Situation sécuritaire au nord : Le parti Sadi s’agenouille devant la CMA

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Oumar Mariko et Nouhoum Keita (photo archive)
Oumar Mariko et Nouhoum Keita (photo archive)

A la faveur d’une rencontre politique avec une délégation de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), conduite par Alghabass Ag Intallah, le parti Sadi a qualifié les groupes d’autodéfense de sous-traitants de la défense de la patrie et de l’instrumentalisation par l’Etat des contradictions inter ou intracommunautaires à des fins politiques. Par cette déclaration mal inspirée, inopportune et antipatriotique, Oumar Mariko et ses camarades font allégeance aux groupes armés hostiles à l’intégrité territoriale du Mali.

 

Membre de la Convention des partis politiques qui soutiennent le projet présidentiel du chef de l’Etat, le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) a récemment conféré avec une délégation de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), conduite par Alghabass Ag Intallah, sur la situation sécuritaire dans la partie septentrionale du pays.

Après une analyse approfondie, les parties ont convenu de maintenir de fréquents contacts en vue d’échanger sur la situation du Mali. Ils ont appelé à l’accélération du processus de participation des mouvements armés signataires à la sécurisation au Mali. Il a aussi été demandé de proscrire le recours à des milices pour sous-traiter la défense de la patrie, l’instrumentalisation par l’Etat des contradictions inter ou intracommunautaire à des fins politiques.

Si les deux points semblent raisonnables, les observateurs s’interrogent en revanche sur le 3e point qui tente de remettre en selle les groupes armés hostiles au Mali et qui plus est, confirme les connivences entre le parti Sadi et les forces négatives à l’origine de la crise qui perdure depuis janvier 2012.

Par cette déclaration mal inspirée, inopportune et antipatriotique, qui n’est en fait qu’un subterfuge pour sauver les groupes armés hostiles à l’intégrité territoriale du Mali, la Sadi outrepasse les limites de sa mission de défense de la République, procède à une grave perversion de son mandat officiel pour soutenir les mouvements au détriment des groupes qui défendent leurs terres.

Le parti Sadi semble avoir manifestement perdu une occasion en or de se taire et le sens de sa mission officielle au cours de cette rencontre politique avec les responsables de la CMA.

Bréhima Sogoba

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5 COMMENTAIRES

  1. Cet Instable deraille.Sans la Gatia et les autres Milices d’Auto-Defence,ou serait le Mali aujourd’hui?Si en tant que representant du peuple,on ne sait meme pas ou se trouve les interets superieurs du Mali,que faite-vous la ou vous vous trouvez.Allez -vous vous installer a Kidal.Vous trouverez la Gatia sur votre chemin.

  2. Oumar n’a jamais aimer le mali c est un apatride qui a pactiser avec c est séparatiste vous vous souvenez de Omar au début de la rébellion il était au nord ces lui qui a fait la propagande pour faire déserter les militaires il était à niafûnke pendant l occupation ???? Ou mar. était réclamer par les séparatiste à Alger ??? Ou mar. était d accord pour diviser le pays ceci vont prendre le nord et eux le sud oumar Mariko est un apatride Oumar avait sa milice à Bamako ce garçon est aigris i

  3. c’est pourkoi il dit ce qu’il pense, il defend ce a quoi il croit , ce pourkoi il s’est toujours battu , sans que cela se fasse dans le secret d’une confession meme si cela va l’encontre de ce pense l’oppinum, il l’a tjrs dit haut et fort qu’on le veut ou pas, la verite c’est que l’etat mali a brader la securité du territoire et la surété de l’etat bref un pays incapable d’assurer sa propre securité et celle de ses concitoyens n’en est pas un

  4. L’alliance entre Oumar Mariko et les différentes rebellions à l’exception de celle des années 60 a toujours existé. A force de chercher le pouvoir, il pactise avec le diable.

  5. The dog barks but the caravan moves.

    Alghabass Ag Intallah oublie peut être ce qui a été conclu entre nous depuis Niamey au plus fort de la crise.
    De l’attentat contre Al Hadj Gamou dans la capitale nigérienne en passant par la bataille de Kidal, la République a vu beaucoup de choses. Le SADI peut rencontrer qui il veut mais la République a sa ligne de conduite constante.
    Le GATIA est désormais un fait d’histoire et une réalité de la République.

    VIVE LA REPUBLIQUE.

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