Septembre 2013-Novembre 2016 : Chronique d’un mandat sanglant !

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Famine, soif, pauvreté, maladie, misère et insécurité ! Les cinq pires malheurs pour un peuple sont aujourd’hui les compagnons inséparables des populations maliennes dont ils sont même les anges gardiens. Ces fléaux devenus endémiques frappent de plein fouet les 15 millions de Maliens hormis un cercle restreint de privilégiés formé autour du pouvoir, plus précisément de la famille présidentielle. Les aliments les plus essentiels sont indisponibles ou hors de portée du Malien moyen, qui, en ce 21è siècle, aspire encore à l’eau potable et qui manque des choses nécessaires à la vie, y compris la santé, au point qu’il inspire la pitié. Mais, le plus dramatique, c’est que le citoyen malien n’a jamais été aussi en insécurité physique que ces trois dernières années.

La mort rode à tous les coins et sur toute l’étendue du territoire national, du Nord au Sud. D’innocentes victimes tombent à tout bout de champ au détour d’actes meurtriers qui n’en finissent pas d’endeuiller nos familles : attentats terroristes et djihadistes de grande envergure, kamikazes à l’engin piégé, explosion de mines, mines antipersonnel, attaques de camps militaires, tirs de roquettes, embuscades, braquages de véhicules, de banques et de super marchés, meurtres et assassinats ciblés, fusillade, cambriolages, viols, vols, lynchages et immolations, infanticides, les enlèvements et kidnappings etc.

De septembre 2013 à nos jours, ce sont de milliers de soldats et civils maliens et de casques bleus de la Minusma (personnel civil et militaire), des forces françaises Serval et Barkhane, mais aussi de journalistes étrangers qui ont perdu la vie à cause de la situation sécuritaire de plus en plus préoccupante en dépit de la signature de l’Accord de paix en mai et juin 2015.

Un seul repère : 75 soldats maliens tués, 300 blessés dont 120 graves depuis le début de l’année 2016. Plus alarmant : du 4 octobre au 6 novembre 2016, dix attaques armées revendiquées par Ançardine contre les forces armées maliennes et françaises au nord et au centre du pays dans une dizaine de villes et localités, ont fait 16 morts : 11 militaires maliens, 3 militaires français et 2 combattants du groupe djihadiste. Un véritable carnage en un mois !

A nos lecteurs, nous proposons ici la liste (non exhaustive) des victimes (civiles et militaires) du régime d’Ibrahim Boubacar Kéïta du fait de la situation sécuritaire : morts, blessés, choc moral, atteintes physiques, matériels emportés et/ou brûlés etc.

Fin septembre 2013 : des militaires tchadiens ayant quitté Tessalit pour Gao sont accusés de violences sexuelles.

Le 14 octobre 2013 : le ministre de la Justice évoque la possibilité d’une amnistie pour les crimes commis dans le Nord.

Le 2 novembre 2013 : Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux journalistes français sont enlevés et assassinés à Kidal. Cet événement suscite un vif émoi.

Fin novembre 2013 : Des affrontements ont lieu entre des touaregs et l’armée malienne à Kidal. Pas de bilan officiel.

Le 10 décembre 2013 : Dix-neuf membres d’un groupe jihadistes ont été tués lors d’une opération de l’armée française en cours dans la région de Tombouctou.

Le 14 décembre 2013 : Deux soldats sénégalais ont été tués dans un attentat à la voiture piégée contre une banque à Kidal (nord-est), trois autres Casques bleus et deux soldats maliens gravement blessés.

Le lundi 5 janvier 2015, attaque par des rebelles du camp militaire de Nampala dans la région de Ségou : 7 morts.

Dans la nuit du mardi 06 au mercredi 07 janvier 2015, les mêmes rebelles, armés jusqu’aux dents, attaquent Dioura (cercle de Ténenkou, région de Mopti) : la mairie et la sous-préfecture sont saccagées et incendiées.

Dans la nuit du vendredi 06 au samedi 07 mars 2015, un Français et un Belge sont abattus à l’étage du bar-restaurant La Terrasse, située rue Princesse, dans le quartier de l’Hippodrome, par des assaillants. Outre les deux Européens, 3 Maliens sont tués dans cette attaque et 8 personnes blessées, dont trois Suisses.

Le mercredi 1er avril 2015, le poste militaire de M’Boullikessi (commune rurale de Boni, cercle de Douentza) a été attaqué par des individus armés : 3 assaillants ont trouvé la mort et un véhicule brûlé.

