Ont pris part à cette table-ronde, Makan Moussa Sissoko, Secrétaire politique de l’Adéma/Pasj, ancien ministre ; Mme Edelgard Bulmahn, Vice-présidente du Bundestag allemand ; Stefan Liebich, député du Bundestag, membre du groupe parlementaire de l’opposition (Die Linke) ; Boubacar Balla Sissoko, groupe parlementaire Rpm de l’Assemblée nationale ; Seydou Diawara, groupe parlementaire Vrd de l’opposition à l’Assemblée nationale ainsi que les invités de marque.
Nous retenons que cette visite de la délégation des parlementaires allemands au Mali, conduite par la Vice-présidente du Bundestag, l’honorable Edelgard Bulhmahn, membre du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) traduit un symbole historique fort qui lie les deux pays.
D’entrée de jeu, la représentante Friedrich Ebert Stiftung dira que cette table-ronde a comme but d’expliquer davantage les liens fraternels entre le Mali et l’Allemagne. L’Allemagne et le Mali, rappelle-t-elle, évoluent aujourd’hui dans des contextes de crise sont bien différents, mais les défis sont communs. Il s’agit de la crise de l’Euro avec ses différentes implications socio-politiques en Allemagne, se traduisant par une réorientation des électeurs vers des partis politiques de l’extrême droite. Quant au Mali, il s’agit de la crise politico-institutionnelle et sécuritaire ayant fortement ébranlé les fondements de l’État et de la société.
À retenir que cette table-ronde a regroupé les députés de la majorité présidentielle et de l’opposition du Mali, les partis politiques, la société civile, des experts et chercheurs. En outre, les panelistes ont débattu sur le parlementarisme comme instrument de consolidation de la démocratie et de la confiance entre l’Etat et la société.
Des réponses ont été données à certaines questions, telles : quel est l’état des lieux du parlementarisme en Allemagne et au Mali ? Quel est son apport au renforcement de la démocratie à travers la majorité et l’opposition ? Quelle est la contribution du parlementarisme dans la construction des relations entre l’État et la société ?
Seydou Karamoko KONÉ
