Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition au PM : «Nous ne prévoyons pas de plan B pour les six prochains mois»

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Clin d’œil: Soumaïla Cissé n’est pas un monstre, il est plutôt un patron

Le tout nouveau Premier ministre a rendu visite le jeudi 10 janvier 2018 au chef de file de l’opposition à son cabinet. L’opposition à travers Soumaïla Cissé a saisi cette occasion pour dire au nouveau Premier ministre qu’elle n’avait pas de plan B pour les six prochains mois à venir.  

Pour le nouveau Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, le chef de file de l’opposition est un interlocuteur institutionnel du gouvernement. Cette visite s’inscrit dans un cadre qui permet de relever les défis unanimement connus.

«Notre mission consiste aujourd’hui à faire de plus larges concertations possibles pour avoir le maximum de soutiens des politiques que nous sommes en train de mener. Je rappelle que ces politiques porteront sur la sécurité et les élections de 2018. J’ai convenu avec l’opposition que sur ces questions, nous aurons des échanges réguliers», a laissé entendre le PM Soumeylou Boubèye Maïga.

Selon Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition, le temps est compté face aux défis de la sécurité et de l’organisation des élections. Il est du devoir de tout citoyen d’œuvrer pour la cohésion sociale, a-t-il déclaré.

Et d’ajouter : «Le pays est en danger, le diagnostic est connu. Aujourd’hui, il faut regarder vers l’avenir, il faut un nouveau cadre de discussion. Nous sommes heureux que le Premier ministre ait abordé ce sujet. Nous voulons le croire mais aussi croire à la réalité dont l’une est la situation d’insécurité. Comment faire en sorte que nous n’allions pas vers la déstructuration de notre pays ? La deuxième chose qui nous préoccupe est de savoir si nous allons sortir des élections unis et sans contestation. C’est pourquoi, nous avons demandé au Premier ministre de cerner les priorités. On ne peut pas tout faire à la fois. Il faut sauver l’essentiel, à savoir le pays et la démocratie».

Et Soumaïla Cissé de conclure en ces termes : «Nous avons affirmé au Premier ministre que nous n’avons pas de plan B pour les six prochains à venir. Notre seul plan est que les élections se tiennent à date de façon crédible et transparente».

Gabriel TIENOU

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1 commentaire

  1. Face a’ une situation exceptionnelle, il faut prendre des mesures exceptionnelles! Je suis convaincu qu’il est impossible de reviser le fichier electoral et securiser toute l’etendue du territoire malien dans six mois! Face a’ une situation exceptionnelle , il faut prendre des mesures exceptionnelles! Je conseillerais de repousser les elections d’un ou deux ans. LAssemblee Nationale doit voter une loi dans ce sens. L’actuel gouvernement peut rester sur place. Quelques poids lourds de l’opposition, des representants des groupes arme’s et des membres de la societe civile peuvent y integrer avec le titre de ministre d’etat! Ne nous precipitons pas vers des elections bacle’es qui seront conteste’es!
    “Qui va doucement va surement et qui va surement va loin.”
    LA SECURISATION ET LA PACIFICATION DU MALI D’ABORD! LES ELCTIONS VIENDRONT APRES. AVOIR DES ELECTION CREDIBLES ET TRANSPARENTES sont necessaires pour la democratie!
    “First things first”
    President IBK, ne permettez a’ personne de vous precipiter vers des elections que nous savons, seront rejete’s d’avance!

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