Venu, dit-il, à Bamako «
pour apporter le soutien de son pays au Mali », le ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines a livré la vision de son pays pour résoudre la crise dans le nord du Mali. Abdelkader Messahel est formel : «
La position de l'Algérie a toujours été de dire qu’il n’y a pas de place pour la négociation avec des criminels qui sont des terroristes et des narcotrafiquants. Mais également, le dialogue est possible avec les enfants du Mali qui se démarquent définitivement du crime organisé, du terrorisme, et qui se démarquent définitivement des tentations de sécession ou de partage. »
L’Algérie croit dur comme fer qu’il est possible d’engager le dialogue avec les jihadistes maliens et les rebelles touaregs locaux. Mais à Bamako, on n’a pas caché aux amis algériens qu’il faut hausser très rapidement le ton face à tous les jihadistes qui occupent le nord du pays.
Le chef de file des partisans de cette ligne dure est le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra. Devant ses hôtes, il a martelé : «
Le Mali, il est un, il est indivisible et il le restera éternellement. Deuxièmement, personne n’imposera à quelque Malien que ce soit une charia dont le Malien ne veut pas. »
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Si personne ne s'y oppose, la nomination de l'ancien Premier ministre italien Romano Prodi au poste d'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel sera effective ce mardi 9 octobre. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a proposé son nom au Conseil de sécurité.
Romano Prodi nommé envoyé spécial de l'ONU au Sahel
Ancien président du Conseil italien
Romano Prodi présente l'avantage de ne pas être mêlé aux rivalités africaines.
RFI / 09/10/2012 par Karim Lebhour