Convergence d’actions pour le peuple (CAP) : Un nouveau parti de jeunes cadres dans l’arène politique

13 Mai 2013 - 12:59
13 Mai 2013 - 12:59
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Décidément, les jeunes cadres maliens ont décidé de mettre les anciens politiciens au bercail. En effet, en prélude au lancement des activités du nouveau parti Convergence d’Actions pour le Peuple (CAP), les membres et sympathisants se sont retrouvés devant la presse au sein de l’enceinte du Palais de la Culture de Bamako.   Etaient présents, le président du parti, Jean Marie Idrissa Cissé, les militants et les sympathisants. Jean Marie Idrissa Cissé fera savoir que ce parti est composé de citoyens à la conviction trempée de bâtir un Mali digne et fier occupant une place de choix sur la place des grandes nations. Ils ont décidé de se regrouper pour répondre à l’appel de l’histoire en créant le parti Convergence d’Actions pour le Peuple. « Nous sommes convaincus, au CAP, qu’une nation n’assure son existence à travers le temps et l’espace, que si ses valeurs fondatrices issues des luttes armées, intellectuelles ou révolutionnaires, continuent d’irriguer la conscience, de constituer l’empreinte génétique intellectuelle de ses générations futures. A ce titre, notre investissement pour le Mali puise sa sève dans les entrailles  de notre histoire passée et récente, car qui prend le passé pour racine aura pour feuillage l’avenir. Un avenir pour lequel nous avons pris l’engagement ferme d’assumer pleinement notre devoir de citoyens, notre devoir de génération», a-t-il déclaré. Selon lui, à travers cet exercice, chaque malien mesurera à sa juste valeur la part de souveraineté qui réside en lui en tant que citoyen et comprendra qu’il est à la fois une solution au problème du Mali et peut être également un problème pour le Mali, a-t-il souligné. «A tort ou à raison, nous ne cessons de réclamer le départ de la vieille classe politique avec comme seul argument, le tour des jeunes est arrivé. La jeunesse ne donne aucun droit ou privilège en politique. Qui plus est, les jeunes doivent également assumer leur part de responsabilité dans la déchéance de notre pays. Le silence de la jeunesse a été un blanc-seing aux gouvernants, qui ne voyant pas d’opposition réelle,  se sont crus tout permis et certains jeunes qui ont eu la chance ou le mérite d’accéder à des postes de responsabilité n’ont pas fait mieux que l’ancienne classe politique dans la gestion du pays», a-t-il souligné. Tout à tour, les membres du parti ont pris la parole pour répondre aux questions des hommes de média. Signalons que les jeunes cadres sont très remontés contre les anciens politiciens qui ont failli à leur mission après plus de 50 ans d’indépendances et plus de 20 années de démocratie. Destin GNIMADI    

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