Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) met de l’eau dans son vin. Dans un communiqué rendu public le 11 février dernier, le mouvement renonce à son projet de division du territoire malien. Ainsi écrit-il : «le MNLA déclare ne pas remettre en cause les frontières internationalement reconnues du Mali.»
En revanche, il annonce ne pas vouloir abandonner l’idée d’existence de l’Azawad en tant qu’entité au sein des terres maliennes. De plus, il rappelle l’implication volontaire de l’Azawad à la lutte pour l’indépendance de la République du Mali. Ainsi, le MNLA souhaite le strict respect de sa culture et de sa dignité. De même, il exige de la part de l’Etat malien entre autres « la mise en place et le fonctionnement des services de santé, l’accès à l’eau potable et à l’électricité, la satisfaction des besoins urgents de la population en matière d’alimentation, la réouverture et le fonctionnement des établissements scolaires sur toute l’étendue du territoire de l’Azawad et la prise en charge des Etudiants en situation d’arrêt d’études ».
Le MNLA émet son désir de négociation avec le Mali. D’entrée de jeu, il maintient son engagement à lutter contre le terrorisme et assume sa part de responsabilité dans ce combat en fonction de ses moyens. Compte tenu de leur engagement pour la paix, le MNLA souhaite l’implication dans le processus de négociation avec le Mali de différents pays et organisations tels que la France, les Etats Unis, les Nations Unis, l’Union Africaine et l’Organisation de la Conférence Islamique. Repoussant toute présence ou implication de l’armée malienne dans les zones du nord du Mali, le mouvement nie toute responsabilité dans les évènements malheureux d’Aguelhoc en janvier 2012 et accepte la mise en place d’une commission d’enquête internationale destinée à établir les faits. Le MNLA est disposé à apporter sa contribution à la manifestation de la vérité.
Ib
mnla | | | | | | 14 février 2013 @Koaci.com