Le vendredi 3 avril 2015, le poste de la Brigade territoriale de gendarmerie de Boni est attaqué: 2 civils (un homme et une femme) morts et un gendarme blessé.

Le dimanche 05 avril 2015, le chef du poste forestier de Diafarabé (cercle de Ténenkou, région de Mopti) a été froidement assassiné par deux individus sur une moto.

Le lendemain lundi 06 avril, une embuscade est tendue entre Dialloubé et Saba (dans le cercle de Mopti) à deux gardes républicains qui ont essuyé des coups de feu aux environs de 15 heures. Ils ont eu la vie sauve grâce à l’agilité de leurs jambes, abandonnant leur moto et leurs armes.

Le même lundi 06 avril 2015, la ville de Gao essuie des tirs d’obus. Des dégâts matériels importants et une jeune étudiante tuée.

Dans la matinée du mercredi 10 juin 2015, la localité de Misséni, à la frontière ivoirienne avec Sikasso est attaquée par des djihadistes. Le bilan fait état de un gendarme tué, deux personnes blessées, des véhicules et motos brulés.

Le vendredi 07 août 2015, le Byblos, un hôtel de Sévaré (située à 13 km de Mopti), où séjournent des Occidentaux, notamment des membres de la Minusma, est investi par un commando de djihadistes armé. Dans la nuit, des éléments des forces armées et de sécurité maliennes (appuyées par des soldats français) mettent fin à la prise d’otage, permettant la libération de quatre otages. Le bilan est lourd : 13 morts dont 5 membres de la mission de l’Onu et 4 soldats des Forces armées maliennes. De même, 4 terroristes dont un portait une ceinture d’explosifs sont tués dans l’assaut.

Le 20 novembre 2015, deux assaillants s’introduisent dans l’hôtel Radisson Blu de Bamako tôt le matin, prenant en otage environ 170 personnes. Les forces de sécurité maliennes, appuyées d’unités françaises, américaines et de celles de la Minusma, débloquent la situation au bout de plus de 9 heures d’horloge. Bilan : 22 morts.

Le mercredi 9 décembre 2015, aux environs de 05 heures du matin, des hommes armés non encore identifiés ont attaqué un poste de contrôle de l’armée malienne situé à l’Est de Goundam dans la région de Tombouctou. Un militaire est blessé dans cette attaque.

 

Le lundi 14 décembre 2015, un camp de la Minusma à Gao a été la cible de tirs d’obus, qui n’ont fait ni blessé, ni dégâts. C’est le contingent hollandais qui était visé, semble-t-il, par les terroristes.

 

Le vendredi 25 décembre 2015, Ballaa Ag Cherif est tué dans une embuscade sur la route de Talahandaq, près de Kidal au Nord-Mali. Trois jours plus tard, sa mort est revendiquée par Ançardine. Ballaa Ag Cherif, est le petit frère du secrétaire général du Mnla, Bilal Ag Chérif. Il était le président de l’Union des Jeunes de l’Azawad.

 

Le 04 janvier 2016, un véhicule en provenance de Goundam pour Bintagoungou a été intercepté par quatre hommes armés. Après avoir dépouillé les victimes de tous leurs biens, les assaillants ouvrent le feu sur le véhicule tuant une personne. Deux autres sont blessées.

Dans la nuit du jeudi 07 janvier 2016, à Tombouctou, une ressortissante suisse, Stockly Béatrice a été enlevée par des hommes armés. Aucune revendication jusque-là.

Le 8 janvier 206 : Enlèvement d’une citoyenne suisse du nom de Béatrice Stockly dans la nuit du 7 au 8 dans la ville de Tombouctou. Celle-ci avait été auparavant enlevée en avril 2012 puis libérée après négociation. L’acte a été revendiqué par AQMI quelques jours plus tard.

Dans la nuit du mardi 12 janvier 2016, le neveu du chef d’Etat-major du Mnla, le colonel Mohamed Ag Najim, a été enlevé par des individus sur trois motos. Les ravisseurs sont soupçonnés d’être proche de Iyad Ag Ghali.

Le vendredi 15 janvier 2016, un convoi de l’armée malienne est tombé dans une embuscade à Zinzin, à l’Est de Goundam aux environs de 10h. Des hommes armés ont ouvert le feu sur les militaires qui escortaient des vivres destinés aux réfugiés de Léré. ‪Le bilan est de 3 morts et 2 blessés maliens, et 3 assaillants tués.

