Communiqué de presse : La Maison de la presse alarmée et inquiète

Bamako le 21 février 2018 - La Maison de la presse à appris avec consternation et inquiétude l'arrestation/enlèvement de 3 journalistes à leur rédaction le mercredi 21 février 2018.
La Maison de la presse ne comprend ni les motifs, ni la manière, puisque selon les premiers découpages que nous avons fait, il ressort qu'aucune convocation ou citation n'a été servie.
La Maison de la presse est au regret d'assimiler cet acte à un enlèvement. Et dans ce cadre, elle fait appel aux autorités pour une désescalade dans les pressions et menaces contre la presse.
Par la même occasion, la Maison de la presse condamne avec la dernière rigueur ces méthodes qui n'honorent pas notre pays.
La Maison de la presse en appelle aux autorités pour s'impliquer afin que des attitudes du genre ne se voient plus chez nous.
La Maison de la presse
Mots clés:
Quelle est votre réaction ?







Articles Similaires
Marasme économique et fête de Tabaski : Comment les Maliens s’adaptent-ils ?
Mali Tribune 4 Juin 2025 - 17:33 1
-
PhœbusSi elle est inquiète c'est qu'elle a quelque chose à se reprocher?6 ansRépondreLike (0)
-
Des semblants de journalistes dans un semblant d'EtatDes semblants de journalistes: "puisque selon les premiers découpages que nous avons fait, il ressort qu’aucune convocation ou citation n’a été servie". Je vous prie de regarder ce fragment de phrase pour en dénombrer le nombre de fautes et d'expressions malheureuses au lieu de maladroites ou termes inappropriés qu'il contient: "découpages" au lieu de recoupements, "fait" au lieu de faits , "servie" au lieu de adressée, délivrée ou un terme plus approprié. Cette portion de phrase n'impressionne que par la nullité de son auteur se disant journaliste, en plus des faits reprochés aux soit disant journalistes enlevés. Un semblant d’État: Au lieu d'arrêter les prévenus dans les règles de l'art, les services de sécurité les ont enlevés, créant un autre problème. L’État a le droit d'interroger n'importe quel citoyen soupçonné de délit ou censé apporter un éclairage à un délit, d'arrêter n'importe qui selon la voie indiquée par la loi. Il n'a pas besoin d'enlever des gens. Mais comme les journalistes ne sont pas sérieux, dans un État qui n'en est pas un, avec des autorités et des agents peu sérieux, tout est permis. Ces faux journalistes ont déjà eu la chance d'être localisés après leur enlèvement et pourront récidiver s'ils ne sont pas chicottés. Le Mali est devenu pitoyable.7 ansRépondreLike (0)
-
Nfp"...le site avait été démarché pour supprimer un article demandant la démission du ministre" TIENS TIENS...??? CURIEUSE COÏNCIDENCE, NON????7 ansRépondreLike (0)
-
NfpFB Tu n'es pas plus qualifié que qui que ce soit pour lancer de telles AFFIRMATIONS, et pire, de telles ACCUSATIONS ! Il y a une enquête, et SEULE l'enquête peut dire ce qui s'est (ou pas) passé. Et de toutes façons, dans un pays SÉRIEUX, il y a un minimum de règles pour procéder à une arrestation. Il ne faut pas confondre coq boys et policiers !7 ansRépondreLike (0)
-
NfpPS: a supposer bien sur qu'il y ait RÉELLEMENT enquête, et qu'il ne s'agisse pas d'un règlement de comptes de la part de nos autorités pourries...???7 ansLike (0)
-
-
VeriteMettez les au trou ce ne sont pas des journalistes mes des *** et des *** comment voulez vous que le Mali avance? La justice fait partie du changement Personne n’est au dessus de la loi chers journalistes et président de la maison de la presse vous ferez mieux de retourner à l’ecole Pour apprendre à être de vrais professionnels et non des ****ui prennent de ****laye vous faites *** à la profession7 ansRépondreLike (0)
-
Nfp"ressort qu’aucune convocation ou citation n’a été servie." Si c'est avéré, ce coup de gueule de la maison de la presse est parfaitement justifié ! Ou on est dans un ÉTAT DE DROIT, ou on est dans une dictature bananière. Mais si on est vraiment dans un état de droit, ce type d'arrestation musclée hors de toutes règles et procédures est inacceptable !!!7 ansRépondreLike (0)