Colonel Assa Badiallo Toure, ministre de la sante et du développement social : Vertus : Sens élevé du travail, intégrité morale et amour pour la patrie
Au cœur des réformes pour améliorer l'accès aux soins de santé Sur tous les terrains pour la bonne cause !

Le 4 juillet 2023, le Médecin Colonel Assa Badiallo Touré a pris ses fonctions en tant que Ministre de la Santé et du Développement Social au Mali. Elle était précédée d'une réputation de cadre travailleuse et bonne gestionnaire, sans doute, en référence aux œuvres sociales du président de la Transition qu'elle gérait avant sa nomination. Sous son ère, l'Etat a entrepris et/ou mis en œuvre d'importantes réformes pour améliorer l'accès aux soins de santé. En effet, malgré les défis sécuritaires et les changements climatiques qui affectent le Mali, le gouvernement malien a mis en place plusieurs initiatives pour renforcer son système de santé, notamment une vaste opération de digitalisation pour améliorer l'efficacité et la transparence.
Trois axes peuvent être notés brillamment dans son bilan en matière de santé et de solidarité, plus les résultats obtenus dans le domaine de la sécurité sociale. L'accès aux soins où des efforts sont déployés pour améliorer l'accès aux soins, notamment dans les zones rurales et enclavées, avec la construction de centres de dialyse et la subvention des médicaments. Ensuite, la surveillance épidémiologique : le Mali a mis en place une plateforme "Une Seule Santé" pour mieux surveiller les maladies et répondre aux urgences sanitaires. Et les États généraux de la santé avec un forum national organisé pour élaborer une stratégie globale pour améliorer la couverture sanitaire. Aussi, face aux défis liés aux changements climatiques et aux crises sanitaires avec les inondations qui ont secoué le Mali lors du dernier hivernage, la ministre Touré a tenu son rang en apportant l'aide et l'assistance du gouvernement aux sinistrés, aux déplacés et aux exclus. Objectif : réduire l'impact des catastrophes naturelles sur la santé des populations. Faudrait-il, en plus, noter que la gouvernance du colonel Assa Badiallo Touré est indissociable voire intimement liée aux nombreux efforts consentis en matière de sécurité sociale par les trois services en charge de ce secteur crucial pour la santé et la retraite des citoyens et fonctionnaires du Mali. De cela, nous avons largement parlé dans un dossier spécial dans une de nos précédentes parutions. En effet, la Caisse malienne de Sécurité sociale (CMSS), l'Institut nationale de Prévoyance sociale (INPS) et la Caisse nationale d'Assurance Maladie (CANAM), avec à leur tête respectivement Ichaka Koné, Ousmane Karim Coulibaly et Médecin Général de brigade Boubacar Dembélé, donnent au séjour de la ministre Assa Badiallo Touré à son département des allures d'un bilan globalement positif. Flash sur colonel Diawara Assa Badiallo Touré !
Le médecin cardiologue colonel Assa Badiallo Touré a été propulsée au-devant de la scène publique quelques temps après sa nomination par le général d'armée Assimi Goïta comme conseillère spéciale chargée des œuvres sociales du président de la Transition. Au four et au moulin, sur tous les terrains, à Bamako comme à l'intérieur du pays, le colonel Assa Badiallo Touré a exécuté et rendus visibles et lisibles tous les projets programmés dans le cadre desdites œuvres sociales. De là, elle fit son entrée dans le gouvernement Dr. Choguel Kokalla Maïga du 1er juillet 2023. Pas de feu sans flamme ?
Parcours scolaire et
Détentrice d'un master en santé publique avec option management des structures de santé et économie de santé, le médecin cardiologue colonel Assa Badiallo Touré venait en terrain connu au ministère de la Santé et du Développement social.
Quinquagénaire née à Nioro du Sahel, après son baccalauréat malien au lycée des Jeunes filles de Bamako en série sciences biologiques (SB) en 1988, elle décrochera, en 1995, son doctorat en médecine générale à l'Académie de médecine de Moscou en Russie. C'est en 2000 qu'Assa Badiallo Touré embrassera le métier des armes, pour obtenir en 2001 le diplôme d'officier interarmes de lieutenant de l'Ecole militaire interarmes (EMIA) de Koulikoro.
Ainsi, s'en suivent ses spécialisations dans le domaine de la santé. En 2010, le colonel Assa Badiallo Touré obtient le Certificat d'études spéciales (CES) de cardiologie à la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie (FMPOS) de Bamako.
