Sauf grosse surprise, la CMA signera l’Accord de paix le 20 juin. Mais l’arrangement sécuritaire trouvé à propos de Ménaka provoque le débat, à tel point que d’aucuns y voient une supercherie destinée à faire oublier Kidal. Ménaka, l’arbre qui cache la forêt Kidal ?
A l’issue des consultations tenues à Alger du 25 mai au 02 juin, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) a donné son accord pour signer l’Accord de paix le 20 juin. Une nouvelle qui a donné l’espoir que le Mali est presque au bout du tunnel. «Je viens d’arriver d’Alger. Avec cette signature du 20 juin, c’est un Mali nouveau qui naît. Ce n’est plus le temps de rester dans le passé », confie Ould Mataly Mohamed, député élu à Bourem.
Cet optimisme n’est pas isolé. Ainsi, pour Mme Fomba Fatoumata Niambaly, élue à San, c’est un « ouf de soulagement pour tous les maliens », car « tous les regards sont tournés vers le nord. C’est un nouveau Mali qui nait, à travers cet accord. Il y a de grands chantiers de développement pour le nord comme le sud. Il faut que l’accord soit signé par tous pour que nous nous mettions rapidement au travail », conclue-t-elle.
Ces consultations d’Alger ont aussi débouché sur un accord dit « arrangement sécuritaire pour la cessation des hostilités » qui stipule le retrait de la plateforme de Menaka et son retour à ses positions initiales, le repli de la CMA au-delà d’un rayon de 20 km autour de Ménaka, le positionnement des FAMA à Menaka, que la protection de la population civile soit assurée à Ménaka comme sur l’étendue du territoire malien, par la MINUSMA conformément aux dispositions de la résolution 2164. C’est un fait, Ménaka suscite des convoitises au point que le délogement des séparatistes en avril dernier avait donné lieu à un enchaînement de violences. Il reste que la plateforme, qui réunit des groupes armés d’autodéfense, partie prenante de l’arrangement, n’a pas signé.
« On n’a pas signé l’arrangement parce qu’on ne peut pas sortir de Ménaka sans une garantie que la MINUSMA va sécuriser les populations. Il nous faut un arrangement qui satisfait les populations. Il ne faut pas se leurrer, nulle part dans le pays, la MINUSMA ne sécurise personne. Elle n’a rien fait pour que les gens aient confiance. », confie Fahad Ag Almahmoud, Secrétaire général d’un mouvement de la plateforme, le GATIA (Groupe d’autodéfense Touareg Imghad et alliés).
Il ne fait plus aucun doute que la mission onusienne est de plus en plus contestée au Mali. A quelques jours de la fin de son mandat, le 30 juin prochain, un récent sondage estime que 60,8% des maliens pensent que l’attitude la Minusma face à la crise du Nord du Mali est négative. Et à Ménaka, les populations sont sorties dans les rues pour dire leur désaccord avec les conclusions de cet arrangement sécuritaire, leur souhait étant que l’armée malienne et la plateforme « ne bouge pas de Ménaka ».
Il faut dire les choses clairement. Cet arrangement n’en est pas un car un des groupes concernés par le texte, la plateforme, n’a pas signé, ce qui en fait un autre accord unilatéral qui ne dit pas son nom. C’est-à-dire qu’on est au summum de ce qui pouvait arriver : Le président IBK demande, en signant cet arrangement, à un groupe qui a libéré une ville occupée par des séparatistes de quitter, et de céder la place à la Minusma puisque les forces armées maliennes doivent être cantonnées.
On marche vraiment sur la tête. Tous ceux qui ne refusent pas de voir savent que cet arrangement sans la plateforme est une erreur grave de la part de nos autorités. « La chose qu’on aurait pu « espérer » comme moindre mal, c’était que les FAMA soient chargées de la sécurité de Menaka. Mais en signant que les FAMAS doivent laisser la sécurité à la MINUSMA, nos autorités reconnaissent que l’Etat malien n’est pas capable de jouer son rôle régalien », analyse la journaliste Françoise Wasservogel.
Cet arrangement sécuritaire a du mal à recueillir l’adhésion de beaucoup qui pensent que « c’est un arbre qui cache la forêt kidal, où les populations ont le plus besoin d’être sécurisées ». Oui, on dira ce qu’on voudra, mais avec cet arrangement tous les regards se sont détournés de Kidal qui, pour reprendre l’éditorialiste Adam Thiam, « boucle sa quatrième année blanche pour ses scolaires et ses scolarisables qui deviennent ainsi, si rien n’est fait, la matière première potentielle du crime organisé dans une région où la kalach est devenue le plus grand employeur ». Les prochains jours vont être décisifs. Et quelle que soit la malveillance de la communauté Internationale, tout porte à croire que nos autorités ne sont vraiment pas à la hauteur de l’enjeu.
Boubacar Sangaré
Il y a ceux qui refusent de voir parce qu’ils ont des intérêts inavoués comme IBK et son gouvernement préoccupés à sauver leur funeste règne au lieu de regarder l’intérêt supérieur du Mali, certains intellectuels achetés comme Ag Rhissa, certains membre du clan de “ma famille d’abord”, certains élus corrompus.
