Sécurité alimentaire : La pomme de terre a épargné de la famine la zone Office du Niger

17 Avr 2012 - 11:58
17 Avr 2012 - 13:59
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Dans le cadre de la diversification de la culture des céréales, l'Office du Niger a lancé, le vendredi 11 novembre 2011, à Niono, considéré comme le poumon de l'entreprise, un programme spécial dénommé "Opération pomme de terre". Son objectif est de juguler le déficit céréalier consécutif à la mauvaise pluviométrie enregistrée en 2011. [caption id="attachment_61016" align="alignleft" width="300" caption="Amadou Boye Coulibaly, PDG Office du Niger"][/caption] Environ quatre mois après, soit fin févier  2012, le lancement officiel de l'opération a eu lieu à N'Débougou à la satisfaction générale. Le Président Directeur Général de l'Office du Niger, Amadou Boye Coulibaly a entrepris une visite de terrain, le mercredi dernier, juste après la réunion avec les fournisseurs d'engrais. La première étape de cette visite fut la zone de Kroumari à Diabali, puis ce fut N'Débougo, Molodo et Niono. Dans ces localités, Boye a eu des séances de travail avec les producteurs, les responsables d'organisations paysannes et le personnel d'encadrement. L'objectif des concertations était de rappeler la position de la Direction Gaénérale de l'Office du Niger en ce qui concerne le respect strict des engagements pris par rapport au recouvrement des crédits intrants, gage de la pérennisation du système de production de la pomme de terre à l'Office du Niger. Partout, le constat était le même : l'opération pomme de terre a été une réussite. Selon de nombreux témoignages concordants des producteurs et productrices, la pomme de terre a épargné de la famine la zone Office du Niger. Elle se vend à un prix entre 200 et 250  FCFA le kilogramme. Selon certains experts "même si la pomme de terre se vendait à 100 FCFA le kg, les producteurs allaient pouvoir rembourser les crédits agricoles". D'autres vont jusqu'à soutenir qu' "avec 30 tonnes à l'hectare, on peut céder le kg à 150 FCFA et avoir un bénéfice d'un million de FCFA". Le seul hic a trait au remboursement des crédits. A la date aujourd'hui, le taux de remboursement serait 3%. De quoi donner la sueur froide au PDG qui a invité la coopérative des exploitants agricoles à dégager une synergie d'action pour inverser la tendance. Un appel qui semble avoir été entendu par les intéressés qui ont soutenu ne rien ménager pour atteindre ces objectifs. Condition sine qua-non de l'engagement des bailleurs de fonds pour le financement d'autres programmes telle que l'opération maïs. Alassane DIARRA envoyé spécial à Ségou  

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