Elle a réussi au brevet international de médecine aéronautique au Centre de formation de médecine aéronautique de l'école du Val-de-Grâce de Paris (France) en 2017.
Ensuite, le médecin cardiologue a obtenu, en 2020, son master en santé publique avec option management des structures de santé et économie de santé à l'Institut supérieur de santé publique de Bamako. Durant cette période, elle effectua plusieurs stages et formations au Mali et à l'étranger.
Ainsi, le colonel Assa Badiallo Touré fut médecin stagiaire entre 1995 et 1997 au service de pédiatrie du Centre hospitalier universitaire Gabriel Touré de Bamako. Avant de devenir médecin d'épidémiologie de la FMPOS de 1997 à 2000.
Après son incorporation dans l'Armée, elle a servi successivement à l'Infirmerie Hôpital de Bamako (IHB), au centre (l'éveil) du génie militaire, à la Polyclinique des armées de Kati pour devenir médecin chef à l'Infirmerie de garnison de la Base 101 de l'armée de l'air à Sénou, et après celui de l'Infirmerie centrale de l'armée de l'air.
Elle était en 2020 membre de la Coordination nationale de la Covid-19 et point focal au niveau du ministère de la Santé. C'est après les événements d'août 2020 que le colonel Assa Badiallo Touré a été nommée conseillère spéciale du vice-président de la Transition, le colonel Assimi Goïta qui est devenu en mai 2021 le président de la Transition.
Des Etats généraux comme socle d'actions concrètes et durables
Réputée pour son courage, son sens élevé du travail bien accompli, son intégrité morale et son amour pour la patrie, le colonel Assa Badiallo Touré s'est mise à la tâche, sans round d'observation, aussitôt après sa prise de fonction.
Les deux secteurs de son département, la Santé et le Développement social, ont été rapidement secoués d'actes, d'actions et d'activités salvateurs pour les populations. Aujourd'hui, elle peut revendiquer légitimement un bilan globalement positif, à l'image des Etats généraux de la santé.
C'est le mardi 29 avril 2025 que le président de la Transition, le général d'armée Assimi Goïta, a reçu des mains de la ministre de la Santé et du Développement social, le médecin-colonel Assa Badiallo Touré, le rapport final des Etats généraux de la santé.
Ces Etats généraux de la santé, tenus du 4 au 19 décembre 2024 à travers tout le territoire national, ont été l'occasion d'une large concertation avec l'ensemble des acteurs du secteur de la santé et du développement social. Ils ont permis de dresser un état des lieux exhaustif du système sanitaire du Mali et de formuler des recommandations fortes pour sa refondation.
"Les recommandations issues de ces assises visent à pallier les insuffisances de notre système de santé. Elles préconisent une augmentation significative du nombre de professionnels de santé, une amélioration de leur formation ainsi qu'une meilleure répartition sur l'ensemble du territoire national", a déclaré la ministre de la Santé et du Développement social.
Elle a également souligné la nécessité de renforcer le financement du secteur de la santé, en particulier par des investissements accrus de l'Etat et des partenariats public-privé. D'autres priorités incluent la modernisation des infrastructures sanitaires, la mise à niveau des équipements médicaux et l'intégration des technologies numériques pour améliorer l'accès et la qualité des soins.
Le rapport remis au président contient 973 recommandations, articulées autour de 68 axes stratégiques prioritaires et 286 activités. Elles ont été classées à court, moyen et long termes sur la période 2025-2034. Parmi les recommandations prioritaires, il y a, entre autres, l'intégration de la médecine traditionnelle dans le système de santé, la promotion du secteur privé de la santé, ainsi que le développement d'approches multisectorielles pour mieux prendre en charge la santé des jeunes, notamment en milieu scolaire et carcéral.
"La réussite de ces réformes repose sur l'engagement de tous les acteurs : médecins, prestataires de soins, administrateurs, logisticiens et opérateurs techniques. Le président de la Transition nous a assurés de son soutien à l'exécution de ce plan ambitieux. Nous devons aller vers l'essentiel, malgré la rareté des ressources, afin de garantir un meilleur accès aux soins pour toutes les couches de la population", a précisé le médecin-colonel Assa Badiallo Touré.
Ce rapport servira de socle pour des actions concrètes et durables au bénéfice de l'ensemble de la population.