Le même 15 janvier 2016 : Attaque contre le marché de Dioura. Bilan : 1 agent des Eaux et Forêts tué.

Enfin, le mardi 19 janvier 2016, survient l’assassinat des 3 gendarmes de l’Escadron de Sévaré. Ils ont été abattus par des djihadistes dans le Bourgou, plus précisément à Bili, à environ 7 km de Kakagna, non loin de Mopti. Les victimes ont pour noms : Adjudant Siriki I. Traoré (inscrit au tableau pour être Adjudant-chef), Maréchal de logis chef Souleymane Sidibé et Maréchal de logis Tiécoura Dembélé.

Le 21 janvier 2016 : 4 civils tués, un gendarme blessé lors d’un jour de foire à Kouna, dans le Cercle de Macina.

Le même 21 janvier 2016 : Tirs de deux obus dans les environs du camp d’Aguelhok. Aucune victime.

Le jeudi 28 janvier 2016, aura été une journée mortifère pour les forces armées maliennes. Ce jour-là, dans la périphérie de la ville de Tombouctou, un militaire malien a été tué par balle lors d’une embuscade. La victime, nous apprend une source, était au volant d’un véhicule qui allait ravitailler les troupes. Le bourreau reste à ce jour irretrouvable.

Le même jour (jeudi 28 janvier), trois militaires ont péri dans l’explosion d’un engin au passage de leur véhicule. C’était aux environs de la ville de Gao, d’où partait une escorte pour Douentza.

Le vendredi 5 février 2016, vers 6 heures 30, des terroristes ont pris pour cible un camp de la Minusma à Tombouctou. L’attaque de ce camp, contrôlé par des éléments de l’armée malienne, a coûté la vie au commandant Karim Niang. Aussi, trois éléments des forces armées maliennes et deux civils ont été blessés.

Le 7 février 2016 : Un douanier tué et 1 civil blessé à Hombori.

Le mardi 9 février 2016, survenait la mort de trois autres militaires dont le véhicule avait sauté sur une mine dans la région de Mopti, près de la frontière avec le Burkina Faso.

 

Le 11 février : Assassinat d’un agent des Eaux et Forêts à Sokolo dans le Cercle de Niono.
Le vendredi 12 février 2016, trois soldats ont péri dans une embuscade tendue par des jihadistes entre les localités de Tombouctou et de Goundam. Deux autres militaires ont été blessés dans cette attaque.

Le même vendredi 12 février, le camp de la Minusma a été pris pour cible à Kidal : 7 casques bleus du contingent guinéen tués, 34 autres blessés.

Le 13 février 2016 : Quatre morts et 20 blessés dans des affrontements entre deux villages.

 

Le 16 février 2016 : Assassinat d’un notable de la localité d’Inékar, à environ 50 km de Ménaka.
Le 17 février 2016 : Au moins 10 morts dans un conflit intercommunautaire.
Le 19 février 2016 : Sept morts dont 5 soldats maliens et 2 assaillants au cours d’une attaque à Ménaka.
Le 24  février 2016 : Sept blessés : 2 soldats et 5 assaillants suite à une attaque à Léré.
Le 25 février 2016 : Un casque bleu tchadien tue 2 autres dans la base de Tessalit.

Le 1er mars 2016 : Six casques bleus blessés sur l’axe Aguelhok-Tessalit dans l’explosion d’une mine.
Le 5 mars 2016 : Un casque bleu tchadien ouvre le feu sur ses frères d’armes à Kidal. Bilan : 2 morts et 1 blessé léger.
Le 9 mars 2016 : Assassinat d’un guide forestier dans la commune rurale de Diabaly, Cercle de Niono.
Le 21 mars 2016 : Un assaillant abattu lors de l’attaque contre l’hôtel Nord-Sud, abritant le QG de l’EUTM.
Le 24 mars 2016 : Arrestation de Souleymane Keïta, le logisticien du terroriste le plus recherché au Mali, Iyad Ag Ghaly.
Le 27 mars 2016 : Deux soldats maliens tués dans l’explosion d’une mine sur l’axe Tombouctou-Douentza.
Le 2 avril 2016 : Deux morts dans des affrontements entre deux groupes armés dans les environs de Berrah, un village de la commune de Sony Ali Ber dans le Cercle de Gao.
Le 4 avril 2016 : Le député élu à Douentza, Ilias Goro et un des ses amis d’échappent miraculeusement à une tentative d’assassinat.
Le 13 avril 2016 : Deux soldats français tués dans une attaque sur l’axe Aguelhoc-Tessalit.
Le 17 avril 2016 : Deux morts et 7 blessés dans des heurts entre les casques bleus et les manifestants à Kidal.

