Trump montre au président sud-africain des images d’un présumé “génocide des agriculteurs blancs” dans une ambiance très tendue
Donald Trump a diffusé mercredi devant le président de l’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa des vidéos censées soutenir les accusations américaines selon lesquelles les agriculteurs blancs sud-africains sont victimes de “génocide”.

L’ambiance était plutôt détendue dans le Bureau ovale de la Maison Blanche lorsque, tout d’un coup, le président américain a demandé que la lumière soit éteinte avant que des vidéos ne soient diffusées sur un écran.
Sur l’une d’elles, Julius Malema, le leader d’un parti d’opposition de gauche radicale d’Afrique du Sud, qui a réalisé 9,5 % des voix aux élections l’an passé, entonne “Kill the Boer”, un chant hérité de la lutte anti-apartheid, l’ex-régime de la minorité blanche.
Les Boers sont les agriculteurs descendants des premiers colons européens. Le chant est décrié en Afrique du Sud, notamment par le parti de centre droit Alliance démocratique, membre de la coalition au pouvoir, qui demande son interdiction.
“Ils sont tués”
Donald Trump et Cyril Ramaphosa, accompagnés de leurs ministres et conseillers ont regardé dans une ambiance de plus en plus tendue les images au fort volume sonore.
President Trump always brings the receipts. ??? pic.twitter.com/lokUUwqglP — The White House (@WhiteHouse) May 21, 2025
Une autre vidéo a ensuite été diffusée, montrant des dizaines de voitures abritant, selon Donald Trump, des “familles entières” d’agriculteurs blancs fuyant selon lui leurs terres.
“Ils sont tués”, a lancé le président américain.
Washington a réitéré ainsi ses accusations de “génocide” contre les agriculteurs blancs sud-africains, après avoir accueilli il y a quelques jours des Afrikaners désignés comme “réfugiés” sur son territoire.
“En général, ce sont des fermiers blancs qui fuient l’Afrique du Sud, et c’est une chose très triste à voir. J’espère que nous pourrons avoir une explication à ce sujet, car je sais que vous ne le souhaitez pas”, a lancé Donald Trump.
Pretoria rejette avec force ces accusations, Cyril Ramaphosa rétorquant que “non, personne ne peut prendre de terres”.
Source: https://www.7sur7.be/
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