Booster la Plateforme nationale "Une seule santé" au Mali
Créée en 2018, la Plateforme nationale "Une seule santé" au Mali est un cadre de concertation multidisciplinaire et multisectorielle de gestion concertée des événements de santé publique à travers la prévention, la détection et la réponse rapide aux menaces de santé publique.
Elle a pour but de faciliter l'atteinte des objectifs du Règlement sanitaire international (RSI, 2005), des Performances des services vétérinaires (PVS) et du Programme mondial de la sécurité sanitaire (GHSA).
La Plateforme a pour mission de coordonner dans une approche multisectorielle et multidisciplinaire, toutes les interventions sanitaires en vue de prévenir, de détecter et de riposter contre les maladies émergentes et ré-émergentes à potentiel pandémique.
A ce titre, elle est chargée : de définir le niveau d'alerte en rapport avec l'évolution de l'évènement ; de contribuer à la définition des orientations stratégiques et politiques pour la riposte face aux menaces sanitaires à potentiel pandémique ; de contribuer à garantir la sécurité et la protection des populations face aux menaces sanitaires à potentiel pandémique ; de veiller au bon fonctionnement des systèmes de surveillance des zoonoses ou des maladies à potentiel pandémique et de tout autre phénomène pouvant représenter une menace pour la santé publique ; d'assurer la concertation avec les partenaires techniques et financiers, bilatéraux et multilatéraux au niveau national ; de faire les plaidoyers pour la mobilisation des ressources nationales et internationales ; - d'effectuer des évaluations conjointes périodiques afin d'identifier les obstacles à l'opérationnalisation de l'approche "Une seule santé" ; de faciliter le renforcement des capacités pour la réussite de la collaboration multisectorielle ; de faciliter la disponibilité de fonds pour les interventions en santé publique; d'assurer la diffusion de l'information à tous les organes de la Plateforme ; d'appuyer le Comité interministériel des épidémies et catastrophes sur les questions d'urgences de santé publique de portée internationale.
A son arrivée aux affaires, la ministre Assa Badiallo Touré a donné un coup de fouet à cette plateforme à travers plusieurs activités.
Du 24 au 28 avril 2024, une mission de supervision du Secrétariat permanent de la Plateforme nationale "Une seule santé" (Pnuss) s'est déroulée à Kayes, avec pour objectif de renforcer l'opérationnalisation de la Plateforme régionale "Une seule santé" (Pruss). Cette initiative, a souligné l'importance d'une collaboration multisectorielle englobant la santé humaine, animale et environnementale.
Lors de cette mission, l'équipe de la Pnuss a rencontré diverses autorités régionales, y compris le gouverneur et les directeurs des services techniques. Ces réunions avaient pour but de discuter des objectifs et du contexte de la mission, en mettant l'accent sur l'opérationnalisation effective de la Pruss. Les échanges ont permis d'analyser le niveau actuel d'opérationnalisation, d'identifier les contraintes et les opportunités, et de diffuser les décisions concernant les groupes thématiques de la PNUSS.
Les principaux objectifs de la mission incluaient : l'analyse du niveau d'opérationnalisation de la Pruss ; l'identification des contraintes et des opportunités pour une meilleure mise en œuvre ; la diffusion des décisions prises concernant les groupes thématiques de la Pnuss.
Pour surmonter les défis identifiés, plusieurs recommandations ont été formulées comme le renforcement des échanges d'informations entre les différents secteurs ; l'implication accrue des administrations locales pour une meilleure mise en œuvre des activités ; et la recherche de financements supplémentaires pour soutenir les initiatives de la Pruss.
Le 21 mai 2024, s'est tenue à Bamako une réunion cruciale du Groupe thématique communication des risques (GT-CR) dans le cadre de l'initiative "Une seule santé". Cette rencontre avait pour but de renforcer la communication sur les urgences de santé publique, une composante essentielle pour une réponse efficace aux crises sanitaires.
Au cœur de cette réunion, plusieurs points clés ont été abordés.
D'abord, la révision du Plan opérationnel 2024 : Les membres du GT-CR ont examiné en détail le Plan opérationnel pour l'année 2024, s'assurant que toutes les stratégies et actions prévues étaient alignées avec les objectifs de santé publique du pays.
Ensuite, la planification des activités trimestrielles : les activités à réaliser au cours des prochains trimestres ont été soigneusement planifiées. Cette planification vise à garantir une mise en œuvre efficace et cohérente des initiatives de communication sur les risques sanitaires.
Enfin, la désignation des points focaux : des points focaux ont été désignés pour assurer une coordination fluide et une communication efficace entre les différents services et secteurs impliqués.
