La 5ème édition de la Nuit du Mérite Sportif s’est déroulée le vendredi 26 décembre au CICB : La basketteuse Djénéba N’Diaye sacrée meilleure sportive de l’année 2013-2014

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La 5ème édition de la Nuit du Mérite Sportif s'est déroulée le vendredi 26 décembre au CICB
Le parrain Issaka Sidibé posant avec les trois meilleurs sportifs de l’année

Organisée par le Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM) et sponsorisée par Sotelma-Malitel, la 5ème édition de la Nuit du mérite sportif a tenu toutes ses promesses, le vendredi 26 décembre, dans la salle des banquets du CICB. En plus du parrain Issaka Sidibé, président de l’Assemblée nationale, on notait aussi la présence massive de plusieurs personnalités dont la Première Dame, Mme Kéïta Aminata Maïga et de l’invité spécial, Mustapha Berraf, président du Comité olympique algérien. Au titre des récompenses, dix trophées ont été décernés aux plus méritants. Ainsi, la jeune basketteuse Djénéba N’Diaye a été sacrée meilleure sportive de l’année. Le 2ème prix est revenu à Aminata Doumbia, qui a remporté cette année deux médailles d’or et une autre de bronze en taekwondo sur le plan international.  Oumar Sidibé,  champion sur 200 m lors du tournoi handisport de Tunis, s’est classé 3ème.

Parrainée par le président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé, la 5ème édition de la Nuit du mérite sportif s’est déroulée, le vendredi 26 décembre, dans une ambiance festive dans la salle des banquets du CICB en présence de plusieurs personnalités dont la Première Dame, Mme Kéïta Aminata Maïga et le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo. L’invité spécial de cette soirée de gala était le président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf, non moins vice-président de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique. Le Directeur général de la Sotelma-Malitel, Mohamed Morchid et plusieurs dirigeants du monde sportif étaient tous au rendez-vous.  Comme à chaque édition, il s’agit de récompenser le mérite des meilleurs sportifs et de se souvenir de ceux qui ont servi le sport malien. Cette 5ème édition était placée sous le signe du fair-play.

Visiblement heureux d’accueillir tout ce beau monde, le président du CNOSM, Habib Sissoko dira que la Nuit du mérite sportif est un moment de gouvernance, d’esprit sportif et de paix. Une minute de silence a été observée en hommage à trois grandes figures du sport malien qui nous ont quittés cette année. Il s’agit de Bakary Touré dit Samson, ancien champion et recordman de poids et de disque du Mali, Mamadou Diong dit Béïdy, président du comité régional olympique et sportif de Kayes et Salamatou Maïga dite “Bébé” décédée le 23 décembre dernier, à Paris.   Le président Habib Sissoko a ensuite fait un clin d’œil au parrain Issaka Sidibé, qui demeure une figure emblématique du sport malien. Il a servi, dira-t-il, le sport malien avec abnégation et loyauté.

Le parrain de cette 5ème édition de la Nuit du mérite sportif fut le 1er vice-président du CNOSM, président de la Fédération Malienne de Cyclisme, président de la Ligue d’Athlétisme de Bamako, Président-fondateur du Centre d’athlétisme Cheick Kouyaté, président de l’AS Réal de Bamako et Trésorier général de la Fédération Malienne de Football. C’est dire que les organisateurs ne se sont pas trompés sur le choix porté sur Issaka.

Le Président du CNOSM a profité de cette occasion pour rendre un vibrant hommage au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, son épouse Aminata Maïga et le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo. “Rien dans cet intérêt national pour le sport et les sportifs n’aurait été possible sans l’engagement conséquent du Président IBK. Merci à vous Madame la Première Dame. Cette nuit est la vôtre. Elle est le résultat de votre combat pour la promotion des valeurs olympiques et pour la durabilité environnementale. Nos remerciements vont ensuite à l’endroit du ministre des Sports. Avec vous, le monde sportif est plongé dans l’action et dans la méthode avec une gouvernance consensuelle qui vous tient en estime auprès de vos collaborateurs et partenaires”. Après cette brillante intervention du Président du CNOSM, ce fut le tour des récompenses. Dans la catégorie “Devoir de mémoire” cinq prix ont été décernés. Feu Colonel Kokè Dembélé, feu Souleymane Diakité, ancien joueur de l’USFAS décédé sur le terrain, le 8 mai 2001, lors d’un match du championnat face au Djoliba, le doyen Mamadou Kaloga, journaliste sportif et correspondant de RFI, Amara Sangaré dit Champion et Oumar Tonko Cissé de Gao ont reçu chacun une distinction plus une enveloppe.

