Mali : La guerre ne fait que commencer

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François Hollande a sa guerre au Mali, comme Nicolas Sarkozy a eu la sienne en Libye ! Le vendredi 11 janvier dernier, les raids aériens français s’intensifient, faisant tomber une pluie de feu sur les combattants islamistes qui ont assiégé le septentrion malien. Loin d’être une opération hâtive, Serval était en préparation depuis plus de deux années. Les Français affinaient ainsi les renseignements sur les effectifs, camps d’entraînement et caches d’armes des jihadistes qui ont assiégé le Nord du Mali et dont l’appétit vorace, avec la prise de Konnan, la quasi-inertie de la communauté internationale et surtout l’impuissance de l’armée malienne les a poussés sur le sentier de la guerre.

Mais dans leur progression ils ont rencontré l’opposition farouche d’un François Hollande dont la détermination contre les terroristes a été décuplée par l’échec, des forces françaises dans la libération manu militari de l’otage Denis Allex qui était aux mains des Shebabs somaliens depuis le 14 juillet 2009. Tenant le bon bout pour le moment et fort du soutien de Pentagone et de Downing Street, le « messie » des Maliens aligne les réunions de guerre, et affiche sa détermination à libérer le Mali, mais surtout à barrer la route au terrorisme.

Malgré l’épée de Damoclès que les islamistes ont suspendu sur la tête des 7 otages français qu’ils détiennent dans le Sahara, nonobstant les menaces que Aqmi, Ansar dine et le Mujao ont lancé contre les ressortissants français, Hollande se pose en inflexible chef des armées. Certes, le président français ne fait pas fi des représailles possibles que pourraient déclencher les « fous de Allah ». Raison pour laquelle le plan « Vigipirate » a été renforcé en France. Que feront donc les pays africains contraints de lancer leurs forces dans la bataille contre les groupes islamistes, s’exposant de ce fait au courroux de ces derniers, alors qu’ils sont loin de posséder les moyens logistiques dont dispose l’ancien colonisateur pour protéger ses ressortissants ?

En tout cas, les armées africaines, à travers celle du Mali, viennent de donner, une fois de plus malheureusement, qu’elles ne sont efficaces que lorsqu’elles pointent le canon contre leurs propres compatriotes, manifestant à mains nues. Qui veut la paix, prépare la guerre, dit-on. Pourvu donc que cette guerre au Mali, pour laquelle les populations civiles paieront encore le plus lourd tribut, conduise le plus tôt possible à la paix.

Morin Yamongbè

Fasozine

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1 commentaire

  1. Bonjour,
    MERCI A LA FRANCE QUI EST AUPRÈS DU MALI EN CE MOMENT DE GUERRE.

    Merci à tous les pays qui souhaitent envoyer des soldats au Mali pour bouter les terroristes du Mali et à ceux qui l’aideront sur les aspects logistiques et/ou humanitaires.

    Pour une guerre démarrée depuis le 07 Janvier 2013, IL DEVIENT TRÈS URGENT DE DÉPLOYER la force mondiale MISMA pour la mise en œuvre du volet militaire de la résolution 2085 de l’ONU.

    Malgré ce retard du déploiement des contingents alliés à l’armée Malienne pour la reconquête du Nord Mali, L’ORGANISATION ET LA PLANIFICATION DU DÉPLOIEMENT de la MISMA ne doivent pas être faites à la légère.

    Un ÉLAN SYNCHRONISÉ GLOBAL doit être SUIVI PAR TOUS pour le déploiement de cette force mondiale dans:

    (1) TOUTES LES RÉGIONS DU MALI avec priorité aux régions du Nord surtout les zones de conflit,

    (2) TOUTES LES FRONTIÈRES DU MALI.

    Il faut une surveillance partout.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC/GOUVERNANCE
    [email protected]

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