Comme une libellule

Nous avons décidé de survoler certains “faits” sur lesquels les maliens, décidés à aller au “Devant-dougou” sous la conduite éclairée de leur Président, le visionnaire El Hadj Ibrahim Boubacar Kéita, ne s’attardent plus, mais que des “détracteurs têtus”, apparemment en panne d’inspiration, s’entêtent à vouloir distraire le vaillant peuple malien. Le peuple qui pense qu’on a assez “causé”, qu’il faut à présent travailler, qui se reconnaît en son Président et les actions salvatrices qu’il est en train de mener pour restituer au Mali le respect qui sied à son rang dans le concert des nations.

Ce Président que des “petites gens” tapis dans l’ombre veulent “casser”, heureusement sans y parvenir. Qu’entend-on de ces “ennemis de la République” ? Que la situation à Kidal serait le dernier souci du Président IBK ! Ah que des hommes peuvent appartenir à la “pire espèce” que Dieu ait créée ! Ceux-ci sont aveuglés par une haine viscérale…

En effet, de son discours d’investiture du 4 septembre 2013 à nos jours, le Président a-t-il une seule fois évoqué la situation qui prévaut au Nord sans jamais marquer sa ferme volonté d’oeuvrer pour la paix et la réconciliation nationale ? Sans parler des mesures fortes envisagées : création d’un Ministère entièrement dédié à la réconciliation, désignation d’un Haut Représentant pour la conduite des négociations… Des mesures fortes que mêmes des rebelles du Mnla apprécient, mais que des gens supposés “patriotes” ne peuvent voir.

“Le nouveau Ministre malien de la Réconciliation Nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, et le nouveau “Monsieur dialogue” designé par le Président malien ne cessent de dire haut et fort, tous les deux, qu’ils attendent ce qui pourrait sortir des prochaines rencontres en Algérie pour décider d’un calendrier et des conditions pour engager des négociations directes avec tous les mouvements touaregs… Il y a une grande opportunité pour le Président IBK, pour la communauté internationale et pour  les pays de la sous-région Ouest-Africaine de trouver une vraie solution politique, une solution définitive à l’équation touaregue”.

Ces propos sont de Hama Ag Sid Ahmed du Mnla ! Doit-on conclure qu’il y a, ici à Bamako, des “grillons” pires que les bandits du Mnla ? Autre mauvais procès fait au Président IBK, la “chasse aux cadres de l’Urd dans l’Administration” ! Va-t-on donc  arrêter un jour de vouloir, coûte que coûte, faire croire à des propos saugrenus de ce genre ? Si le Président IBK était animé d’un tel “esprit revanchard”, Moussa Mara, bien que n’étant pas de l’Urd, n’allait jamais devenir Premier ministre.

Quid donc du Président de la Jeunesse Urd, le Dr Madou Diallo, qui, malgré son manque d’expérience, est et demeure le secrétaire général de l’Assemblée Nationale aux mains du parti présidentiel et ses alliés de la majorité. Sans parler de ses nombreux cadres de l’Urd qui continuent de travailler paisiblement dans l’Administration et à des postes de responsabilité. Où est la “chasse aux sorcières”?

Comme pour ne plus sortir de ce qui est une obsession chez eux, à savoir la médisance, la manipulation et l’intoxication, ces “petites gens” tapis dans l’ombre, sinon vivant dans l’ignorance et le mépris total des maliens en symbiose parfaite avec leur Président, gesticulent encore à propos de l’avion acquis pour la République du Mali. Le voyage du Premier ministre Moussa Mara, en compagnie d’autres membres du gouvernement à bord de cet avion, est un revers cinglant pour ceux qui refusent encore de sortir du mensonge, de la calomnie et le dénigrement, le fort des hommes faibles.

D’autres chefs d’institutions, des personnalités en mission pour le Mali, autre que le Président IBK, feront très certainement la même chose à la suite du chef du gouvernement. Comme pour se convaincre qu’ils ne sont pas seuls dans leur obstination à nier les réalités d’un “Mali qui avance” , ils continuent dans l’aberration de croire à un divorce entre le Président IBK et son peuple. Qu’on reprenne aujourd’hui les élections, ils seront de nouveau ravagés. Proprement!

Assane Sy DOLO

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