Edito : Ne pas oublier de rapatrier le Mali
Abuja pressait pour une guerre rapide et courte -ne devant pas durer plus d’un an- . Romano Prodi conforté par les prévisions d’experts n’entrevoit pas d’action militaire internationale au Nord Mali avant septembre 2013. Est-ce à dire que le bail des salafistes est prorogé d’un an ? Que dans les régions occupées des bras ou des têtes vont encore tomber ?
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Adam Thiam (Le Républicain)[/caption]
Avec les écoles fermées l’administration en exil, l’humiliation pour les communautés sur place continuant de vivre les privations et l’humiliation pour celles que précarisent les tentes de réfugiés ? Sans compter la spirale naissante d’un désamour cette fois plus profond entre les Touareg de l’écran de fumée qu’est jusque-là le Mnla et les Arabes du prête-nom du narco-islam qu’est le Mujao ?
Si les projections de Prodi se confirment, alors les Maliens devront décoder le message de la communauté internationale. Celle-ci est en train de leur dire : débrouillez-vous en tant que nation, ce n’est pas à nous de répondre à ces questions à notre place, ni être à votre place pour circonscrire le chancre terroriste à vos seules régions Nord ». La dynamique internationale est de faire un pas en avant et deux en arrière. Nous ne le voyons aux simili-dialogues qui s’enchaînent, aux fausses concessions qui prospèrent et aux effets d’annonce qui se succèdent.
Le Mali est renvoyé devant sa responsabilité première : protéger sa dignité de nation et d’Etat et tirer toutes les leçons amères d’une histoire immédiate consternante et honteuse. Se battre soi-même est le premier pas vers la reconquête de la fierté perdue. Avec la finalité de toute bataille : gagner ou perdre. C’est ce que vient de faire le petit Mnla. Une armée nationale ne peut pas ne pas le faire. Surtout que manifestement, la force de l’adversaire doit être surestimée. Nous réapproprier le Mali n’est pas qu’un slogan. C’est la condition sine qua non d’une nouvelle respectabilité qui est non seulement possible mais à portée de main.
Adam Thiam

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KadiLançons un appel à candidature entre maliens. Voici les terme de références: Qui peut en tant que Premier Ministre cherchez et obtenir les moyens de libérer notre pays et de nous faire des élections dans un délai de 6 mois, avec obligation de résultat ou le poteau d'exécution.12 ansRépondreLike (0)
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Dr ANASSER AG RHISSADEVANT CONTRIBUER A LA COHÉSION NATIONALE, LES CONCERTATIONS NATIONALES ET LES NÉGOCIATIONS SONT INCONTOURNABLES. L'ENGAGEMENT RESPONSABLE DE CHAQUE PARTIE PRENANTE ET LA COHÉSION NATIONALE CONDITIONNERONT UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE AU MALI EN GARANTISSANT LA NON IMPUNITÉ, LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE ET DE L’UNITÉ ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE MAIS AUSSI LA PAIX ET LA SÉCURITÉ PÉRENNES. Bonjour, Les concertations nationales et les négociations doivent être INCLUSIVES et OUVERTES aux régions, à la diaspora et à toutes les parties prenantes, A TRAVERS UN ENGAGEMENT RESPONSABLE. Ce dernier fait que doivent y prendre part tous les Maliens, de toutes les communautés, qui acceptent les principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l'homme, coexistence pacifique, ...) et les conditions (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, ...): dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) retenus d'un commun accord lors de ces dernières. Il fait partie du guide et de la plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise, que j'ai proposés au Président, aux Maliens et au médiateur. Les concertations nationales sont INCONTOURNABLES pour apporter des réponses à la difficulté qui fait qu'on a du mal à les rendre inclusives et ouvertes (à travers l'engagement responsable) et que les parties prenantes ont du mal à s'entendre sur leurs termes de référence donc leur finalité, les opérations et leurs ordonnancement pour apporter une réponse durable à la crise au Mali. Plusieurs éléments peuvent contribuer à expliquer cette difficulté tels que : l'exclusion de certains Maliens, la non compréhension par certains Maliens de ce qu'on veut faire, les égos de certains membres des