des sanctions.

« Les parties maliennes ont pris des engagements récents importants, ce que nous saluons, a déclaré François Delattre, représentant français à l’ONU. Il faut maintenant traduire ces paroles en acte. Et à défaut le Conseil devra prendre ses responsabilités, y compris en utilisant l’outil des sanctions tel qu’il est prévu par la résolution 2374. »

En septembre dernier, l’ONU s’était dotée un cadre général de sanctions. La France assure maintenant être prête à proposer des noms au comité des sanctions qui peut décider d’un gel d’avoir ou d’une interdiction de voyager à tout citoyen malien considéré comme entravant la paix. Après sa première visite à New York, le nouveau ministre malien des Affaires étrangères repart donc à Bamako avec un message de fermeté et une pression accrue du conseil sur son gouvernement.

 Par RFI Publié le 25-01-2018

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1 commentaire

  1. Apres l’accord d’Alger,l’interdiction d’entree de l’Armee a Kidal a ete maintenue par la Barkhane.La Minusma ,malgre l’importance en nombre de casques bleus a ete incapable d’assumer ses mandats au Nord du Mali:Demobilisation,desarmement et cantonment des troupes rebelles dans des camps avant que des mesures d’integration des ex-rebelles soit dans l’armee soit dans d’autres filieres.Le MNLA a officiellement annonce son refus de se desarmer.RECONNAISSONS QUE LES CONDITIONS de progres dans la mise en oeuvre de l’
    Accord de Paix sont loin d’etre reunies. Pendant que Kidal restait ferme a l’Administration Malienne ,les ex-rebelles ,si l’on peut les qualifier ainsi,prenaient residence a Bamako.Par ailleurs,l’armee Malienne a ete systematiquement piegee et frappee de Lourdes pertes en vies humaines.Si le MNLA et les djihadistes ont cohabite a Kidal,il y a raison de croire que ces deux camps continuent a collaborer sur le champ du terrorisme.La mission d’enquete du Secretaire General pour identifier les obstacles et relancer le processus de paix est louable.Mais,que l’on oublie pas ce qui constitue aujourd’hui les tristes antecedents de cette rebellion que la MNLA vient de celebrer en grande pompe:les massacres horribles d’Alquel Hoc,les egorgements repoussants des hauts officiels du Goiuvernorat de Kidal,des centaines de militaires abattus en ambuscade,et les manoeuvres qui n’echappent a personne.Malgre tout.je suis convaincu que le Gouvernement du Mali veut parvenir a une paix durable,Le peuple Malien a trop souffert,les assassinats,les epidemies de malariat, de fievre thythoide,les diahree des bebes et enfants plongent les Maliens dans un calvere atroce.Il faut donc beaucoup de lucidite et un sens eleve de justice politique pour arriver dans le cadre de l’independance du Mali a une paix que toutes les femmes du Mali ,mplorent.

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