Commerce d’hydrocarbures a Bamako : Des stations tombées à sec

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Suite aux  évènements du 22 mars dernier, les pays membres de la Cédéao ont imposé un embargo sur le Mali jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel. La levée de cet embargo, une semaine plus tard, a justement permis d’éviter le pire, mais n’est restée sans conséquence.
Dès l’annonce de la mise en vigueur de l’embargo, l’asphyxie s’est vite sentie dans le domaine des hydrocarbures. Beaucoup de stations étaient prises d’assaut par les clients qui craignaient une pénurie future de carburant à la pompe lesquelles sont tombées à sec. Et le prix du carburant a pris de l’ascenseur. Durant ces quelques jours, le litre a été vendu à 1000 F Cfa et même plus.
Hier de retour en ville, en venant par le pont des martyrs, on a pu constater que certaines stations étaient à sec. Il s’agit de la station Total de Badalabougou à côté du restaurant Amadine et deux station SNF (Société N’Diaye et frère) à Niamakoro tout prêt du lycée ‘’Chaine grise et à Daoudabougou, à côté de l’ambassade du Maroc.
Pour la station Total, ça serait un retard de livraison. « C’est juste un retard de livraison. Ils sont en train d’approvisionner les autres stations. Ça sera bientôt notre tour », nous confesse un employer qui préfère garder l’anonymat.
Quant aux stations SNF, à notre arrivée il n’y avait pas d’employés sur les lieux. En demandant, les gens qui se trouvaient aux environs de ces stations, nous ont fait savoir qu’elles sont  fermées depuis 3 mois.
Est-ce que les signes annonciateurs d’une crise d’hydrocarbure dans les jours à venir ?
Youssouf et Karamoko Coulibaly (Stagiaire)    
Respect de la liberte de la presse
La France appelle la junte à se retirer de l’ORTM
Dans une déclaration faite le 20 avril 2012, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères s’indigne qu’ « au cours des derniers jours, des leaders politiques maliens ont été arrêtés. Ils ont été libérés deux jours plus tard.
Ces libérations constituent une bonne nouvelle. Mais ce type d’arrestations arbitraires, qui maintiennent un climat de pression, ne doit pas se reproduire. Plus généralement, nous appelons la junte à respecter l’ordre constitutionnel, l’Etat de droit et les pouvoirs qui ont été donnés à l’équipe de transition par l’accord cadre du 6 avril. Nous l’appelons également à respecter les libertés, notamment celle d’information, en se retirant de l’ORTM, la Radio-et Télévision nationale du Mali.

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2 COMMENTAIRES

  1. bonne nouvelle ,l’air de Bamako sera moins pollué par les gaz d’echappement des vieilles bagnoles et des jakartas :mrgreen: :mrgreen:

  2. :mrgreen: :mrgreen: LE CNRDE VA ROULER AVEC LEUR URINE ET BOUFFER DES CROTTES 😆 😆 😆 😆 TU SERAIT JUGER SANOGO TOUTR MONDE CRIER SANOGO DEHORS LUI ET SA CLIC DE MALFRA 😆 😆 😆 😆 😆

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