parties prenantes, leurs desseins inavoués, les amalgames, la haine, l'engagement en ordre dispersé qui nuit à la cohésion et à la garantie d'une solution pour le bien-être collectif. Ce sont certains des aspects bloquants qu'il faut expliquer, les mettre de côté ou bien les traiter, comme le futur réellement souhaité, les opérations à traiter pour y parvenir et leur ordonnancement à travers une feuille de route (ce qui est indispensable à faire tout de suite et l'ordre des opérations pour y arriver, comme la nécessité ou pas d'organes de transition additionnels, la restauration de l'intégrité territoriale, les élections, les grandes lignes de ce qu'il faut faire juste après les élections). Sans ce travail préalable à tout, on risque d'avancer dans le désordre, sans cohésion, sans traiter ce qu'il faut et sans consensus entre les parties prenantes sur la problématique rendant difficile, voire impossible, la négociation. Ce qui peut nous amener à la fin de la transition sans rien faire de concret, comme la libération des zones occupées, la tenue des élections justes, qui sont les objectifs majeurs de cette transition. L'aspect cohésion nationale est très important et prédétermine la suite. Les concertations nationales aideront à créer cette dernière autour du futur souhaité. L'engagement responsable de chaque partie prenante et la cohésion nationale conditionneront la réussite de la sortie durable de la crise au Mali en garantissant la non impunité, la restauration de l'intégrité territoriale et de l'unité et la réconciliation nationale mais aussi la paix et la sécurité pérennes. Bien cordialement Dr ANASSER AG RHISSA Expert TIC et Gouvernance E-mail : Webanassane@yahoo.com12 ansRépondreLike (0)
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BoozooL'analyse faite dans l'article est pertinente. Maliens débrouillons nous. Il faut y ajouter l'analyse selon laquelle les autres maliens sont entrain de dire aux nordistes débrouillez vous c'est chez vous car il ne s'agit pas d'une occupation des postes, ni de passation de marché. Population jeune à plus de 60%, où est cette jeunesse. Elle s'est mise dans le même sillons que les vieux c'est dire s'asseoir et parler, parler, parler et pour ne rien dire. Population à 52% de femmes qui ne demandent qu'à être associées aux négociations. Malheureusement mes sœurs et mères et filles, il s'agit de se battre. Les populations victimes vous disent qu'elles ne veulent aucune négociation avec qui que ce soit, même avec les enfants chous chous de la France; à moins que vous les y contraignent par votre détour de leur cri. Maintenant que nous sommes renvoyés à nous mêmes (après les efforts du Président qui a mis la communauté internationale devant ses responsabilités en se servant de son stylo et son intelligence; le premier ministre avant d'être contraint à la langue de bois), allons au feu avec notre armée. Car il ne s'agit pas de rester terrés dans nos bureaux ou dans nos villas et dire c'est l'armée qui doit le faire. Il s'agit de sortir dans la rue soutenir nos dirigeants (matériellement et face à cette même communauté internationale qui n'hésitera pas à les indexer) et notre armée sinon les contraindre et cela dans chaque ville et campagne, pas à Bamako seulement.12 ansRépondreLike (0)
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nonalinertieJe veux bien qu’on aille se battre. C’est mon vœu le plus ardent parce que ce sont mes frères, sœurs, pères et mères qui sont entrain de se faire voler, violer, profaner, amputer, lapider, droguer, etc. etc. Maintenant, soyons réalistes : 1. La spécialité des bandits/terroristes est de harceler les militaires et de fuir, DONC IL FAUT DES AVIONS POUR LES POURCHASSER RAPIDEMENT. 2. Le propre des bandits/terroristes est d’attaquer les zones civiles dégarnies et d’aller se cacher, DONC IL FAUT DES BRIGADES D’AUTODEFENSE ENCADREES PAR L’ARMEE. 3. Le gouvernement actuel n’arrive pas à payer du papier rame, de l’encre, bref le strict minimum. Avec quoi financera-t-il le carburant des BRDM et autres avions de chasse ? La nourriture des militaires sur le front ? Devant la sortie intempestive de Romano PRODIGE, et si la communauté internationale ne le dément pas rapidement, Il n’y aura que 2 solutions : OBTENIR L’AIDE FINANCIERE ET MATERIELLE DE RARES PAYS NANTIS AMIS DU MALI, ET/OU PRELEVER 10 000 FCFA SUR TOUS LES SALAIRES POUR 1 AN EN FAVEUR DE L’EFFORT DE GUERRE. Si cette question financière n’est pas réglée, il ne faut pas attendre de miracles de la part d’une armée malienne divisée. 