Le Prix du meilleur dirigeant sportif de l’année a été décerné au Président de la Fédération Malienne d’Escrime, Abdoul Wahab Zoromé. Ce jeune dirigeant et Inspecteur principal de Police a impressionné le jury de la 5ème édition de la Nuit du mérite sportif. Il a reçu son prix  des mains du ministre des Sports, Housseini Amion Guindo.

Le Comité de normalisation pour la gestion de l’hippisme, qui a attiré l’attention du monde sportif malien, a été récompensé par le trophée du Fair-play.

La jeune basketteuse Djénéba N’Diaye a été sacrée meilleure sportive de l’année. Elle a été la meilleure joueuse et la meilleure marqueuse de l’Afro-basket juniors filles au Caire qui a vu le sacre de l’équipe du Mali. En plus du trophée, la meilleure sportive de l’année a reçu une enveloppe d’un million de FCFA.

Le 2ème prix d’un montant de 750 000 FCFA est revenu à Aminata Doumbia, qui a remporté cette année deux médailles d’or et une autre de bronze en taekwondo sur le plan international. Oumar Sidibé,  champion sur 200 m lors du tournoi handisport de Tunis, s’est classé 3ème.  Il s’est contenté d’une enveloppe de 500 000 FCFA.  Des diplômes de reconnaissance ont été également décernés notamment au Président de l’Assemblée nationale et au Directeur général de la Sotelma-Malitel. L’invité spécial Mustapha Berraf a reçu des cadeaux de la part du ministre des Sports et du CNOSM.

Notons que la soirée a été agrémentée par le son de la kora de Sidiki Diabaté, fils du maestro Toumani Diabaté et la prestation remarquable de l’artiste Master Soumi, qui a appelé les acteurs sportifs à plus de fair-play.

ABH

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2 COMMENTAIRES

  1. Tres beau commentaire Mr Telly Cheick. Le monde sportif Malien est malheureusement gouverneé par des incompétents qui ne connaissent rien au sport. Ils sont juste la pour s’enrichir sur le dos des pauvres sportifs. Au lieu de faire ces galas, donnez cet argent aux Athletes pour qu’ils fasse les competitions dans les meilleurs conditions. Dirigeants, arretez de voler l’argent des athletes.