Les participants ont validé des recommandations qui visent à améliorer les stratégies de communication et à renforcer la capacité de réponse aux urgences de santé publique. L'importance de la communication des risques ne peut être sous-estimée dans la gestion des urgences de santé publique. En conclusion, la réunion ordinaire du GT-CR du 21 mai 2024 a été un pas significatif vers une meilleure préparation et une réponse coordonnée aux urgences de santé publique au Mali.
Solidaire envers les sinistrés,
L'insécurité qui sévit au Mali depuis 13 ans a fait beaucoup de déplacés, phénomène associé aux pluies diluviennes de l'hivernage 2024 qui ont fait des milliers de sinistrés. Le colonel Assa Badiallo Touré a fait parler la solidarité du gouvernement envers les victimes. Cas concrets :
Les pluies diluviennes de plus 100 millimètres qui s'étaient abattues sur la localité de Bla le lundi 22 et vendredi 26 juillet 2024 ont causé de dégâts matériels énormes.
La ministre de la Santé et du Développement social, le médecin-colonel Assa Badiallo Touré, accompagnée du ministre-commissaire à la Sécurité alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali, entres autres personnalités, a effectué le mardi 30 juillet 2024, une visite dans la ville de Bla pour constater les dégâts et apporter le soutien d'urgence des plus hautes autorités du pays.
Ce soutien est composé de vivres et de non vivres, de kits Wash, des Tentes et des bâches pour servir d'abris provisoires, de kits de dignité pour les femmes et les filles ainsi que des ressources financières en liquidité d'un montant de 230 millions de nos francs pour assurer les services du "cash transfert" (transfert d'argent).
En effet, les premières évaluations font état de 876 villages touchés dans tout le cercle de Bla pour 9731 personnes touchées dont 3533 femmes et 3068 enfants et 1930 maisons endommagées contre 1587 maisons effondrées.
Plusieurs bâtiments publics et privés sont également endommagés dont certaines unités du Centre de santé de référence, le magasin de Save The Children, le Centre d'autonomisation des femmes de Bla.
Ainsi, au CS-Réf, pratiquement toutes les unités ont été touchées avec des dégâts énormes par endroits. La pharmacie, le groupe électrogène et l'incinérateur ont été complétement endommagés, ce qui amené la délocalisation du dépôt de pharmacie et la consultation au Conseil de cercle de Bla. Mais, après 72 h, les accouchements et les hospitalisations ont repris au CSREF. Le tour de la ville a également permis à la délégation de constater les dégâts assez énormes et des sinistrés logés temporairement dans les écoles.
Le jeudi 5 septembre 2024, la cour de l'Ecole fondamentale du Groupe scolaire de Yirimadio, où certains sinistrés résidaient, a servi de cadre pour abriter le lancement officiel d'une série d'assistances humanitaires en faveur des sinistrés des inondations.
Le gouvernement américain a débloqué 1,497 milliard de F CFA à répartir entre 5165 ménages, dont 621 à Bamako, résidant dans les quartiers Missabougou, Yirimadio et Kalabanbougou. Chacun de ces ménages devait recevoir via cash transfert la somme de 157 000 F CFA.
Cette initiative a été saluée à sa juste valeur par le ministre Assa Badiallo avec une profonde émotion face à l'ampleur de la situation ayant occasionné des pertes en vie humaine et d'importants dégâts matériels. Elle s'est félicitée du fait que le Mali ait pu compter sur ses partenaires pour assister ces populations en détresse.
Ensuite, dans le cadre des activités de la 29e édition du Mois de la solidarité et de lutte contre l'exclusion, le ministre de la Santé et du Développement social a effectué le déplacement à Sofara (cercle de Djenné/région de Mopti) le vendredi 11 octobre 2024.
La région de Mopti a été durement touchée par les inondations consécutives aux pluies et par la montée des eaux ayant provoqué le déplacement des populations riveraines dans la région. Le bilan provisoire présenté au ministre Assa Badiallo Touré fait mention de 84 433 personnes sinistrées, dont 1193 déplacées internes ; 5677 habitations effondrées ; plusieurs superficies cultivables perdues dans les trois zones de production de la région… Le bilan humain aussi est lourd avec 4 décès et 75 blessés.
Le médecin-colonel Assa Badiallo Touré a donc fait le déplacement pour s'enquérir de l'état des populations sinistrées, présenter les condoléances des autorités aux familles éplorées, souhaiter un prompt rétablissement aux blessés et dire aux populations que pour "les autorités de la Transition, chaque Malien compte" !
