Conflit Iran–Israël : appels africains à la retenue

Alors que le conflit militaire entre Israël et l’Iran franchit un nouveau seuil de gravité, plusieurs États africains, dont le Nigéria et le Bénin, appellent à une désescalade urgente afin d’éviter une déstabilisation régionale plus large.

15 Juin 2025 - 13:36
15 Juin 2025 - 13:35
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Conflit Iran–Israël : appels africains à la retenue
Les effets des bombardements iraniens sur l'Institut Weizmann et ses environs dans la colonie de Rehovot/@DR

La montée des tensions entre l’Iran et Israël continue de susciter de vives inquiétudes à l’échelle internationale, avec des réactions exprimées ces dernières heures par plusieurs pays africains. Le Nigéria et le Bénin ont publié chacun un communiqué le 14 juin, exhortant les parties au conflit à la retenue et au dialogue.

Dans une déclaration du ministère des Affaires étrangères à Abuja, le gouvernement fédéral du Nigéria a condamné l’attaque préventive israélienne contre l’Iran, exprimant sa « grave préoccupation ». Le communiqué appelle à un « cessez-le-feu immédiat » et souligne la nécessité pour toutes les parties de « faire preuve de la plus grande retenue dans l’intérêt de la paix régionale et mondiale ». Le Nigéria réaffirme également son attachement aux principes de coexistence pacifique et de diplomatie multilatérale.

À Cotonou, le gouvernement béninois a déclaré suivre avec une « préoccupation croissante la détérioration rapide de la situation au Moyen-Orient », mettant en garde contre « une spirale incontrôlable de confrontation ». Le Bénin appelle les parties à faire preuve de responsabilité, à favoriser l’apaisement et à relancer le dialogue.

Un contexte de confrontation militaire accrue

Depuis la nuit du 14 au 15 juin 2025, le conflit a connu une nouvelle intensification militaire. Israël a mené une série de frappes sur des installations militaires et énergétiques en Iran, notamment à Téhéran, Natanz, Ispahan et dans le champ gazier de South Pars. Ces attaques auraient visé des infrastructures stratégiques, dont des installations pétrochimiques et des sites nucléaires.

 

En réponse, l’Iran a lancé une salve de missiles balistiques et de drones vers plusieurs villes israéliennes, dont Tel-Aviv et Haïfa. Malgré les systèmes de défense israéliens, certains projectiles ont atteint des zones urbaines, causant des pertes civiles.

Bilan humain et répercussions

Le bilan provisoire fait état de plus de 130 morts en Iran, dont des membres des forces armées et des civils. En Israël, au moins 10 personnes ont été tuées, et des centaines d’autres ont été blessées dans les deux pays.

Les tensions militaires ont conduit à la fermeture de l’espace aérien dans plusieurs pays voisins (Jordanie, Liban, Syrie), tandis que les marchés financiers de la région enregistrent des baisses marquées, et les prix du pétrole connaissent une hausse de plus de 10 %, en raison des craintes sur le détroit d’Hormuz.

 

Ac/Sf/APA

apanews

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