  2. Il nous est toujours agréable d’apprendre que des gens ont été promus dans leurs domaines respectifs, s’ils le méritent. Mais force est de constater que certaines promotions, au-delà de leur aspect choquant, heurtent considérablement la dignité des hommes et des femmes qui ont choisi de passer un tant soit peu de temps dans la pratique de la discipline en question. Comment comprendre cette inflation de grades (aujourd’hui on a crevé le plafond) dans la discipline du Karaté sans s’en offusquer. On a honte et peine à admettre devant les gens qu’on a aussi pratiqué ce sport.
    Par ailleurs, les grands maitres ont surtout brillé par leur modestie et leur humilité. Aujourd’hui, le Président du CNOSM qui est lui-même du sérail, devrait mettre un holà à cette inflation de grades qui ne fait que du mal à notre sport et à notre pays. Aujourd’hui, nous avons le plus haut gradé de karaté en Afrique au Mali et le 2ème plus haut gradé de la planète. Pour quel résultat ? Nous avons appris dans ces disciplines que le grade ne fait pas l’homme, mais que c’est l’homme qui confère à la ceinture une valeur en lui donnant un contenu et une certaine dimension.
    Le Karaté malien a subi la plus grande humiliation de son existence avec certains hommes qui ont contribué, tout au long de leur vie, à donner à notre peuple, l’image d’un dépotoir géré par des responsables au cerveau musclé qui conjuguent tout au présent de l’indicatif. La discipline se réduit de jour en jour ; les événements de karaté qui, auparavant étaient payants et refusaient du monde, sont aujourd’hui boudés et ignorés de tous et même le Département de tutelle doit se faire prier pour se faire représenter. Notre pays n’est plus classé dans les rangs qu’il occupait jadis dans la discipline du Karaté en Afrique. Oui ! Au moment où les autres disciplines engrangent des titres et des médailles sur le continent, le Karaté, par ses Grands Maîtres, se congratule à l’interne avec des grades et des applaudissements pompeux, des flatteries qui commencent à dater (depuis 30 ans que cela dure et encore pour quels résultats ?). Un karaté étriqué, représenté par à un petit clan, des championnats de plus en plus réduits à leur plus simple expression, des Opens familiaux, des pratiquants qui ont honte de porter leurs ceintures, des dojos qui s’assèchent et se vident, un programme d’activités avec un seul titre toute l’année: « Passage de grades » et pour cause !… Et pourtant, chaque année, les responsables disent que la discipline se développe de plus en plus.
    Au moment où on récompense les sportifs méritants du pays et les fédérations performantes, pourquoi les autorités sportives et le CNOSM ne sanctionnent pas les attitudes sportives qu’ils savent pertinemment nocifs et prédateurs pour notre jeunesse ? Sont-ils obligés d’applaudir les mensonges et la contre-performance? Les autorités sportives n’ont-elles pas un droit de regard et un devoir de redevabilité au monde du sport ? à la jeunesse de notre pays ? à elles-mêmes ? C’est au Mali que l’on rencontre des hauts gradés de tels niveaux (5ème, 6è … 9ème Dan) qui ne sont même pas répertoriés sur les tablettes de l’UFAK et qui ne donnent aucun service (stages international), ni dans la sous-région, encore moins ailleurs. Ou alors faut-il comprendre qu’il s’agit uniquement de grades nationaux qui cessent d’être valables une fois nos frontières franchies ? Voici qui doit faire honte à leurs récipiendaires et qui, très certainement fait baisser la tête aux nombreux maliens pratiquants d’arts martiaux (Karaté) quand ils rencontrent leurs homologues d’autres pays.
    Ils ont fait de notre art la risée des autres ; ils en ont fait une déchetterie.
    Si le département des sports est suffisamment informé par ses services techniques et le CNOSM, il doit savoir qu’un certain nombre de pratiques ne sont pas autorisées au haut niveau, notamment l’auto gradation devenue la règle dans le karaté, le mérite en étant l’exception. Si le département n’est pas informé, qu’il s’informe auprès des instances de ce sport sur le plan africain et mondial. Il est de son devoir d’avoir en face de lui des interlocuteurs fiables et valables, méritants et honnêtes. Le département devra faire obstacle aux usurpations de grades, des titres et de trophées apportés par certains athlètes.
    Au Président du CNOSM,
    Vous savez pertinemment de quoi il s’agit puisque vous connaissez les hommes dont il est question et aussi la matière qui est concernée. Vous avez le devoir d’arrêter cette course aveugle aux grades instaurée comme sport favori dans la discipline du karaté puisque vous êtes certain que ceci ne peut constituer un exemple à montrer aux jeunes de votre pays ( ???). Vous savez que cette culture de la facilité et de la roublardise n’est pas le credo de l’olympisme que vous devez incarner à tout prix; vous savez que dans le long terme de tels actes nuiront également à vos efforts et vous toucheront personnellement ; alors il est temps d’agir et d’arrêter ce qu’on peut aujourd’hui appeler une folie galopante, sans risque de se tromper.
    Par la faute de nous TOUS, y compris le département et le CNOSM, le karaté aujourd’hui ne se conjugue que dans une seule famille de Quinzambougou
    Par la faute de nous TOUS, des milliers de jeunes talentueux ont vu leur horizon bouché par la manifestation de desseins inavoués ;
    Une bonne partie de la jeunesse du pays n’a plus aucune confiance en leurs devanciers (la lumière qu’ils avaient cru voir devant s’étant révélée plus noire que l’obscurité) ;
    Par la faute de nous TOUS, le pays a manqué autant d’opportunités de rayonner sur les planchers africains et mondiaux ;
    Par la faute de nous TOUS, des grands serviteurs de ce sport ont été écartés, rejetés, souillés, humiliés et vilipendés au profit d’autres qui, aux statistiques n’ont fait que le plonger dans les abymes,
    …. Aujourd’hui donc il nous appartient de le relever et de le réhabiliter.
    Pour notre jeunesse, pour notre pays et pour l’honneur des pionniers du Karaté au Mali, les vrais.
    Fasse Dieu que ce message soit entendu. Merci !

    Cheick TELLY

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