Elle offert quelques tonnes de céréales composées de riz, de mil, de sorgho, de pâtes alimentaires, de l'huile, de moustiquaires, de médicaments, des kits scolaires et de dignité, d'une valeur de plus de 53 millions de F CFA. Cette donation permettra de soulager les besoins alimentaires de 620 ménages sinistrés, dira la ministre.
Le jeudi 8 mai 2025, en mission officielle dans la région de Bandiagara, le ministre de la Santé et du Développement social, le médecin-colonel Assa Badiallo Touré, a présidé une cérémonie de remise de vivres et non vivres aux victimes des inondations de 2024 et aux populations retournées dans leurs localités.
La cérémonie, qui visait à répondre aux besoins urgents des sinistrés, a été marquée par la distribution de vivres, kits d'hygiène, couvertures et moustiquaires à des centaines de familles affectées. Ce geste de solidarité s'inscrit dans le cadre du soutien aux communautés fragilisées par les crises naturelles et sécuritaires.
"Notre visite d'aujourd'hui s'inscrit dans la dynamique instaurée par mon département d'aller vers les populations maliennes ou qu'elles se trouvent pour apporter aide et assistance et partager leurs préoccupations", a rappelé la ministre.
En termes de statistiques humanitaires, la région de Bandiagara, a enregistré au premier trimestre de 2025, un total de 659 ménages déplacés. On note également 4616 ménages victimes des inondations en 2024 et 634 ménages retournés dans leurs localités. A cela s'ajoutent les communautés hôtes vulnérables.
C'est pourquoi le colonel Assa Badiallo Touré a salué la résilience des populations et réaffirmé l'engagement du gouvernement à accompagner les efforts de stabilisation : "Le gouvernement reste mobilisé pour soulager la souffrance de nos compatriotes. Cette aide est un droit, pas une faveur".
"L'Etat est solidaire de ses citoyens en détresse. Nous mettons tout en œuvre pour apporter une réponse humanitaire digne à nos compatriotes touchés par ces catastrophes", a déclaré le colonel Assa Badiallo Touré.
Un centre d'excellence en sciences des orthèses et prothèses
Dans l'optique de faire du Mali, une référence en matière de soins orthopédiques et de réadaptation, le ministère de la Santé et du Développement social, à travers le Centre national orthopédique du Mali (Cnaom), a initié, en partenariat avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la construction d'un centre d'excellence en sciences des orthèses et prothèses, sis dans les locaux du Cnaom, sis au Quartier-Mali.
Ce joyau architectural avec des équipements de dernière génération a été inauguré le vendredi 25 avril 2025 par le ministre de tutelle, le médecin-colonel Assa Badiallo Touré en présence de son homologue de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Boureima Kansaye. Il aura coûté plus de 160 millions de FCFA.
L'infrastructure est un bâtiment moderne à étage, conforme aux normes internationales, conçu pour offrir un cadre optimal d'apprentissage pratique et théorique aux futurs spécialistes maliens. La première promotion est de 23 étudiants dont 9 jeunes femmes du programme de licence professionnelle en sciences des orthèses et prothèses de l'Institut national de formation en sciences de la santé (INFSS).
Ce centre permettra la pérennisation des services de réadaptation physique au Mali par la disponibilité de ressources humaines de qualité dans le domaine. Ainsi, le niveau de prise en charge se verra rehausser afin d'offrir des soins de qualités à la population malienne.
Fonctionnel, le centre est composé d'une salle de moulage et de rectification, d'une salle de montage, d'une salle des machines, d'une salle de vidéoconférence pour l'enseignement à distance, d'une salle des professeurs pour les échanges académiques.
Selon le ministre, le médecin-colonel Assa Badiallo Touré, ce projet structurant fait du Mali, le deuxième pôle de formation en orthèses et prothèses en Afrique de l'Ouest francophone, après le Togo (1974). Le ministre ajoutera qu'avant de s'ouvrir progressivement à l'ensemble de la sous-région ouest-africaine, ce centre sera occupé, dans un premier temps, par les ressortissants des Etats membres de l'Alliance des Etats du Sahel (AES).
