Nord-Mali : La dernière mise en garde de l’armée

7 Juin 2013 - 06:45
7 Juin 2013 - 06:51
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militaires"Si les exactions continuent, l'armée va devoir continuer sa marche sur Kidal, puis monter sur Tessalit",  met en garde le porte-parole de l’armée. Les exactions et expulsions de la ville de Kidal de membres des communautés noires par le MNLA ont précipité la décision de l'armée de prendre l'offensive contre les bandits armés. Les combats ont causé 30 morts du côté des rebelles à Anéfis. "Si les exactions continuent, l'armée va devoir continuer sa marche sur Kidal, puis monter sur Tessalit", a mis en garde hier jeudi le porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Souleymane Maïga. "Si les exactions continuent, l'armée va devoir continuer sa marche sur Kidal, puis monter sur Tessalit", plus au nord, a mis en garde hier jeudi le directeur de l’information et des  relations publiques de l’armée, le lieutenant-colonel Maïga qui précise toutefois qu’ils sont "conscients qu'il faut donner des chances au dialogue". Cette déclaration a été faite 24 h après les violents combats à Anéfis qi ont fait "30 morts" du côté de la rébellion et deux soldats maliens blessés, selon un nouveau bilan communiqué jeudi par le porte-parole de l'armée. Un bilan contesté par le MNLA qui ne reconnaît qu'un mort et trois blessés parmi ses combattants. Dans un communiqué publié mercredi soir, le gouvernement a fait part de "sa disponibilité au dialogue pour recouvrer l'unité nationale et l'intégrité du territoire". Il a assuré que "l'objectif recherché" par l'offensive de son armée dans le Nord-Est était "de ramener la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire national, favoriser le retour de l'administration et le bon déroulement" de la présidentielle "dans un environnement sécurisé et à la date indiquée". Les autorités maliennes et les groupes armés touareg occupant Kidal doivent se retrouver vendredi à Ouagadougou pour des négociations directes sous l'égide de la médiation burkinabé, malgré les derniers combats de mercredi. Y. C. Nord_Mali: Les combats d’Anéfis ont fait 30 morts du côté de la rébellion Les combats de mercredi entre les militaires maliens et les rebelles à Anéfis ont fait "30 morts" du côté de la rébellion et deux soldats maliens blessés, selon un nouveau bilan communiqué jeudi par le porte-parole de l'armée. Un bilan contesté par le MNLA qui ne reconnaît qu'un mort et trois blessés parmi ses combattants. Afin d'éviter l'étincelle de trop, et donc un embrassement entre l'armée et le MNLA, la France a envoyé, mercredi soir, un groupe de 15 soldats à Anéfis. Ce "détachement de liaison" est là pour appuyer les soldats maliens en cas de problème, et faire remonter les informations rapidement vers la France. Officieusement, cela permet à Paris d'avoir un œil sur les deux camps et de s'assurer que la situation ne dégénère pas. Y. C.

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