Le 1er mai 2016 : Une vingtaine de morts dans des affrontements entre communautés à Dioura dans le Cercle de Ténenkou
Le 5 mai 2016 : Cinq casques bleus tchadiens tués dans une embuscade dans la Région de Kidal.
Le 18 mai 2016 : Six morts parmi les casques bleus tchadiens près d’Aguelhok.
Le 26 mai 2016 : Entre Ansongo et Indelimane, deux véhicules des FAMA sautent sur des engins explosifs improvisés (EEI), occasionnant la mort de cinq militaires et en blessant quatre autres.
Le 29 mai 2016 : Cinq casques bleus togolais tués dans une attaque dans la Région de Mopti.

Le 3 juin 2016 : Deux  tués dont 1 casque bleu chinois et 1 expert français dans un double attentat dans le camp de la MINUSMA à Gao.
Le 25 juin 2016 : 14 morts dans des affrontements entre deux villages dans le Cercle de Djenné (Région de Mopti).

Le 29 octobre 2016, vers 23 heures, une équipe de l’ONG Acted a été attaquée à Anderamboukane. Les agents ont été dépouillés de tous leurs biens par deux voleurs, des arabes venus de Ménaka. Grâce à une au Gatia, les victimes ont récupéré leurs biens et les voleurs ont été conduits au poste du Gatia.

Le Dimanche 06 novembre 2016, un convoi des casques bleus de la Minusma a été attaqué par des terroristes vers Douentza causant la mort d’un casque bleu togolais, de deux civils maliens et faisant 7 blessés.

Le même jour, 06 novembre 2016, le camp de la Garde Nationale à Gourma Rharous a été attaqué par des individus armés qui ont enlevé des véhicules de l’armée.
Dans la nuit du Dimanche 06 au Lundi 07 novembre 2016, à Banamba, le camp de la Garde Nationale, une banque de la localité et la prison ont été les cibles d’une attaque terroriste; des véhicules ont été emportés et des prisonniers se sont évadés.
Le Lundi 07 novembre 2016, sur l’axe Niafunké-Tonka, un véhicule de transport de civils a été attaqué par des hommes armés à motos faisant 3 morts : le chauffeur et 2 enseignants : un homme et une femme. Le seul survivant est un élève.

Dans la nuit du 7 au 8 novembre 2016, Kola Diallo, chef de village de Diaba est tué  à quelques kilomètres de Sofara, cercle de Djenné (région de Mopti) par des djihadistes.

La Minusma égrène ses morts

Déployée depuis juillet 2013, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, intégrant les forces tchadiennes (Minusma) est celle qui connaît le plus fort taux de mortalité de toutes les missions actuelles de maintien de la paix de l’ONU!

Le 23 octobre 2013, cinq casques bleus tchadiens sont tués lors de l’attentat de Tessalit.

Le 14 décembre 2013, deux casques bleus sénégalais sont tués par un attentat-suicide à Kidal.

Le 20 janvier 2014, six soldats tchadiens sont blessés par l’explosion d’une mine près de Kidal.

Le 16 mars 2014, un soldat tchadien est grièvement blessé par une mine à Tessalit.

Le 25 avril 2014, un soldat guinéen est blessé par une mine près de Kidal.

Le 13 mai 2014, trois soldats sénégalais sont grièvement blessés près de Kidal.

Le 2 juin 2014, trois sous-traitants maliens travaillant pour la MINUSMA sont blessés par l’explosion d’une mine près d’Aguelhoc.

Le 10 juin 2014, deux casques bleus cambodgiens décèdent d’un empoisonnement alimentaire après avoir mangé de la nourriture avariée.

Le 11 juin 2014, quatre soldats tchadiens sont tués lors de l’attentat d’Aguelhoc.

Le 30 juin 2014, un casque bleu Burkinakè est tué et six autres blessés par l’explosion d’une mine entre Goundam et Tombouctou.

Le 18 juillet 2014, un soldat cambodgien est grièvement blessé près de Kidal.

Le 2 août 2014, un soldat tchadien est tué par une mine.