Croisade contre le paludisme
Dans le cadre du lancement de la Journée mondiale/Semaine nationale de lutte contre le paludisme couplée à l'introduction du vaccin antipaludique, la ministre de la Santé et du Développement social, le médecin-colonel Assa Badiallo Touré et son homologue de l'Education nationale, Dr. Amadou Sy Savané ont procédé à l'administration des premières doses du vaccin antipaludique, le vendredi 25 avril 2025 dans la Commune de Kalabancoro.
Cette opération qui concerne 19 districts sanitaires du Mali des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, sera étendue en 2026, à 33 autres districts sanitaires, faisant du Mali, le 20e pays dans le monde à administrer le vaccin anti paludique.
La 18e édition de la Journée mondiale/Semaine nationale de lutte contre le paludisme était placée sous le thème "le paludisme s'arrête avec nous : réinvestir, ré imaginer, raviver".
Le paludisme constitue un véritable problème de santé publique et une priorité nationale au Mali. Ainsi, en 2024, selon le DHIS2, le fléau a constitué la première cause de morbidité avec 39,4 % et de mortalité avec 25 %. Les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans représentaient les couches les plus affectées. C'est pour ces raisons, l'introduction du vaccin anti paludique marque une étape importante dans la recherche après 35 ans d'intenses travaux.
Malgré les efforts déployés par les plus hautes autorités, force est de reconnaitre que la mise en œuvre des stratégies et activités suscitées, n'ont pas pu réduire significativement la morbidité et la mortalité en matière de paludisme, a affirmé la ministre de la Santé et du Développement social.
Pour gagner ce combat, poursuivra-t-elle, le gouvernement du Mali et ses partenaires ont jugé utile de faire recours au vaccin antipaludique qui est un outil innovant dans la lutte contre le paludisme. "Nous sommes déterminés à mettre en œuvre le processus de vaccination pour le grand bonheur de la population malienne en vue de booster nos efforts dans la réduction des fardeaux de cette maladie", a-t-elle indiqué.
Le colonel Assa Badiallo Touré a remis, au nom du président de la Transition, chef de l'Etat, sept (7) ambulances reparties entre le CHU Gabriel Touré, les CS-Réf de Fana, Kangaba, Bafoulabé, Kalabancoro, Kita et Bandiagara.
Réduire la mortalité maternelle et infantile
Le jeudi 10 avril 2025, l'Office national de la santé de la reproduction (ONASR), en partenariat avec l'OMS, a organisé, le lancement de la Journée mondiale de la santé, sous le signe de la campagne d'un an sur la santé maternelle et néonatale, intitulée : "Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d'espoir". Le lancement des activités de cette campagne a été couplé avec le dépistage de cancer de col de l'utérus, organisé par la Clinique périnatale Mohammed V, dans le cadre de sa Journée portes ouvertes.
Le ministre de la Santé et du Développement social, le médecin-colonel Assa Badiallo Touré, accompagné à cette occasion de son homologue des Transports et des Infrastructures, Dembélé Madina Sissoko, a présidé cette double cérémonie.
La célébration de la Journée de la santé a pour but d'inviter les responsables gouvernementaux, le personnel de la santé, les acteurs de la société civile et les communautés concernées à s'engager davantage pour mettre fin aux décès maternels et néonatales évitables, et à privilégier la santé et le bien-être des femmes. En outre, elle permet de mener une campagne de sensibilisation du public sur les insuffisances en matière de survie de la mère et du nouveau-né et la nécessité de privilégier le bien-être des femmes à plus long terme.
En effet, malgré les progrès réalisés dans certains domaines, la mortalité maternelle et néonatale demeure un problème de santé publique majeur. Au Mali, la situation sanitaire se caractérise par une morbidité et une mortalité générales élevées. C'est pourquoi, le ministre de la Santé et du Développement social a mis en lumière les résultats de l'Enquête Démographique et de Santé (EDS) 2018 qui fait état de 325 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes.
Cette enquête indique que le taux de mortalité infantile s'élève à 52 pour 1000 naissances vivantes, tandis que le taux de mortalité infanto-juvénile est de 87 pour 1000 naissances vivantes.
Les causes directes de la mortalité maternelle constituent 80 % des causes de décès maternels qui sont dues aux hémorragies, aux infections, aux complications de l'hypertension artérielle, au travail dystocique et aux avortements clandestins. La plupart de ces décès évitables surviennent dans les zones rurales. La ministre de la Santé et du Développement social a saisi cette occasion pour remettre un important lot d'équipements de réanimation de la mère et du nouveau-né à la clinique périnatale et aux directeurs régionaux de la santé.
El Hadj A.B.HAIDARA
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