Depuis Bamako où nous nous trouvons, il nous est extrêmement difficile depuis ces dernières 24h de joindre Diabaly pourtant située qu'à 375 km au nord de Bamako.
Des rares témoignages que nous avons reçus entre hier soir et ce jeudi matin, KOACI.COM apprend que les combats au se déroulent avec des séquences de tirs non régulières, impossible d'attester s'il s'agit de combat au sol, aucun de nos contacts affirmera avoir vu pour l'heure des soldats français à Diabaly.
Les combattants islamistes, estimés à plus de 350 désormais auraient reçu des renforts depuis deux jours dans la localité Ces derniers arrivent sporadiquement par le nord de la ville par petit groupes armés et se dissimulent dans les habitations prenant ainsi les populations en otage voire en bouclier humain.
Si quelque uns ont réussi à fuir, la grande majorité des habitants de Diabaly sont restés sur place et des témoignages reçus, sont terrorisés.
Un témoignage attestera de l'"explosion" de deux terroristes non loin de son habitation après l'explosion d'un, apparemment, obus français. Un autre indiquera des cadavres à l'entrée de la ville sans pour autant attester s'il s'agit de combattants islamistes, même si tout l'indique. Ces derniers qui à leur arrivée à Diabaly avaient tué une dizaine d'habitants comme de nombreux témoignages concordants en attestent sans que les raisons soient clairement identifiées.
Tout indique à cette heure qu'au deuxième jour, la bataille de Diabaly n'est pas prête de se terminer, même si la capacité militaire française sur place au sol est progressivement entrain de monter. Donne de puissance de feu supérieure qui par ailleurs laisserait présager une possible fuite d'islamistes, un repli, en direction du nord après un mouvement inverse de renfort des derniers jours.
Déjà nos contacts sur place indiquent des pénuries de nourriture et l'impossibilité de sortir pour chercher de l'eau de crainte de se prendre une balle ou d'être confondu avec des Djihadistes.
Notons pour finir, que les autorités françaises ce jeudi matin indiquent, par la voix de leur ministre de la défense, qu'à ce jour 1400 soldats français sont engagés dans l'opération française Serval au Mali. Les effectifs sont prévus de monter à 2 500 avec des renforts aériens, deux hélicoptères de combat sont annoncés.
A cette heure, toujours aucun soldats de la Cedeao en vue à Bamako même si on indique l'arrivée ce jeudi d'un premier groupe du bataillon nigérian.
IB
koaci.com