Faire la part des choses : Ce n’est pas une guerre de religion, mais d’honneur et de préservation du territoire

Qu’est ce qui obstine les extrémistes d’Ansar-dine terroristes, du Mujao, Boko-haram  à vouloir s’en parer de l’étendu du territoire malien ? Force est de constater que depuis de les affrontements avec l’armée régulière, les bandits armés sont de plus en plus déterminés, organisés et très mobiles  en république du Mali. Les soi-disant  djihadistes  venus pour appliquer la loi islamique (charia) se sont ralliés aux bandits armés et commettant des actes de vandalisme, de profanation, d’amputation, de viol, de vol, de tortures, d’exécution. Pourquoi ? Est-ce  vraiment des actes religieux ou juste pour  tromper l’apparence de la population qui est en majorité  musulmanes ? Est-ce que ces extrémistes auraient des gens qui soutiennent leurs actes au sud ? Ce qui explique cette détermination à vouloir occuper le territoire malien. Les autorités doivent multiplier des opérations dans toutes les zones qui ne sont pas encore sous occupation. Cela pour éviter  des représailles dans  d’autres villes.  La population doit faire tout pour dénoncer ces individus où qu’ils soient. Ainsi donc, un appel à la population civile de faire la part des choses entre les bandits et l’armée régulière.  Ce n’est pas une guerre de religion, mais c’est plutôt une guerre d’honneur, de sécurisation de notre patrimoine. Fatoumata Coulibaly