Libération des voies : Encore les autorités jettent l’éponge

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Une fois de plus sous le régime d’IBK, l’autorité de l’Etat est malmenée ! En effet, il avait été décidé de dégager toutes les voies occupées dans deux grandes communes de Bamako. Ces voies sont occupées par des marchands et d’autres ouvriers exerçant dans différents secteurs. Un tapage fut orchestré sur les medias  pour lancer un ultimatum aux occupants. Cet ultimatum a expiré le 4 mars dernier. A la date indiquée, les occupants n’avaient pas bougé d’un iota. Finalement, la décision  de les chasser a été reportée sine die.

Mais, ce n’est pas la première fois que les autorités capitulent devant les citoyens.  L’on  se rappelle que le gouvernement avait tenté de mettre en application une mesure rendant obligatoire le port du casque pour les motocyclistes. Jusqu’ici, cette mesure n’a pas été respectée.

Voici comment le pouvoir s’exerce sous l’autorité d’un homme qui avait promis aux Maliens d’instaurer l’autorité de l’Etat.

 

Infrastructures :

Bamako, une ville en ruine

Cela fait plus de deux ans que Bamako et d’autres grandes villes du Mali n’ont enregistré le démarrage d’un seul chantier. En effet, aucune infrastructure n’a été ouverte par le président IBK qui poursuit d’inaugurer les infrastructures entamées avant qu’il n’arrive au pouvoir.

Conséquence : Bamako se dégrade à un rythme effrayant. Les routes, les feux tricolores, les monuments et autres places publiques réalisés sous ATT, tombent en ruine dans l’indifférence générale. L’on se demande s’il existe encore dans ce pays un département en charge des infrastructures ou encore des mairies.

Pendant ce temps, l’argent public est détourné ou tout simplement dilapidé pour le confort du prince.

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Ce tres grave a Bamako. Je doit qyuiter ma ville le desordre y est intolerable trop je vais aller resider a Abidjan. 🙁

  2. C’est un problème qui nous affecte tous au quotidien. A travers cet incivisme sur nos routes beaucoup de famille pleurent leurs victimes chaque jour. La ville de Bamako qui le poumon économique devient de plus en plus impraticable voire même invivable.

    Cependant, la situation s’impute à 100% à l’absence de l’autorité d’état. Il faut se demander si les responsables de l’état se promènent dans ville de Bamako. Le problème se situe à deux niveaux. Premièrement on a une infrastructure très délaissée voire même sabotée…par exemple, les bords de grandes artères sont toujours illégalement occupes ou simplement délaissés par les autorités routières sans y élargir la route pour faire place aux pistes cyclables (pour les motos) ou trottoirs exclusifs au piétons etc. par consequent, ces larges espaces sont exploites par les kiosks, les points de vente et surtout par le parking anarchiques des camions.
    Deuxièment, on a une autorité hautement laxiste vis à vis de l’application de la loi….la police malienne est tellement ridicule que leur présence sur les routes est plus néfaste que leur absence….par exemple, tu ne verras jamais un policier arrêter quelqu’un pour excès de vitesse sur nos route…ce n’existe pas dans leur lexique (d’après eux-mêmes leur “barème”)….or c’est un phénomène extrêmement dangereux dans notre circulation — surtout dans une ville aussi entassée et dense que Bamako on remarque plus souvent les motos roulent a 120km/h et certaines voitures a 80-100km/h, certaines bennes a 60-70km/h c’est pour tuer les innocents chaque jour que Dieu fait. La police se préoccupe plutôt a arrêter le gens pour le contrôle (pour les 2000 f) en plein embouteillage tendu souvent causant des accidents.

    SOLUTION
    – Les soi-disant Autorités Routières, une structure mafieuse qui pille les maliens de milliards doit être interpellées pour rendre compte aux maliens de ce qu’elle fait avec notre argent….elle devra nous dire ou est ce qu’elle investit nos milliards qu’elle accumule chaque mois. Les routes de Bamako doivent être tous reconstruites par cette structure qui fait plus de 50 milliard par an.
    – Il faut former de nouvelles unités de police routière, les équiper avec voiture de police, des breathlizers (détecteur de taux d’alcool etc…)
    – Il faut interdire l’importation des engins qui dépassent l’Age de 12 ans (ceci existe partout au monde sauf au Mali)
    -Il faut tripler la taxe sur l’importation des Djakarta, immatriculer tous les diakartas
    -Il faut interdire la conduite de Diakartas par les mineurs de moins de 16 ans
    -Il faut instaurer un certificat de conduite de Djakarta (un programme éducationnel gratuit/ de 1000 f de 3 jours…. sur le code de la route, sensibilisation sur les accidents, port de casque, dangerosité de la vitesse et de l’alcool sur les routes)
    – Il faut exiger l’importation de motos Djakarta a vitesse limitée (compteur a 60km/h maximum)…. que tout échantillon vérifié au- delà cette limite soit saisi
    -Il faut qu’on arrête de se moquer de maliens avec ces routes délabrée, des éclairages publique casses, de trottoirs envahis par la poussière.

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