Sauf, s’ils ne savent pas ce qu’ils veulent, les responsables du MNLA doivent tout faire pour faire adhérer leurs partisans à la signature de l’accord.
En plus de ses nombreux avantages économiques, l’accord est déjà une autonomie de fait de l’Azawad. Les consultations préparatoires à la mise en œuvre de cet accord signé à Alger le 5 juin, constituent une aubaine pour le MNLA et la CMA.
L’armée sera infectée à 85 % par les combattants de la CMA, ce qui garantira le contrôle total du nord à ces malfrats qui imposeront leurs candidats aux élections régionales. Le narcotrafic et la criminalité vont s’épanouir sans obstacle.
L’accord prévoit déjà l’autonomie de gestion et en matière de coopération étrangère en plus de la cession de pouvoirs de l’Etat aux présidents de régions. Donc, les amis du MNLA pourront l’armer et l’équiper sans difficultés avec le pouvoir de Bamako qui sera vraiment le pouvoir de Bamako et non de tout le Mali.
S’ils sont intelligents, ils doivent vraiment se battre pour la signature du 20 juin et le Mali est condamné.
Vive le roi aveugle, vive la médiocrité légendaire, vive le clientélisme incarné par le paquet de nerfs IBK, vive la jouissance sur le dos du peuple, vive l’irresponsabilité historique.
Un Mali sans ses enfants un et indivisible, c'est un Mali sans avenir. Je lance l'appel à tous mes frères et sœurs du même sang de se réunir au tours d'une seule calebasse le plus vite que possible, si non, sachons que nous ne somme pas loin d'un monde ''ORPHELINAT''. Sachons que si nous perdrons notre cause, père unique, lien indéfectible, patrie sans prix et non vénale(LE MALI), nous allons voir les autre avec les leurs. VIVE LE MALI AVEC SES ENFANTS RÉUNIS DANS UNE SEULE COUR. QUE LE TOUT PUISSANT(ALLAH) NOUS ACCORDE SA GRÂCE !!!
bjr tt le monde je ne comprends pas ce qui ce passe dans la tête de nos dirigeants la cma ne fait que ce moquer de nous il a refusé de signé l’accord de paix pourquoi après nos diplômates signe un accord d’arrangement avec ces mêmes REBELLES? c’est le monde à l’avers c’est vrai on dit que la paix n’a pas de prix mais il ya certaines choses qu’il faut éviter la cma signe pour son propre intérêt sinon le 15 mai dernier il était absent. Une fois de plus fils et filles digne de notre MALIBA levez vous pour soutenir la volonté de nos frères et sœurs de MENAKA qui est l’assurance de leur sécurité par le GATIA et les FAMAS. SVP chers DIRIGEANTS revenez sur terre et n’envoyer nos frères FAMAS dans l’abattoir en leurs cantonnants, pensez-y.
Le jour où le peuple malien aurait compris que tous les hommes ne peuvent pas être responsables, ce jour là, le choix d’hommes capables et responsables pour gérer le pouvoir se ferait avec beaucoup de sérieux et de détermination. Des successions d’incapacités sont à la base du KO actuel.
bjr bonne nouvelle si reellement pour allee “en algerie sil faut imperativement passer par ménaka en aucaun cas IBK ne doit accepter le retrait de gatia de ménaka surtout pas ,car la cma n’aura dautres choix que de signé l’accord ou mourire de fum
que la population de bamako à ménaka simplique a fond comme le MNLA faisait avec sa population pour mettre la pression
sans la prise de menaka et surtout la certitude que le mnla ne pourra en aucun cas militaire recuoerer menaka, jamais la cma ne se serait allé a la négociation.
Menaka de par sa position constitue le poumon de kidal des lors que les frontières algeriennes sont fermées.
Si l etat malien joue au novice des que le gatia quitte, le mnla reprendra menaka et la minusma viendra s.interposer a toute arrivée du Gatia et peut etre un autre massacre de nos soldats cantonnés a la merci du mnla.
Que rien ne bouge accord ou pas tant que menaka est tenu le m la et la cma vont négocier ou mourir a petits feux.
Donc reflechissez mille fois avant d envoyer les enfants d autrui cantonnés a la merci du mnla.
JE SUIS TOUT A FAIT D’ACCORD AVEC TOI MASSA T’AS BIEN VU. IL NE FAUT JAMAIS QUE LE CONTROLE DE MENAKA ECHAPPE A BAMAKO ET SES ALLIES. POURQUOI UN ARRANGEMENT SECURITAIRE POUR MENAKA ET POURQUOI PAS POUR KIDAL.
Ibk incapable a trahi le mali il n’est pas fait pour diriger même sa propre ne l’écoute pas il est temps que la jeunesse se réveille notre pays nest plus respecté a cause d’un voleur maffiosi menteur qui s’appelle ibk
Comments are closed.