Pour se faire justice : Le Parti YELEMA porte plainte contre le 1er Vice-secrétaire parlementaire du CNT

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Le vendredi 26 mai, le parti YELEMA « le Changement » a émis une plainte contre Amadou Albert Maiga, membre du Conseil National de la Transition (CNT), qui au cours d’un débat sur Renouveau TV, a accusé délibérément le parti YELEMA d’avoir «  tué des gens »  en 2014 lors d’un déplacement de l’ancien Premier ministre Moussa Mara à Kidal, d’alors président du parti YELEMA.

C’était lors d’un débat politique,  l’émission « Regards Croisés » sur Renouveau TV que Dr Amadou Albert Maiga ,1er Vice-secrétaire parlementaire du CNT, s’est adressé à Hamidou Doumbia, représentant du Parti YELEMA, en ces termes : «  Si réellement le Mali est un pays sérieux, le parti YELEMA n’allait pas se trouver ici. Vous avez tué des gens à Kidal, des chefs de famille ». Dr Maïga faisait allusion à la visite de l’ancien  président du Parti YELEMA, Moussa Mara, lorsqu’il assumait les fonctions de Premier ministre à Kidal. Une visite ayant poussé les irrédentistes du MNLA d’ouvrir du feu sur les cadres de la région se trouvant au Gouvernorat à la rencontre avec le Premier ministre et sa délégation.

Les précisions du Parti YELEMA

Dans son communiqué, le parti YELEMA « le Changement » dénonce avec la dernière rigueur, les propos « lâches », « mensongers », « blessants » et sans aucune  preuve  de Dr Amadou Albert Maiga. Et de poursuivre que le parti YELEMA a toujours défendu et respecté le débat contradictoire, la liberté d’expression et les principes d’une démocratie saine et pluraliste. Et d’ajouter  qu’il ne saurait tolérer qu’on puisse  porter atteinte à son honneur et à sa réputation.

« Les propos de M. Amadou Albert Maiga sont une honte et une insulte envers la mémoire des personnes qui sont décédées  et pour l’ensemble des personnes victimes de  lâches assassinats », a-t-il précisé dans son communiqué. Avant de souligner qu’en mettant un signe égal entre le bourreau et la victime, Amadou Albert Maiga donne un véritable permis de tuer hors la victime défense, la nécessité actuelle ou commandement de la loi. Et de rappeler que le meurtre ou l’assassinat ne relève pas de la psychologie mais des faits matériellement définis par le droit pénal.   Le Parti YELEMA de   rappeler que le meilleur argument contre la diffamation est la vérité.

En conclusion, la formation politique de Moussa Mara dit réaffirmer son attachement à la souveraineté du Mali et à l’intégrité de son territoire dont sur l’infime espace, un Premier ministre ou toute autre personne, en mission pour le compte du pays et sur ordre du Président de la République élu doit pouvoir se rendre.

Adama Tounkara

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2 COMMENTAIRES

  1. Le faux docteur Maiga est devenu fou , l’argent facile du CNT l’a rendu méconnaissable véritable griot vulgaire que Dieu nous sauve. Quand tu le vois parler on dirait que cette transition sera éternelle .

  2. C’est MOUSSA MARA qui a été nommé chef de gouvernement, non le président du parti politique YELEMA.
    C’EST LA VALEUR INTRINSÈQUE DU CADRE MOUSSA MARA QUI A ÉTÉ SOLLICITÉE PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE IBK.
    Ce qui signifie qu’IBK n’a pas sollicité l’appui du parti YELEMA car il n’en avait pas besoin politiquement,ce parti n’ayant pas de POIDS POLITIQUE susceptible d’aider l’élu IBK.
    C’EST MOUSSA MARA QUI OCCUPAIT LA PRIMATURE,NON LE PARTI POLITIQUE YELEMA.
    IBK a exploité la naïveté du jeune MOUSSA MARA.
    Le KANKELETIGUI devrait, en complicité avec la France, remettre sur scelle le MNLA.
    Il n’est pas inutil de rappeler que ce n’est pas le MNLA qui a gagné contre l’armée malienne,non pas d’ATT,mais du putschiste SANOGO.
    C’EST UNE COALITION JIHADO-SEPARATISTE QUI A GAGNÉ CONTRE L’ARMÉE DU PUTSCHISTE SANOGO.
    Après les jihadistes ont chassé les séparatistes qui sont allés se réfugier en Mauritanie et au Burkina fasso.
    Après l’intervention française pour chasser les jihadistes, il fallait une victoire militaire du MNLA lui permettant de négocier en position de force.
    C’est ce qu’a facilité IBK en allant les provoquer.
    IBK a d’abord mis la pression sur le prédécesseur de MOUSSA MARA,Mr TATAM LY sans succès.
    Après la démission de ce dernier, il est allé chercher MOUSSA MARA contre toute logique politique,ce dernier étant le président d’un petit parti politique insignifiant.
    Il a exploité son opportunisme politique.
    MOUSSA MARA voulait une action politique mémorable à la primature destinée à avoir les habits d’une personnalité politique de la taille d’IBK et de SOUMAILA CISSÉ.
    Kidal était l’occasion rêvée alors que c’était un cadeau empoisonné.
    SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA était au parfum du deal entre IBK et les français.
    Il a tout fait pour ne pas s’y rendre!!!
    Le deal s’est confirmé par la précipitation à signer un cessez-le-feu comme si l’armée malienne n’avait pas les moyens de reprendre Kidal.
    GAMOU a prouvé qu’on ne devrait pas signer le cessez-le-feu en prenant Kidal avec ses hommes,mais chassé par la MINUSMA, en réalité la France.
    Ce n’est pas MOUSSA MARA qui a facilité la tuerie de nos hauts fonctionnaires, mais bien IBK.
    C’est sa pression qui explique l’entêtement de MOUSSA MARA.
    La même qu’il a exercée sur Mr LY.

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