Le Niger, pour sa part, a importé des produits européens pour seulement 6,8 millions d’euros en août contre 28,1 millions en juillet. Ses principaux fournisseurs sont la France, la Belgique, l’Irlande, l’Allemagne et l’Italie.
Le total des échanges commerciaux entre le Niger et les pays européens a chuté de 36,9 millions d’euros en juillet à 7,1 millions en août.
Le 23 octobre, les Vingt-Sept qui avaient déjà suspendu leur aide budgétaire au Niger ont adopté un cadre juridique leur permettant de prendre des sanctions contre les nouvelles autorités nigériennes.
Le régime juridique validé par les ministres des Affaires étrangères de l’UE offre un cadre pour "sanctionner les individus et entités responsables d’actions qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité au Niger".
De telles sanctions consistent généralement en un placement sur une liste noire entraînant un gel des avoirs dans l'UE, une privation d'accès à des financements venus d'Europe et une interdiction d'entrer sur le territoire européen.
Auparavant, l’UE s’est déclarée prête à soutenir les mesures, dont les sanctions, adoptées contre
le Niger par la CEDEAO.