Communiqué de presse du conseil de l’ordre des avocats

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Suite à la lettre circulaire de Monsieur le Bâtonnier en date du 12 Septembre 2018 et le communiqué conjoint des deux syndicats de Magistrats, communiqué relayé par voie de presse, le Bâtonnier et le Conseil de l’ordre des Avocats, sans vouloir tomber dans la polémique ou la confrontation, tiennent à rétablir la vérité des faits.

Le Barreau du Mali a toujours refusé de descendre dans l’arène des débats autre que celle de la défense des droits.

Il réaffirme sa liberté et son indépendance et ce, à toutes les occasions. Il entend demeurer ainsi quelles que soient les circonstances.

Le Barreau ne sera ni assujetti ni inféodé à quelque pouvoir ou entité que ce soit et encore moins à des syndicats fussent-ils des syndicats de Magistrats.

Aussi,     tient-il        à lever toute équivoque au sujet de l’information

tendancieuse selon laquelle le Bâtonnier aurait adressé un courrier confidentiel à Monsieur le Premier Ministre.

Cette affirmation n’est que pure affabulation et n’engage que son auteur ou ses auteurs.

Au demeurant, si le Bâtonnier devait saisir Monsieur le Premier Ministre ou toutes autres autorités, il ne se serait pas abrité derrière une correspondance confidentielle.

Le Bâtonnier a adressé une lettre circulaire aux Avocats du Mali desquels il tient son mandat, et ce dans le cadre de son devoir d’information.

ORDRE DES AVOCATS DU MALI/ Siège au Palais (le Justice de la Commune III du District de Bamako salle des Avocats 20.79.39.27/F’ax 44.38.39.93 BP.E 2231

Ce qui y est relaté a été préalablement exposé et discuté lors de la rencontre conjointe Conseil de l’Ordre – Syndicats de Magistrats ­Président de l’association des jeunes Avocats, du 03 Septembre 2018 ;

Si son contenu a pu inspirer Monsieur le Premier Ministre dans sa démarche de recherche de la légalité, alors le Barreau n’aura joué que son rôle.

Fidèle à ses missions et surtout à ses principes, le Barreau du Mali continuera à se battre pour le respect de la légalité.

Il est à préciser enfin que la justice est une famille et qui parle de famille doit accepter la diversité, par conséquent il est donc inacceptable pour le Barreau qu’une des composantes veuille assujettir les autres.

Le Barreau du Mali renouvelle son attachement et son profond respect à la Magistrature Malienne dans son combat pour l’indépendance de la justice et la consolidation de l’Etat de droit. Cette indépendance doit s’analyser au regard de toutes les passions humaines.

Bamako le 24 Septembre 2018

Le Batonnier

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