Gouvernement de transition sous l’ère Dioncounda : Cheick Modibo Diarra fortement pressenti !

17 Avr 2012 - 00:01
17 Avr 2012 - 00:46
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La capitale du Burkina Faso a abrité les 14 et 15 avril 2012 la rencontre des acteurs de la crise malienne, sous l’égide du médiateur Blaise Compaoré. Pendant les deux jours d’échanges, les délégués composés des putschistes, de la classe politique et de la société civile se sont exprimés sans parvenir  à accorder leurs violons. Mais, de sources informelles, la junte et la CEDEAO seraient entendues pour faire confiance à Cheick Modibo Diarra comme Premier Ministre. [caption id="attachment_27965" align="alignleft" width="200" caption="Dr Cheikh Modibo Diarra"][/caption] Outre donc la nomination d’un Premier Ministre et la formation du Gouvernement, la pomme de discorde entre les putschistes, les pros et antis putschistes porte sur les modalités de la Transition, laquelle devrait permettre de régler le problème du Nord et d’organiser des élections crédibles, transparentes et apaisées. A l’issue de cette rencontre de Ouagadougou, les populations maliennes ont compris ce qui animent réellement les acteurs de notre crise. Ce qui est sûr, la stabilité du Mali et l’avenir des Maliens n’étaient pas la préoccupation essentielle des délégués en terre burkinabé. Sinon comment comprendre que pendant 48 heures d’échanges, les uns et les autres ne sont pas parvenus à regarder dans la même direction, celle de l’avenir du Mali. Pourtant, curieusement, chacun pense pouvoir agir pour le bien du Mali. C’est le même refrain, que ce soit du côté de la junte, des antis et pros putschistes. Selon nos informations, les putschistes et leurs pros brandissent l’article 36 de la Constitution de février 1992 qui stipule que le président de la République du Mali par intérim ne doit pas excéder 40 jours. Et qu’après les 40 jours, il faut une transition dans laquelle la junte pense avoir son mot à dire. C’est ce qu’une partie la classe politique et la société civile ne veulent pas entendre d’une bonne oreille. Pour elles, il faut qu’après les 40 jours, la transition soit conduite par l’actuel président intermédiaire, Dioncounda Traoré. Histoire pour lui de pacifier le pays, d’organiser les élections et de rendre le pouvoir au nouveau président démocratiquement élu. Aujourd’hui donc, tout le problème est là. Mais, c’est que les différents acteurs de la crise malienne doivent comprendre, c’est qu’ils doivent mettre le Mali, le Grand Mali au-dessus de tout. De ce fait, ils ont intérêt à s’entendre pour tendre vers la formation d’un gouvernement. Un gouvernement tant attendu par certains prédateurs qui veulent y entrer pour assouvir leurs ambitions. Dans cette optique, si ce Gouvernement est formé, cela pourra décanter la situation conflictuelle actuelle. Surtout que c’est un homme de confiance qui est fortement pressenti. Il s’agit de Cheick Modibo Diarra qui a toutes ses preuves à la NASA. Ahmadou MAÏGA    

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