Le 9 août 2014, trois soldats tchadiens sont blessés par une mine près d’Aguelhoc.

Le 16 août 2014, deux soldats burkinabè sont tués et quatre autres blessés à Ber, par l’explosion d’un pick-up conduit par deux kamikazes.

Le 1er septembre 2014, quatre sous-traitants maliens travaillant pour la MINUSMA sont blessés par l’explosion d’une mine près d’Aguelhoc.

Le 2 septembre 2014, quatre soldats tchadiens sont tués et 15 autres blessés à une trentaine de kilomètres au nord de Kidal par l’explosion d’une mine.

Le 14 septembre 2014, un véhicule saute sur une mine près d’Aguelhoc, un soldat tchadien est tué et quatre autres sont blessés.

Le 18 septembre 2014, cinq soldats tchadiens sont tués et trois blessés par un engin explosif entre Aguelhoc et Tessalit.

Le 3 octobre 2014, neuf casques bleus nigériens sont tués dans une embuscade tendue par deux djihadistes équipés de lance-roquettes RPG-7 près d’Idelimane, entre Ansongo et Ménaka.

Le 7 octobre 2014, un casque bleu sénégalais est tué et un autre blessé à Kidal par des tirs de roquettes contre la caserne de la MINUSMA.

Le 18 décembre 2014, un casque bleu tchadien est tué et par une mine près d’Aguelhoc.

Le 4 janvier 2015, un véhicule de la MINUSMA saute sur une mine entre Ansongo et Ménaka, six soldats nigériens sont blessés, dont trois gravement. Cette attaque est revendiquée par al-Mourabitoune.

Le 9 janvier 2015, sept soldats sénégalais sont blessés par un engin explosif à Kidal, près de l’aéroport.

Le 17 janvier 2015, un soldat tchadien tué et un autre blessé dans une attaque à Kidal.

Le 27 janvier 2015, un soldat nigérien est tué par une mine.

Le 7 mars 2015, deux militaires suisses spécialistes en déminage sont blessés lors de l’attentat de Bamako du 7 mars 2015.

Le 8 mars 2015, un soldat tchadien tué et huit blessés par des tirs de roquettes sur la caserne de Kidal.

Le 17 mars 2015, un hélicoptère Apache néerlandais s’écrase accidentellement au nord de Gao, les deux pilotes sont tués.

Le 15 avril 2015, à Ansongo, l’explosion d’un véhicule piégé conduit par un kamikaze blesse neuf casques bleus nigériens, dont deux sérieusement, tue trois civils et en blesse sept autres.

Le 17 avril 2015, à une vingtaine de kilomètres de Gao, un convoi de la MINUSMA est arrêté par deux djihadistes à motos, deux chauffeurs civils sont exécutés sommairement, les autres parviennent à s’enfuir, l’un d’eux est blessé.

Le 20 avril 2015, un autre chauffeur d’un nouveau convoi civil est assassiné près de Gao.

Le 26 mai 2015, pour la première fois à Bamako la MINUSMA est la cible d’une attaque meurtrière ; des hommes armés ouvrent le feu sur des casques bleus bangladais, l’un d’eux est tué, un autre blessé. L’attaque est revendiquée en juillet par Ansar Dine.

Le 2 juillet 2015, six casques bleus du Burkina Faso sont tués et cinq blessés dans une embuscade tendue par AQMI entre Goundam et Tombouctou.

Le 28 novembre 2015, le camp de la MINUSMA à Kidal est frappé par des tirs de mortiers, deux casques bleus guinéens sont tués, ainsi qu’un civil contractuel, et 14 à 20 personnes blessées.

Le 12 février 2016, une pluie de roquettes s’abat sur le camp de la MINUSMA à Kidal et un véhicule kamikaze se fait exploser, six soldats guinéens sont tués et environ 30 autres casques bleus sont blessés, l’attaque est revendiquée par Ansar Dine

Le 25 février 2016, à Kidal, un soldat tchadien ouvre le feu et tue un commandant et un médecin militaire après avoir essuyé une remontrance de ces derniers pour cause d’ivresse.

Le 12 mars 2016, à Tessalit, un soldat tchadien tue deux de ses officiers et en blesse un autre après une dispute portant sur les salaires.

Le 15 mai 2016, à Bamako, deux casques bleus sont tués et quatre blessés par une tornade.

Le 18 mai 2016, près d’Aguelhoc, six casques bleus tchadiens sont tués (cinq le jour même puis un succombant à ses blessures) et trois blessés dans une embuscade.