4. En attendant, LES COREN ET AUTRES ORGANES DE PRESSION DOIVENT ORGANISER LE PLUS PROMPTEMENT POSSIBLE DES MOUVEMENTS COORDONNES DE MASSE, JE REPETE COORDONNES POUR GAGNER EN VISIBILITE, DANS LES REGIONS ET LA CAPITALE DU MALI AINSI QUE DANS TOUTES LES CAPITALES MONDIALES, SURTOUT EN DIRECTION DES AMBASSADES DE MAURITANIE ET D’ALGERIE. Au lieu de mettre de la peinture sur la rouille par des sittings isolés invisibles, des distributions ponctuelles de vivres, des prières incantatoires. 5. Et si le point de vue de ROMANO PRODIGE reflète la position de l’Occident, crise financière oblige, ces pays se rappellent mieux que tout le monde d’un certain 11 septembre. Et la Mauritanie et l’Algérie ne perdent rien pour attendre…12 ansRépondreLike (0)
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BoozooTout à fait touché du doigt ce qu'il nous reste à faire. Mon doute c'est sommes près pour cela. Parce qu'en dehors de notre hypocrisie devant la caméra de l'ORTM nous ne posons rien.12 ansLike (0)
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nonalinertieMais bien sûr qu’on nous impose la négociation parce qu’on est pauvre. Savez-vous que les services maliens aujourd’hui manquent de papier rame et d’encre ? Le Mali aurait eu un appui aérien solide aujourd’hui, on aurait gagné facilement cette guerre. Et la guerre n’aurait pas dépassé un mois si on arrive à impliquer les nomades dans le renseignement sur les mouvements de bandits/terroristes. Mais ils sont isolés et ont une peur panique des terroristes qui n’hésitent pas à les canarder s’ils suspectent leur dénonciation. Donc, il s’agit de pouvoir les protéger un minimum et d’utiliser avec eux des canaux divers de communications : foires hebdomadaires, convocations des chefs de fractions par l’administration, téléphones satellitaires, etc. 1. Nous ne pouvons pas négocier avec des criminels qui ont commis vols, viols, amputations, assassinats, tué notre économie, etc.etc. Et ça continue. Et ça ne s’arrêtera jamais dans les conditions actuelles. 2. Dieu ne dormant pas, ceux qui nous ont amené les terroristes en sont victimes aujourd’hui. 3. Nous sommes pauvres. Et l’Occident par ses déclarations de ces jours semble suivre la position algérienne d’humiliation continue du peuple malien. Des négociations qui n’ont jamais rien réglé, des négociations dont nous avons épuisées toutes les facettes, juste des calmants avant le réveil brutal des germes. Veuillez constater : démilitarisation du Grand Nord pour les narcotrafiquants, intégration, désertion, réintégration jusqu’à l’indiscipline faite règle dans l’armée, postes juteux, distribution d’argent jusqu’à quasi complicité avec les preneurs d’otages. Maintenant, on peut nous voler, nous violer, nous profaner, nous saccager, nous amputer, nous lapider, nous assassiner, nous ruiner. L’Occident par son mafioso de Romano Prodi nous dit cyniquement : nous n’en avons cure. Cela peut continuer encore un an. 4. IL FAUT DEMANDER PAR TOUS LES MOYENS L’APPUI AERIEN ET FINANCIER DE PAYS AMIS. ET COMBATTRE, NOUS N’AVONS PAS D’AUTRE CHOIX. En obtenant l’implication des nomades dans le renseignement sur les mouvements de bandits/terroristes. Malgré leur isolement et leur peur panique des terroristes qui n’hésitent pas à les canarder en représailles à leur dénonciation. Donc, il s’agit de pouvoir les protéger un minimum et d’utiliser avec eux des canaux divers de communications : foires hebdomadaires, convocations des chefs de fractions par l’administration, téléphones satellitaires, etc.12 ansRépondreLike (0)
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manika1C'est a nous Maliens et Maliennes et surtout a notre armee nationale de montrer a la communaute internationale que nous tenons a l'integrite de notre pays. La guerre doit commencer sans attendre, bien sur avec nos moyens disponibles. Sinon a ce rythme de la communaute internationale (en particulier nations unies et UE)il va jamais avoir de guerre pour reconquerir notre territoire occupe. En conclusion si on attend ces gens c'est dire qu'on a decide de refaire la carte du Mali sans les zones occupees.12 ansRépondreLike (0)