Le directoire de campagne de Soumaila Cissé réplique au titre de Jeune-Afrique : « moi ou le chaos » : « Soumaila Cissé n’a jamais prononcé une telle phrase dans l’interview… »

Le directoire de campagne de l’Honorable Soumaila Cissé, à travers un communiqué publié hier, lundi 25 juin 2018, a démenti le journal Jeune Afrique qui a titré en Une : Mali, Présidentielle 2018, Soumaïla Cissé : « Moi ou le chaos », attribuant ainsi la phrase au candidat de l’URD. L’équipe du chef de file de l’opposition affirme que son candidat n’a jamais prononcé un tel propos. Le lundi 25 juin 2018, la Une du magazine international Jeune Afrique a surpris plus d’un Malien. En effet, le journal a interviewé Soumaila Cissé, candidat de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) et a titré « Moi ou le chaos » par rapport à l’élection présidentielle du 29 juillet. Le directeur de campagne de Soumaila Cissé, Tiebilé Dramé, a vite réagi par un communiqué pour démentir le titre de « Jeune Afrique » qui a suscité beaucoup de commentaires dans la capitale malienne. « Jeune Afrique a titré en Une « Moi ou le chaos » en attribuant cette phrase au candidat, Soumaila Cissé », déplore-t-il dans le communiqué, avant d’ajouter : « Chacun pourra le constater que M. Soumaila Cissé n’a jamais prononcé une telle phrase ni laissé entendre une telle affirmation ». A en croire le directeur de campagne de Soumaila Cissé, Tiébilé Dramé, le Mali traverse la plus grave crise sécuritaire et politique de son existence et le président de l’URD a toujours œuvré avec détermination et responsabilité pour la stabilité, la réconciliation et la paix. « M. Soumaila Cissé dénonce avec force ce titre de « Jeune Afrique » de nature à attiser les tensions d’un pays fragilisé », dénonce, Tiebilé Dramé, directeur de campagne de Soumaïla. Le président du Parena n’en décolère pas : « Ce titre de « Jeune Afrique » ne reflète en rien l’esprit dans lequel il entend mener une campagne responsable pour proposer aux Maliens et aux Maliennes une alternance forte et crédible ». Enfin, le candidat rappelle son attachement indéfectible à la République, à la démocratie, à l’Etat de droit et à la justice. Boureima Guindo