Le 29 mai 2016, cinq casques bleus togolais sont tués, et un autre grièvement blessé, dans une embuscade entre Ténenkou et Sévaré.

Le 31 mai 2016, un casque bleu et trois civils travaillant pour les Nations unies à Gao dans le nord du Mali ont été tués dans une double attaque ayant visé un camp de l’ONU et les locaux d’un prestataire de services pour l’ONU. Trois autres Casques bleus ont été grièvement blessés, et plus de dix des “membres du personnel de la Minusma, dont des civils”, légèrement blessés.

Le même jour, cinq soldats du contingent togolais ont perdu leur vie à proximité de Sévaré

Un soldat sénégalais décède suite à une maladie le 3 juin 2016

Le 18 juin 2016, 5 tirs de mortiers ou de roquettes ont été lancés en direction du camp de la MINUSMA à Aguelhoc, dans la région de Kidal. Tous les projectiles ont atterri à l’extérieur du camp, à plus de 100 mètres. Aucun dommage ni blessés n’ont été enregistrés. Des mesures de précaution ont été prises.

Le 20 juin 2016 en après-midi, le camion d’un contractuel de la MINUSMA (ECOLOG) a été brûlé avec son chargement à Akarkara, sur l’axe Gossi-Hombori. L’apprenti du conducteur a été blessé. Un autre camion participant au convoi a pu s’échapper et rentrer à Gossi.

Le 29 juin 2016, une ambulance blindée participant à un convoi de la MINUSMA a heurté un engin improvisé ou une mine près de Bambara Maoudé, à 100 kilomètres au nord de Tombouctou. L’explosion n’a fait aucun dégât ni blessés. Des mesures de sécurité ont été mise en place dans le secteur et une enquête est en cours.

Le 7 août 2016, un véhicule tchadien saute sur une mine entre Aguel’hoc et Anéfis, un casque bleu est tué et quatre autres blessés.

Le 3 octobre 2016, deux casques bleus sont tués à Aguel’hoc par des tirs de mortier.

Le 4 novembre 2016, un soldat français est mortellement blessé près d’Abeïbara par l’explosion d’une mine revendiquée par Ansar Dine. La mort de Fabien Jacq, âgé de 28 ans, porte à 16 le nombre de militaires français tués au Mali depuis l’intervention Serval en janvier 2013, à laquelle a succédé l’opération Barkhane (4 000 hommes).

Le 6 novembre 2016, un casque bleu togolais est tué et sept autres soldats sont blessés dans une embuscade à Bambara Maoudé, cercle de Douentza, région de Mopti.

. Le 11 janvier 2013, le lieutenant Damien Boiteux, 41 ans, à bord de son hélicoptère, a été mortellement blessé au cours de la bataille de Konna (région de Mopti) qui a opposé l’armée française et les combattants islamistes.

Les 18 pertes militaires françaises au Mali

Les pertes militaires françaises au Mali sont, au 5 novembre 2016, de 18 militaires, dont 1 officier, 11 sous-officiers et 6 militaires du rang. Il s’agit de :

 

11/01/2013 Damien Boiteux, commandant

 

19/02/2013 : Vormezeele Harold, adjudant

02/03/2013 : Charenton Cédric, caporal-chef

06/03/2013 : Pingaud Wilfried, maréchal des logis

17/03/2013: Van Dooren Alexandre, caporal-chef

29/04/2013 : Duval Stéphane, sergent

30/07/2013 : Martin-Vallet Marc, maréchal des logis

07/05/2014: Kalafut Marcel, sergent-chef

14/07/2014 : Nikolic Dejvid, adjudant-chef

29/10/2014 : Dupuy Thomas, sergent-chef

29/11/2014: Bajja Samir, adjudant

17/08/2015: Ronis Jean-Luc, caporal

27/08/2015: Truffaux Baptiste, Première classe

26/11/2015 : Guarato Alexis, sergent-chef

12/04/2016 : Poo-Sing Mickaël, Première classe

12/04/2016 : Noblet Damien, maréchal des logis

12/04/2016 : Chauwin Michael, brigadier

05/11/2016 : Fabien Jacq, maréchal des logis-chef

 

Sékou Tamboura

 

 

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1 commentaire

  1. Ces soldats sont morts en défendant leur patrie. Personne n’a dit que le chemin serait facile, mais il faut se battre pour y arriver.

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